The Fort Worth Press - Italie: "Super Mario" reste... mais le casse-tête de la reprise aussi

USD -
AED 3.672995
AFN 67.732769
ALL 92.653778
AMD 386.383589
ANG 1.793612
AOA 912.489626
ARS 998.485306
AUD 1.539255
AWG 1.7975
AZN 1.639783
BAM 1.846296
BBD 2.009412
BDT 118.926471
BGN 1.853145
BHD 0.376896
BIF 2939.110734
BMD 1
BND 1.337959
BOB 6.877118
BRL 5.762794
BSD 0.995167
BTN 83.976834
BWP 13.577578
BYN 3.256459
BYR 19600
BZD 2.006013
CAD 1.402175
CDF 2870.000394
CHF 0.883198
CLF 0.035282
CLP 973.905977
CNY 7.239598
CNH 7.23997
COP 4397
CRC 506.839358
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.091342
CZK 23.94155
DJF 177.218297
DKK 7.0615
DOP 59.963561
DZD 133.378146
EGP 49.512403
ERN 15
ETB 123.19576
EUR 0.94666
FJD 2.270702
FKP 0.789317
GBP 0.79144
GEL 2.725022
GGP 0.789317
GHS 15.87354
GIP 0.789317
GMD 70.999724
GNF 8576.337427
GTQ 7.688967
GYD 208.211005
HKD 7.78349
HNL 25.139006
HRK 7.133259
HTG 130.736045
HUF 385.378976
IDR 15864.55
ILS 3.742695
IMP 0.789317
INR 84.42775
IQD 1303.760903
IRR 42092.503293
ISK 137.55014
JEP 0.789317
JMD 157.953365
JOD 0.7093
JPY 154.091011
KES 129.505074
KGS 86.494512
KHR 4021.485684
KMF 464.749692
KPW 899.999621
KRW 1392.530218
KWD 0.307496
KYD 0.829306
KZT 496.568521
LAK 21864.232378
LBP 89121.220417
LKR 289.952894
LRD 182.618875
LSL 18.023902
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.860688
MAD 9.964411
MDL 18.083469
MGA 4652.040932
MKD 58.271967
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.979723
MRU 39.679603
MUR 46.280006
MVR 15.460348
MWK 1725.746004
MXN 20.271039
MYR 4.472982
MZN 63.924936
NAD 18.023902
NGN 1667.790364
NIO 36.627616
NOK 11.039365
NPR 134.362934
NZD 1.699813
OMR 0.385022
PAB 0.995176
PEN 3.78284
PGK 4.003549
PHP 58.921029
PKR 276.467168
PLN 4.100931
PYG 7756.899506
QAR 3.629532
RON 4.7114
RSD 110.74098
RUB 100.455221
RWF 1367.129236
SAR 3.754156
SBD 8.36952
SCR 13.619172
SDG 601.495038
SEK 10.970275
SGD 1.339745
SHP 0.789317
SLE 22.650037
SLL 20969.504736
SOS 568.77183
SRD 35.405023
STD 20697.981008
SVC 8.708417
SYP 2512.529858
SZL 18.017219
THB 34.589515
TJS 10.589063
TMT 3.5
TND 3.145538
TOP 2.342103
TRY 34.575145
TTD 6.756285
TWD 32.4265
TZS 2653.981982
UAH 41.216346
UGX 3654.265512
UYU 42.678725
UZS 12750.752849
VES 45.734176
VND 25405
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 619.22752
XAG 0.031965
XAU 0.00038
XCD 2.70255
XDR 0.757089
XOF 619.224597
XPF 112.582719
YER 249.850093
ZAR 18.074725
ZMK 9001.19797
ZMW 27.443206
ZWL 321.999592
  • AEX

    -7.7000

    857.68

    -0.89%

  • BEL20

    -45.2800

    4108.42

    -1.09%

  • PX1

    -102.6300

    7175.84

    -1.41%

  • ISEQ

    -131.0800

    9578.84

    -1.35%

  • OSEBX

    -3.3200

    1438.56

    -0.23%

  • PSI20

    -77.6000

    6336

    -1.21%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -50.9900

    3259.98

    -1.54%

Italie: "Super Mario" reste...  mais le casse-tête de la reprise aussi
Italie: "Super Mario" reste... mais le casse-tête de la reprise aussi

Italie: "Super Mario" reste... mais le casse-tête de la reprise aussi

Les marchés sont soulagés, le pire a été évité, l'Italie n'a pas sombré dans le chaos politique: Mario Draghi reste aux commandes du gouvernement, grâce à la réélection à la présidence de Sergio Mattarella, garant de la stabilité, mais la tâche s'annonce immense.

Taille du texte:

L'acte II de la coalition hétéroclite au pouvoir rassemblant la quasi-totalité des partis a commencé lundi, sur fond de profonds clivages apparus lors de la recherche frénétique d'un nouveau président qui risquent de laisser des traces.

Le maintien au gouvernement de M. Draghi, qui faisait auparavant figure de favori de la présidentielle, est "une bonne nouvelle car il est le seul à pouvoir garantir l'unité de cette coalition", a déclaré à l'AFP l'économiste Carlo Cottarelli.

Mais "une coalition qui n'a pas réussi à se mettre d'accord sur un +nouveau+ président" et a dû supplier l'ancien de rester "pourra-t-elle mettre en oeuvre un programme économique extrêmement complexe, qui plus est dans une année préélectorale?", s'interroge-t-il.

Voici un tour d'horizon des principaux chantiers économiques:

- Craintes sur la croissance -

Après une année 2021 euphorique qui a vu la croissance économique rebondir de 6,5%, du jamais vu depuis des décennies, la déferlante du variant Omicron, la flambée des prix de l'énergie et les difficultés d'approvisionnement des entreprises gâchent la fête.

La croissance a connu un "fort ralentissement" au dernier trimestre de 2021, a averti la Banque d'Italie, qui a revu à la baisse sa prévision pour 2022, à 3,8% au lieu de 4%. Plus optimiste, le gouvernement table sur un taux "supérieur à 4%", après avoir misé sur 4,7% auparavant.

Le moral des entreprises est en berne, avec un indice de confiance enregistrant en janvier un plus bas depuis neuf mois. L'inflation a atteint 4,2% en 2021 et pèse sur les perspectives de croissance.

Confindustria, la principale organisation patronale, a sorti la calculette: la hausse des prix de l'énergie devrait amputer le PIB d'"au moins 0,8%" en 2022. Le coût de l'énergie pour les entreprises italiennes devrait exploser selon elle à 37 milliards d'euros cette année, contre 8 milliards en 2019.

- Un plan de relance à peine esquissé -

Pour stimuler la croissance, l'Italie peut compter sur le plan européen de relance censé favoriser la reprise post-Covid, dont elle est la principale bénéficiaire, avec 191,5 milliards d'euros sur la période 2021-2026.

Réputée pour utiliser à mauvais escient les fonds européens, l'Italie a atteint en 2021 la totalité des 51 objectifs convenus avec Bruxelles après avoir empoché un premier versement de 24,9 milliards d'euros en août. En 2022, la cadence monte à 100 objectifs, pour toucher 46 milliards d'euros.

Plusieurs réformes amorcées et réclamées de longue date par la Commission européenne sont encore en suspens, dont celles du cadastre des biens immobiliers jamais déclarés au fisc, des concessions balnéaires qui échappent à tout contrôle ou encore des retraites dans un pays confronté à une forte chute de la natalité.

Après des progrès "encourageants" en 2021, "le pays devra maintenir le cap" car "les conflits internes au sein de la majorité parlementaire baroque qui soutient Draghi pourraient rendre les prochaines étapes plus difficiles", prévient Gilles Moëc, économiste chez Axa.

- Une dette publique colossale -

Au fil des années, l'Italie a accumulé une dette colossale de près de 2.700 milliards d'euros, soit 153,5% du PIB fin 2021, le ratio le plus élevé de la zone euro derrière la Grèce et nettement au-dessus de la limite de 60% prévue par les règles de Maastricht.

Grâce à la croissance, l'Italie entrera dans un cercle vertueux qui lui permettra de "rembourser une dette viable", a assuré à plusieurs reprises M. Draghi.

Bruxelles a suspendu en 2020 les règles de discipline budgétaire, une mesure inédite prise en raison de la pandémie. Mais cette clémence ne pourra pas s'éterniser.

L'un des "avantages" du maintien de Mario Draghi est "qu'il sera à la table des négociations lorsqu'il s'agira de réécrire les règles budgétaires" du pacte de stabilité européen, estiment les analystes de Capital Economics.

J.P.Estrada--TFWP