The Fort Worth Press - A Los Angeles, l'université UCLA fracturée par la guerre entre Israël et le Hamas

USD -
AED 3.673005
AFN 68.386442
ALL 93.021933
AMD 389.349314
ANG 1.803734
AOA 913.000031
ARS 1002.721397
AUD 1.53358
AWG 1.8
AZN 1.702057
BAM 1.854577
BBD 2.020785
BDT 119.602116
BGN 1.858799
BHD 0.376916
BIF 2956.030306
BMD 1
BND 1.344124
BOB 6.930721
BRL 5.790848
BSD 1.000863
BTN 84.433613
BWP 13.672612
BYN 3.275301
BYR 19600
BZD 2.017372
CAD 1.39639
CDF 2864.999911
CHF 0.88374
CLF 0.035265
CLP 973.069559
CNY 7.241401
CNH 7.24719
COP 4396.59
CRC 508.251983
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.558213
CZK 24.0877
DJF 178.22092
DKK 7.087555
DOP 60.364405
DZD 133.750861
EGP 49.678296
ERN 15
ETB 124.782215
EUR 0.950275
FJD 2.269701
FKP 0.789317
GBP 0.791103
GEL 2.740301
GGP 0.789317
GHS 15.887842
GIP 0.789317
GMD 71.000247
GNF 8627.008472
GTQ 7.726299
GYD 209.391416
HKD 7.782965
HNL 25.291226
HRK 7.133259
HTG 131.472895
HUF 390.756993
IDR 15903.25
ILS 3.732285
IMP 0.789317
INR 84.493503
IQD 1311.043259
IRR 42092.505939
ISK 138.290123
JEP 0.789317
JMD 158.639851
JOD 0.709302
JPY 154.656495
KES 129.249619
KGS 86.506766
KHR 4038.536303
KMF 467.499881
KPW 899.999621
KRW 1398.125025
KWD 0.30759
KYD 0.834076
KZT 497.17423
LAK 21976.521459
LBP 89633.50686
LKR 291.187013
LRD 181.150969
LSL 18.152914
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.883414
MAD 9.998293
MDL 18.214834
MGA 4685.233124
MKD 58.48862
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.024142
MRU 39.785889
MUR 46.412517
MVR 15.460006
MWK 1735.461174
MXN 20.325297
MYR 4.464971
MZN 63.950307
NAD 18.152914
NGN 1680.590024
NIO 36.829479
NOK 11.03348
NPR 135.09167
NZD 1.703345
OMR 0.385001
PAB 1.000778
PEN 3.7981
PGK 4.029035
PHP 59.039501
PKR 278.226704
PLN 4.126669
PYG 7838.117183
QAR 3.649699
RON 4.729799
RSD 111.205995
RUB 101.000437
RWF 1380.157217
SAR 3.754257
SBD 8.355531
SCR 13.619994
SDG 601.497088
SEK 11.030315
SGD 1.343699
SHP 0.789317
SLE 22.575045
SLL 20969.504736
SOS 571.975839
SRD 35.43028
STD 20697.981008
SVC 8.757041
SYP 2512.529858
SZL 18.142596
THB 34.647019
TJS 10.658746
TMT 3.5
TND 3.159078
TOP 2.342102
TRY 34.465475
TTD 6.776157
TWD 32.567494
TZS 2652.359028
UAH 41.269214
UGX 3693.413492
UYU 42.784805
UZS 12854.406494
VES 46.433371
VND 25422.5
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 622.001915
XAG 0.032192
XAU 0.000375
XCD 2.70255
XDR 0.761528
XOF 622.001915
XPF 113.087675
YER 249.924998
ZAR 18.116198
ZMK 9001.198706
ZMW 27.697968
ZWL 321.999592
  • AEX

    7.3800

    865.92

    +0.86%

  • BEL20

    23.5800

    4160.77

    +0.57%

  • PX1

    17.2800

    7215.84

    +0.24%

  • ISEQ

    -18.3100

    9620.91

    -0.19%

  • OSEBX

    12.6300

    1464.83

    +0.87%

  • PSI20

    -1.2700

    6351.46

    -0.02%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    90.0100

    2859.5

    +3.25%

  • N150

    -2.2900

    3270.89

    -0.07%

A Los Angeles, l'université UCLA fracturée par la guerre entre Israël et le Hamas
A Los Angeles, l'université UCLA fracturée par la guerre entre Israël et le Hamas / Photo: © AFP

A Los Angeles, l'université UCLA fracturée par la guerre entre Israël et le Hamas

Keffieh noué autour de la taille, Tai Min campe depuis jeudi en plein coeur du campus de UCLA à Los Angeles, sur une pelouse entourée de barricades. Pour cette étudiante de 20 ans, un seul mot d'ordre compte : "Arrêtez le génocide" des Palestiniens.

Taille du texte:

Comme des centaines d'autres manifestants, la jeune Américaine s'affiche ultra-déterminée.

"Le sacrifice est vraiment important pour véritablement changer notre université et la société", confie-t-elle à l'AFP. "Beaucoup d'étudiants sont prêts à risquer d'être arrêtés ou suspendus."

Contrairement à des dizaines d'autres établissements américains secoués par la mobilisation pro-palestinienne ces derniers jours, la prestigieuse université de Los Angeles n'a jusqu'ici pas requis l'intervention de la police.

Une politique de désescalade qui n'empêche pas les tensions de grimper sur le campus, tant le débat autour du conflit israélo-palestinien est devenu impossible aux Etats-Unis.

Dimanche, un rassemblement pro-israélien a eu lieu juste en face du campement. Les deux camps, soutenus par de nombreux manifestants extérieurs au campus, en sont venus aux mains, avec des bousculades et des insultes.

Ces incidents prouvent que "notre lutte est vraiment interconnectée avec celle du peuple palestinien", reprend Tai Min.

"Les gens étaient là pour tourmenter nos étudiants, qui sont principalement des personnes de couleur", estime l'étudiante, d'origine chinoise. "Et Israël mène une occupation raciste et suprémaciste blanche."

- "Sectarisme" -

Sur la pelouse, les associations qui ont organisé la contre-manifestation de dimanche ont laissé derrière elle un écran géant, où défilent en boucle des images des massacres commis par le Hamas le 7 octobre dernier, qui ont fait près de 1.200 morts israéliens.

Une installation que la jeune femme balaie d'un haussement d'épaules, en rappelant les presque 35.000 victimes palestiniennes depuis sept mois.

"Tout ça, ce ne sont que des distractions pour nous détourner de ce qui se passe en Palestine depuis 75 ans", lâche-t-elle.

La sécurité privée a érigé des barrières et empêche désormais d'accéder au campement. Une décision qui fait enrager, Eli Tsives, déçu de voir son université tolérer ce qu'il considère comme des "manifestants pro-Hamas et antisémites".

"Nous nous opposerons toujours à leur haine et à leur sectarisme", promet cet étudiant juif de 19 ans, qui a prononcé un discours lors de la contre-manifestation de dimanche.

Les slogans en faveur de "l'Intifada" - "soulèvement" en arabe - des manifestants pro-palestiniens sont pour lui "un appel au génocide contre les Juifs".

"La majorité des étudiants juifs ont peur", et certains demandent à être accompagnés en cours, raconte-t-il.

En marge des rassemblements, les tensions s'approfondissent également sur les réseaux sociaux. Plusieurs étudiants des deux camps rencontrés par l'AFP se disent victimes de menaces ou de harcèlement en ligne.

- "Préférable à l'apathie" -

"Dans toutes les universités du pays, il est devenu très difficile pour les gens de dialoguer au-delà leurs différences", regrette Dov Waxman, un professeur qui enseigne l'histoire d'Israël à UCLA. "Il y a beaucoup de cris, beaucoup de slogans, mais très peu de vraies conversations."

Dimanche, cet enseignant juif a dû s'interposer entre les deux camps pour essayer de ramener le calme.

Le campement "exacerbe les peurs de certains étudiants", mais il n'y a pas eu d'événement grave, observe-t-il. "C'est important de faire la distinction entre se sentir en danger et être réellement en danger."

L'universitaire espère encore que son établissement saura trouver une sortie par le haut, sans recourir à la police, après les centaines d'interpellations ces derniers jours sur les campus américains.

Comme ailleurs, les étudiants de UCLA réclament que la direction arrête d'investir des entreprises qui soutiennent Israël.

Certains appellent aussi à boycotter sa chaire. Pourtant, le professeur refuse d'en prendre ombrage.

"Je ne suis pas d'accord avec leurs revendications, mais cela ne veut pas dire que c'est nécessairement une menace", tempère-t-il derrière ses lunettes. "Chaque fois que je vois des étudiants politiquement actifs, je pense que c'est une bonne chose, c'est toujours préférable à l'apathie et à l'indifférence."

B.Martinez--TFWP