The Fort Worth Press - Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961

USD -
AED 3.673055
AFN 71.025985
ALL 86.762083
AMD 388.868144
ANG 1.80229
AOA 917.499262
ARS 1178.010402
AUD 1.56091
AWG 1.8025
AZN 1.712043
BAM 1.71838
BBD 2.002943
BDT 121.466383
BGN 1.717302
BHD 0.376881
BIF 2973.281671
BMD 1
BND 1.309998
BOB 6.907549
BRL 5.656697
BSD 0.999671
BTN 85.150724
BWP 13.648225
BYN 3.271568
BYR 19600
BZD 2.008127
CAD 1.38458
CDF 2878.999894
CHF 0.825799
CLF 0.024563
CLP 942.679574
CNY 7.29497
CNH 7.27421
COP 4214.92
CRC 505.37044
CUC 1
CUP 26.5
CVE 96.878775
CZK 21.91245
DJF 178.021833
DKK 6.562602
DOP 58.910097
DZD 132.514004
EGP 50.821397
ERN 15
ETB 133.816329
EUR 0.879305
FJD 2.256901
FKP 0.746656
GBP 0.74725
GEL 2.740408
GGP 0.746656
GHS 14.295693
GIP 0.746656
GMD 70.99956
GNF 8658.598194
GTQ 7.699235
GYD 209.77442
HKD 7.75844
HNL 25.942636
HRK 6.622505
HTG 130.805895
HUF 355.189992
IDR 16758.4
ILS 3.62369
IMP 0.746656
INR 85.13525
IQD 1309.65194
IRR 42112.502706
ISK 128.459921
JEP 0.746656
JMD 158.360167
JOD 0.709194
JPY 142.708978
KES 129.249741
KGS 87.450231
KHR 4002.03836
KMF 432.498286
KPW 900.101764
KRW 1435.664999
KWD 0.30635
KYD 0.833088
KZT 511.373521
LAK 21623.212599
LBP 89572.429547
LKR 299.461858
LRD 199.942891
LSL 18.550298
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.469282
MAD 9.273348
MDL 17.204811
MGA 4511.608496
MKD 54.050136
MMK 2099.785163
MNT 3572.381038
MOP 7.988121
MRU 39.577741
MUR 45.145196
MVR 15.409902
MWK 1733.476838
MXN 19.603198
MYR 4.327498
MZN 64.00024
NAD 18.550298
NGN 1603.880054
NIO 36.786962
NOK 10.378669
NPR 136.24151
NZD 1.67981
OMR 0.384995
PAB 0.999671
PEN 3.665166
PGK 4.141754
PHP 56.096005
PKR 280.838623
PLN 3.755049
PYG 8005.869096
QAR 3.644463
RON 4.37683
RSD 102.971863
RUB 81.749252
RWF 1429.042107
SAR 3.751033
SBD 8.354312
SCR 14.388635
SDG 600.499605
SEK 9.639406
SGD 1.30959
SHP 0.785843
SLE 22.701772
SLL 20969.483762
SOS 571.355773
SRD 36.850114
STD 20697.981008
SVC 8.747337
SYP 13001.961096
SZL 18.543884
THB 33.438965
TJS 10.556725
TMT 3.5
TND 2.990428
TOP 2.342098
TRY 38.43845
TTD 6.782788
TWD 32.2745
TZS 2687.500947
UAH 41.532203
UGX 3663.759967
UYU 42.093703
UZS 12944.520346
VES 86.54691
VND 26005
VUV 121.306988
WST 2.770092
XAF 576.326032
XAG 0.030056
XAU 0.000302
XCD 2.70255
XDR 0.715661
XOF 576.328564
XPF 104.781778
YER 245.102189
ZAR 18.544301
ZMK 9001.164141
ZMW 27.966701
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.0100

    874.73

    +0.23%

  • BEL20

    42.4600

    4375.21

    +0.98%

  • PX1

    -9.8500

    7564.26

    -0.13%

  • ISEQ

    147.0500

    10358.72

    +1.44%

  • OSEBX

    4.8400

    1472.35

    +0.33%

  • PSI20

    103.7800

    6976.74

    +1.51%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    30.7800

    2754.26

    +1.13%

  • N150

    21.2600

    3395.26

    +0.63%

Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961
Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961 / Photo: © AFP/Archives

Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961

Des perturbations conjoncturelles mais aussi une tendance de fond: la consommation mondiale de vin a de nouveau reculé en 2024, à son plus bas niveau depuis 1961, estime mardi l'Organisation internationale du vin (OIV) qui constate un manque de visibilité face aux incertitudes économiques.

Taille du texte:

Les achats de vin ont diminué de 3,3% par rapport à 2023, à 214,2 millions d'hectolitres (mhl), détaille l'OIV dans son rapport annuel, basé sur des chiffres officiels des Etats. Si cette estimation était confirmée, "ce serait le plus faible volume enregistré depuis 1961" (213,6 mhl).

A l'oeuvre, une demande en baisse sur des marchés clés comme les Etats-Unis et des prix moyens gonflés par de faibles volumes de production, la hausse des coûts et l'inflation générale: le consommateur paie son vin en moyenne 30% plus cher qu'en 2019-20.

C'est "la tempête parfaite", souligne Giorgio Delgrosso, responsable de la division statistiques de l'OIV.

La consommation est à la baisse depuis 2018 (-12%), avec notamment le recul des ventes en Chine, en dépit d'un rebond post-Covid en 2021.

"Au-delà des perturbations économiques et géopolitiques de court terme, il importe de prendre en compte les facteurs structurels de long terme qui contribuent aussi au déclin observé de la consommation", souligne l'organisation intergouvernementale créée il y a 101 ans: nouvelles préférences de consommation ou modes de vie...

En Europe, qui représente 48% des ventes, la consommation a baissé de 2,8% en 2024. Et en France, pays souvent associé au vin, la consommation diminue progressivement depuis des décennies et a encore reculé de 3,6% l'an dernier.

"Il y a une baisse générationnelle: on ne boit plus que dans un cadre festif et les jeunes consomment moins que leurs parents," rappelle auprès de l'AFP le caviste français Nicolas, qui estime toutefois qu' "on boit moins, mais mieux", avec une "augmentation du coût des produits".

L'Espagne et le Portugal comptent parmi les rares marchés européens où la consommation a crû, modestement.

Premier marché mondial, les Etats-Unis ont vu leur consommation régresser de 5,8%, à 33,3 mhl.

A terme, le repli de l'inflation promis pour 2026 par des économistes "va-t-il ramener la Chine et les Etats-Unis? Ou bien va-t-on se stabiliser sur des niveaux un peu plus bas? Ce sont les deux scénarios", difficiles à départager à ce stade, explique Giorgio Delgrosso.

"Il faut voir ce qui se passe côté Trump, côté commerce international, puisque (...) ça peut être une autre bombe", a-t-il aussi relevé.

- Récolte plus faible que prévu -

La production des viticulteurs a parallèlement reculé en 2024 à son plus bas niveau depuis plus de 60 ans, de 4,8% à 225,8 mhl.

C'est encore moins que les estimations les plus pessimistes publiées fin 2024, Espagne et Etats-Unis ayant abaissé leurs chiffres.

Les récoltes ont subi une surabondance de pluies dans certaines zones, de la sécheresse sur d'autres.

L'Europe (61% du total) présente la récolte la plus faible de ce siècle.

L'Italie retrouve la place de 1er producteur mondial, à 44 millions d'hectolitres; la production française tombe (-23%) à son plus faible niveau depuis 1957, mais reste 2e avec 36,1 mhl.

Arrivent ensuite l'Espagne (31 mhl), les Etats-Unis (21,1 mhl, en baisse de 17,2% du fait notamment de chaleurs extrêmes).

L'hémisphère Sud n'avait pas vu récolte aussi réduite depuis 20 ans.

Les effets d'une production en recul et de prix plus élevés, se sont faits sentir sur le commerce international, avec 99,8 mhl exportés, comme en 2023 mais 5% en deçà de la moyenne des cinq dernières années.

Ce recul en volume a cependant été compensé par une forte valeur à l'export: 35,9 milliards d'euros de vin ont été échangés l'an dernier, grâce à un prix moyen de 3,60 euros par litre, le même niveau record qu'en 2023.

L'Italie, premier exportateur mondial, a vu ses commandes croître, tirées notamment par les vins pétillants comme le Prosecco.

La surface cultivée a elle aussi continué à décliner. Mais cela "ne nous inquiète pas trop", note M. Delgrosso: ce peut être une réponse au marché mais aussi un signe d'efficacité améliorée, d'abandon de certaines zones ou encore l'effet de réglementations.

S.Jordan--TFWP