The Fort Worth Press - Bétharram: un seul homme poursuivi pour viol, prescription pour les deux autres

USD -
AED 3.67297
AFN 70.194145
ALL 87.342841
AMD 388.911102
ANG 1.80229
AOA 917.00012
ARS 1127.505119
AUD 1.560732
AWG 1.8
AZN 1.701164
BAM 1.737794
BBD 2.017593
BDT 121.409214
BGN 1.76062
BHD 0.376922
BIF 2972.677596
BMD 1
BND 1.297259
BOB 6.904794
BRL 5.730797
BSD 0.999245
BTN 85.280554
BWP 13.549247
BYN 3.27007
BYR 19600
BZD 2.007197
CAD 1.396495
CDF 2872.000322
CHF 0.842496
CLF 0.024361
CLP 934.82998
CNY 7.237297
CNH 7.20661
COP 4236.68
CRC 507.174908
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.974144
CZK 22.419017
DJF 177.937714
DKK 6.69949
DOP 58.79426
DZD 133.636971
EGP 50.490801
ERN 15
ETB 134.071527
EUR 0.89818
FJD 2.269203
FKP 0.751765
GBP 0.758015
GEL 2.74498
GGP 0.751765
GHS 13.139633
GIP 0.751765
GMD 71.498454
GNF 8653.427518
GTQ 7.685815
GYD 209.667244
HKD 7.792715
HNL 25.959394
HRK 6.766003
HTG 130.498912
HUF 363.560502
IDR 16699.05
ILS 3.543955
IMP 0.751765
INR 84.725502
IQD 1308.987516
IRR 42099.999886
ISK 131.93986
JEP 0.751765
JMD 158.834244
JOD 0.709402
JPY 147.823498
KES 129.14963
KGS 87.449947
KHR 4000.177707
KMF 436.500169
KPW 900.000109
KRW 1419.015005
KWD 0.30719
KYD 0.832734
KZT 515.695944
LAK 21600.248789
LBP 89531.298592
LKR 298.556133
LRD 199.848949
LSL 18.174153
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.476032
MAD 9.244125
MDL 17.126483
MGA 4495.979386
MKD 55.360597
MMK 2099.691958
MNT 3573.956258
MOP 8.005864
MRU 39.809854
MUR 45.710232
MVR 15.400767
MWK 1732.640277
MXN 19.54359
MYR 4.297015
MZN 63.896134
NAD 18.174153
NGN 1606.98969
NIO 36.767515
NOK 10.415055
NPR 136.448532
NZD 1.698495
OMR 0.385047
PAB 0.999245
PEN 3.630192
PGK 4.147674
PHP 55.734501
PKR 281.409214
PLN 3.801514
PYG 7988.804478
QAR 3.646186
RON 4.58142
RSD 104.145009
RUB 81.003971
RWF 1436.403216
SAR 3.750752
SBD 8.343881
SCR 14.202703
SDG 600.500188
SEK 9.774502
SGD 1.30523
SHP 0.785843
SLE 22.750224
SLL 20969.483762
SOS 571.060465
SRD 36.702501
STD 20697.981008
SVC 8.743169
SYP 13001.862587
SZL 18.166067
THB 33.412499
TJS 10.342085
TMT 3.51
TND 3.007952
TOP 2.342099
TRY 38.7564
TTD 6.788396
TWD 30.421976
TZS 2694.227963
UAH 41.510951
UGX 3657.203785
UYU 41.769959
UZS 12870.407393
VES 92.71499
VND 25967
VUV 121.003465
WST 2.778524
XAF 582.839753
XAG 0.031045
XAU 0.00031
XCD 2.70255
XDR 0.724866
XOF 582.839753
XPF 105.966502
YER 244.450058
ZAR 18.244802
ZMK 9001.202255
ZMW 26.305034
ZWL 321.999592
  • AEX

    16.3000

    922.06

    +1.8%

  • BEL20

    -8.3100

    4365.78

    -0.19%

  • PX1

    101.4400

    7844.94

    +1.31%

  • ISEQ

    175.2300

    11059.18

    +1.61%

  • OSEBX

    14.6000

    1520.01

    +0.97%

  • PSI20

    32.8400

    7020.61

    +0.47%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    45.4000

    2567.42

    +1.8%

  • N150

    51.8400

    3554.64

    +1.48%

Bétharram: un seul homme poursuivi pour viol, prescription pour les deux autres
Bétharram: un seul homme poursuivi pour viol, prescription pour les deux autres / Photo: © AFP/Archives

Bétharram: un seul homme poursuivi pour viol, prescription pour les deux autres

Une information judiciaire a été ouverte vendredi pour viol et agression sexuelle à l'encontre d'un seul des trois hommes placés en garde à vue dans le cadre de l'affaire Bétharram, les deux autres bénéficiant de la prescription des faits remontant pour certains à 70 ans.

Taille du texte:

Ces trois personnes sont les seules encore en vie parmi les 11 mises en causes pour viols aggravés et agressions sexuelles aggravées par les 112 victimes déclarées.

"Des garçons de 9 à 17 ans au moment des faits" qui vivaient dans un "climat de +terreur+ au sein de l'institution", a décrit le procureur de la République à Pau, Rodolphe Jarry.

Le collectif des victimes s'est félicité "d'être enfin entendu par la justice", estimant que "grâce à (cette) jurisprudence, d'autres Bétharram (pourraient) se manifester, parce que la parole est en train de se libérer".

Devant la presse à Pau, le président du collectif, Alain Esquerre, a appelé toutes les potentielles autres victimes à se manifester, affirmant que le dossier était "tentaculaire".

A ce jour, le collectif a recensé plus de 140 dénonciations, dont près de 70 relatives à des faits d'ordre sexuel, très souvent prescrits.

 

- "Gifles" -

Le procureur a requis le placement en détention provisoire de l'homme faisant l'objet d'une information judiciaire ouverte "des chefs de viol par personne ayant autorité entre 1991 et 1994 et agression sur mineur de quinze ans en 2004".

Antoine (prénom modifié), 48 ans, avait déjà déposé plainte en 1999 contre cet ancien surveillant général, né en 1965, mais elle avait été classée sans suite. "J'ai été son protégé", a-t-il raconté à l'AFP, évoquant des agressions sexuelles sous la tente lors de sorties scouts, puis des masturbations hebdomadaires, quatre ans durant, quand il habitait chez lui.

Lors de son audition, l'intéressé a admis "avoir pu porter des gifles" en contestant "tout agissement à caractère sexuel".

Le prêtre né en 1931, relâché dès jeudi, n'a reconnu qu'"un seul fait d'agression sexuelle" sur une victime qui le mettait en cause, et un autre ancien surveillant, né en 1955, n'a admis également que des "gifles" en réfutant "fermement" toute agression sexuelle, selon le procureur.

Tous deux ont été laissés libres au titre de la prescription des faits qui leur étaient reprochés, commis entre 1957 et 1962 pour le premier, entre 1978 et 1989 pour le second.

Jean-Marie Delbos, 78 ans, avait raconté la semaine dernière lors d'une manifestation à Bétharram qu'à la fin des années 1950, l'ancien prêtre "venait la nuit, soutane ouverte, s'accroupir au pied du lit pour faire des attouchements et des fellations".

Quatre anciens personnels laïcs de l'institution de Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), mis en cause pour des "violences graves et répétées" entre 1979 et 1996 sur plusieurs victimes, ont par ailleurs été entendus par les gendarmes.

Deux d'entre eux ont reconnu des gifles, un troisième qu'il a pu "tirer des cheveux" ou "donner des coups avec le poing fermé", relève le parquet. Ils ont bénéficié, eux aussi, de la prescription.

- L'Etat "pas au rendez-vous" -

L'affaire a pris une tournure politique au début du mois, des témoins accusant François Bayrou, ministre de l'Education de 1993 à 1997, d'avoir été au courant à l'époque d'accusations de violences sexuelles au sein de cet établissement du Béarn fréquenté par plusieurs de ses enfants, ce qu'il a démenti à plusieurs reprises.

"Vous voyez bien la mécanique du scandale qu'on cherche", a encore déclaré le Premier ministre vendredi.

 

"L'État n'a pas été au rendez-vous" dans cette affaire, a regretté de son côté la ministre de l'Éducation, Élisabeth Borne, sur BFMTV/RMC, jugeant "difficile de comprendre" pourquoi il n'a pas réagi plus tôt.

L'établissement qui n'a été inspecté qu'une seule fois en 1996 -le rapport, renié récemment par son auteur, n'avait rien relevé d'anormal malgré une première affaire de violences- doit faire l'objet d'une inspection académique la semaine du 17 mars.

G.George--TFWP