The Fort Worth Press - Afghanistan: les talibans ordonnent de fermer collèges et lycées aux filles, juste après leur réouverture

USD -
AED 3.672946
AFN 69.500052
ALL 89.129913
AMD 387.090215
ANG 1.802797
AOA 929.493843
ARS 962.2544
AUD 1.478395
AWG 1.80125
AZN 1.697576
BAM 1.757785
BBD 2.019754
BDT 119.530148
BGN 1.758795
BHD 0.376819
BIF 2893
BMD 1
BND 1.293973
BOB 6.912202
BRL 5.462501
BSD 1.000306
BTN 83.75619
BWP 13.214754
BYN 3.273714
BYR 19600
BZD 2.016321
CAD 1.361255
CDF 2869.999734
CHF 0.84793
CLF 0.033731
CLP 930.749609
CNY 7.081982
CNH 7.101025
COP 4190.25
CRC 517.763578
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.497232
CZK 22.57345
DJF 177.71978
DKK 6.715695
DOP 60.049852
DZD 132.140158
EGP 48.528199
ERN 15
ETB 116.201822
EUR 0.90028
FJD 2.207098
FKP 0.761559
GBP 0.757795
GEL 2.682496
GGP 0.761559
GHS 15.709672
GIP 0.761559
GMD 69.000219
GNF 8649.999791
GTQ 7.737314
GYD 209.343291
HKD 7.793155
HNL 24.960336
HRK 6.799011
HTG 131.990006
HUF 354.9825
IDR 15303
ILS 3.77925
IMP 0.761559
INR 83.76325
IQD 1310
IRR 42105.000404
ISK 137.109473
JEP 0.761559
JMD 157.156338
JOD 0.7087
JPY 142.903497
KES 129.000055
KGS 84.362196
KHR 4070.000137
KMF 442.484777
KPW 899.999433
KRW 1328.885027
KWD 0.30493
KYD 0.833618
KZT 479.135773
LAK 22110.000269
LBP 89550.000143
LKR 303.443999
LRD 195.000207
LSL 17.5898
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.75502
MAD 9.75675
MDL 17.380597
MGA 4559.999503
MKD 55.372336
MMK 3247.960992
MNT 3397.999955
MOP 8.029155
MRU 39.698872
MUR 45.849845
MVR 15.349656
MWK 1735.495602
MXN 19.264751
MYR 4.249959
MZN 63.898241
NAD 17.589914
NGN 1639.430101
NIO 36.759447
NOK 10.595195
NPR 134.016106
NZD 1.610325
OMR 0.384965
PAB 1.000297
PEN 3.77515
PGK 3.92785
PHP 55.822505
PKR 278.150478
PLN 3.847005
PYG 7799.327737
QAR 3.64075
RON 4.479498
RSD 105.386004
RUB 93.623323
RWF 1340
SAR 3.752957
SBD 8.320763
SCR 13.467608
SDG 601.50018
SEK 10.211785
SGD 1.29708
SHP 0.761559
SLE 22.847303
SLL 20969.494858
SOS 571.000232
SRD 30.072499
STD 20697.981008
SVC 8.752662
SYP 2512.529936
SZL 17.590181
THB 33.410165
TJS 10.653204
TMT 3.51
TND 3.030985
TOP 2.3498
TRY 34.067403
TTD 6.794467
TWD 31.967986
TZS 2724.43999
UAH 41.467525
UGX 3720.813186
UYU 40.990752
UZS 12745.000347
VEF 3622552.534434
VES 36.733251
VND 24625
VUV 118.722009
WST 2.797463
XAF 589.560677
XAG 0.033144
XAU 0.000391
XCD 2.70255
XDR 0.741403
XOF 589.50093
XPF 106.250192
YER 250.350237
ZAR 17.552971
ZMK 9001.197294
ZMW 26.483144
ZWL 321.999592
  • AEX

    -7.6500

    892.63

    -0.85%

  • BEL20

    -14.8400

    4224.97

    -0.35%

  • PX1

    -41.9300

    7444.9

    -0.56%

  • ISEQ

    -54.1300

    9787.36

    -0.55%

  • OSEBX

    -4.3500

    1400.41

    -0.31%

  • PSI20

    -63.4100

    6754.67

    -0.93%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.5700

    2560.08

    -1.18%

  • N150

    -5.0000

    3327.92

    -0.15%

Afghanistan: les talibans ordonnent de fermer collèges et lycées aux filles, juste après leur réouverture
Afghanistan: les talibans ordonnent de fermer collèges et lycées aux filles, juste après leur réouverture

Afghanistan: les talibans ordonnent de fermer collèges et lycées aux filles, juste après leur réouverture

Les talibans ont ordonné mercredi la fermeture des collèges et lycées pour les filles en Afghanistan, quelques heures seulement après leur réouverture, une volte-face qui a provoqué la confusion et la déception des élèves.

Taille du texte:

"Oui c'est vrai", a déclaré sans autre commentaire à l'AFP Inamullah Samangani, porte-parole des talibans, en confirmant des informations selon lesquelles les filles avaient été priées de retourner chez elles.

Aucun responsable taliban n'était immédiatement joignable pour expliquer la raison de cette décision.

"Nous n'avons ,pas le droit de faire de commentaires", a simplement répondu le porte-parole du ministère de l'éducation, Ahmad Aziz Rayan.

Une équipe de l'AFP-TV filmait mercredi matin un cours dans une classe du lycée Zarghona pour filles, dans la capitale Kaboul, lorsqu'un enseignant est entré et a ordonné aux élèves de rentrer chez elles.

Ces dernières, qui se réjouissaient de leur retour à l'école pour la première fois depuis la prise de pouvoir en août dernier des fondamentalistes islamistes, ont fermé leurs livres, emballé leurs affaires, et quitté en larmes la classe.

"J'ai vu mes élèves pleurer et hésiter à quitter le cours. C'est très douloureux de voir vos élèves pleurer", se désolait auprès de l'AFP Palwasha, enseignante à l'école de filles Omara Khan, aussi dans la capitale.

La représentante spéciale de l'ONU pour l'Afghanistan, Deborah Lyons, a qualifié d'"inquiétantes" les informations faisant état de la fermeture des écoles.

"Si c'est vrai, quelle pourrait en être la raison", s'est-elle interrogée sur twitter.

La communauté internationale a fait du droit à l'éducation pour tous une pierre d'achoppement dans les négociations sur l'aide et la reconnaissance du régime des islamistes fondamentalistes. Plusieurs pays et des organisations ont proposé de rémunérer les enseignants.

Le ministère de l'Éducation avait pourtant annoncé la reprise des cours mercredi pour les filles dans plusieurs provinces, sauf celles de Kandahar (Sud), berceau des talibans, qui devait rouvrir le mois prochain.

"Nous ne rouvrons pas les écoles pour faire plaisir à la communauté internationale, ni pour gagner la reconnaissance du monde", avait assuré à l'AFP le porte-parole Aziz Ahmad Rayan.

"Nous le faisons dans le cadre de notre responsabilité de fournir une éducation et des structures éducatives à nos élèves", a-t-il ajouté.

Les talibans avaient insisté sur le fait qu'ils voulaient prendre le temps afin de s'assurer que les filles âgées de 12 à 19 ans seraient bien séparées des garçons, et que les établissements fonctionneraient selon les principes islamiques.

Avant le volte-face des talibans, des filles interrogées par l'AFP à l'ouverture des écoles se disaient "heureuses" de revenir en classe et remerciaient même les talibans.

Vers 07H00 (02H30 GMT), plusieurs centaines d'élèves se pressaient à l'entrée du lycée Zarghona pour filles, l'un des plus grands établissements de ce type de la capitale.

Vêtues d'abayas noires ou colorées -- un large vêtement couvrant tout le corps -- ou de longs manteaux, avec un foulard souvent blanc couvrant leur tête, le bas du visage caché par un masque sanitaire, les adolescentes franchissaient la grande porte bleue du lycée.

"Quand je suis arrivée, j'ai vu que les portes de l'école étaient ouvertes et que toutes les élèves venaient, cela m'a rendue très heureuse, et puis je suis venue saluer mes professeurs", se réjouit auprès de l'AFP Sadaf, élève de 16 ans dans ce lycée.

"Nous pensions que nous n'aurions peut-être aucun progrès pour notre avenir. Pendant ces huit derniers mois, nous étions à la maison et nous avons essayé d'étudier nos livres. J'espère qu'avec l'Emirat islamique (nom du régime taliban), il y aura peut-être plus de développement", ajoute l'adolescente qui veut devenir médecin.

Des écoles dans d'autres provinces avaient ont aussi ouvert dans la matinée, comme dans le Panchir (Nord-est), à Kunduz (Nord) ou Hérat (Sud-Ouest), avant de refermer leurs portes.

"Aujourd'hui c'est une très belle journée", s'enthousiasmait Marjan, élève de première au lycée Gawharshad d'Hérat.

- "Affectées psychologiquement" -

"L'année dernière toutes les élèves ont été affectées psychologiquement, nous ne voulons vraiment pas que cela se répète", ajoute la jeune fille.

Cette rentrée des filles dans le secondaire suivait celle des garçons, et des filles mais uniquement dans le primaire, qui avaient eux été autorisés à reprendre les cours deux mois après la prise de Kaboul par les talibans, en août dernier.

En sept mois de gouvernance, les talibans ont imposé une multitude de restrictions aux femmes. Elles sont exclues de nombreux emplois publics, contrôlées sur la façon de s'habiller et interdites de voyager seules en dehors de leur ville.

Les islamistes ont aussi arrêté et détenu plusieurs militantes qui avaient manifesté pour les droits des femmes.

En raison de la pauvreté ou des conflits qui ont miné le pays, les élèves afghans ont souvent manqué des pans entiers de l'année scolaire. Certains poursuivent leur scolarité jusqu'à l'adolescence ou leurs vingt ans.

B.Martinez--TFWP