The Fort Worth Press - Plusieurs rassemblements "pour l'emploi et l'industrie" en France

USD -
AED 3.67301
AFN 70.133986
ALL 94.635739
AMD 396.060417
ANG 1.799356
AOA 912.000328
ARS 1025.750228
AUD 1.606322
AWG 1.8
AZN 1.707292
BAM 1.8785
BBD 2.015848
BDT 119.310378
BGN 1.881012
BHD 0.377221
BIF 2952.312347
BMD 1
BND 1.356673
BOB 6.899102
BRL 6.736699
BSD 0.998415
BTN 84.985833
BWP 13.866398
BYN 3.267349
BYR 19600
BZD 2.009028
CAD 1.440215
CDF 2870.000091
CHF 0.90009
CLF 0.035853
CLP 989.289837
CNY 7.299302
CNH 7.306615
COP 4412.81
CRC 506.939442
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.90693
CZK 24.181053
DJF 177.720085
DKK 7.17704
DOP 60.817365
DZD 135.230016
EGP 50.922102
ERN 15
ETB 127.121932
EUR 0.96207
FJD 2.31865
FKP 0.791982
GBP 0.79828
GEL 2.810009
GGP 0.791982
GHS 14.676079
GIP 0.791982
GMD 72.000274
GNF 8628.919944
GTQ 7.690535
GYD 208.884407
HKD 7.767685
HNL 25.367142
HRK 7.172906
HTG 130.547952
HUF 394.470148
IDR 16210
ILS 3.67062
IMP 0.791982
INR 85.259401
IQD 1307.880709
IRR 42087.499359
ISK 139.629709
JEP 0.791982
JMD 155.558757
JOD 0.709303
JPY 157.332978
KES 129.039945
KGS 86.999662
KHR 4012.870384
KMF 466.124983
KPW 899.999441
KRW 1466.510146
KWD 0.30818
KYD 0.832061
KZT 517.226144
LAK 21834.509917
LBP 89407.001873
LKR 294.251549
LRD 181.712529
LSL 18.564664
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.901311
MAD 10.068386
MDL 18.420977
MGA 4709.215771
MKD 59.176293
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 7.98713
MRU 39.855929
MUR 47.060222
MVR 15.394963
MWK 1731.258704
MXN 20.171575
MYR 4.469499
MZN 63.903729
NAD 18.564664
NGN 1542.079927
NIO 36.738222
NOK 11.402235
NPR 135.977525
NZD 1.774402
OMR 0.38504
PAB 0.998415
PEN 3.717812
PGK 4.05225
PHP 58.047005
PKR 277.955434
PLN 4.10525
PYG 7786.582145
QAR 3.631177
RON 4.7877
RSD 112.526329
RUB 100.060146
RWF 1392.786822
SAR 3.754401
SBD 8.383555
SCR 14.257023
SDG 601.503157
SEK 11.07919
SGD 1.359155
SHP 0.791982
SLE 22.799
SLL 20969.503029
SOS 570.619027
SRD 35.058019
STD 20697.981008
SVC 8.736493
SYP 2512.530243
SZL 18.572732
THB 34.230338
TJS 10.922538
TMT 3.51
TND 3.183499
TOP 2.342102
TRY 35.28354
TTD 6.784805
TWD 32.751298
TZS 2421.168987
UAH 41.863132
UGX 3654.612688
UYU 44.441243
UZS 12889.593238
VES 51.57406
VND 25435
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 630.031215
XAG 0.033757
XAU 0.000381
XCD 2.70255
XDR 0.7655
XOF 630.031215
XPF 114.546415
YER 250.375005
ZAR 18.62393
ZMK 9001.204398
ZMW 27.630985
ZWL 321.999592
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

Plusieurs rassemblements "pour l'emploi et l'industrie" en France
Plusieurs rassemblements "pour l'emploi et l'industrie" en France / Photo: © AFP

Plusieurs rassemblements "pour l'emploi et l'industrie" en France

Des rassemblements et manifestations clairsemés "pour l'emploi et l'industrie" se tiennent jeudi dans plusieurs villes en France, avant la nomination d'un nouveau Premier ministre sommé de répondre à "l'urgence sociale" par la CGT, dans un contexte marqué par l'explosion des plans sociaux.

Taille du texte:

Les premiers cortèges de la journée semblaient quelque peu dégarnis, comme à Nantes, où 1.400 personnes, selon la préfecture, ont bravé un froid sec et mordant jeudi matin. Pour l'essentiel, il s'agissait de personnels du monde culturel dont les budgets locaux ont fortement baissé.

Parmi eux, Elodie Gauche, illustratrice de 41 ans, est venue "dénoncer les mesures d’économies qui vont avoir un impact direct sur la filière du livre et de l’édition dans la région".

Danielle Stervinou, ancienne vendeuse et retraitée de 73 ans, bat le pavé nantais pour défendre une revalorisation des petites retraites: "Je touche 759 euros par mois et avec l’inflation et les augmentations de toutes parts, j’ai l’impression que ma retraite ne cesse de régresser".

Plus tôt, Sophie Binet, leader de la CGT - deuxième centrale syndicale française -, avait annoncé "une journée de convergence avec la grève des cheminots contre le démantèlement du fret ferroviaire et celle des fonctionnaires qui demandent un budget à la hauteur des besoins" et exigent "un gouvernement qui réponde enfin à l'urgence sociale".

Côté rail, si un "trafic normal" est annoncé pour tous les TGV, de légères perturbations sont prévues pour les trains régionaux "avec en moyenne nationale huit trains sur dix". En Ile-de-France, les lignes les plus perturbées sont, comme souvent lors des grèves de cheminots, le RER D (un train sur trois en moyenne) et la ligne R du Transilien (un train sur cinq).

Les rassemblements, lancés par la CGT, rejointe par Solidaires et FSU, ont été initiés alors que les annonces de plans sociaux se succèdent dans les grandes entreprises (Auchan, Michelin, Vencorex, PPG...), chez des sous-traitants ou des petites structures, dans de nombreux secteurs (métallurgie, commerce, secteur public et associatif, banques et assurances, chimie...) un peu partout sur le territoire français.

La CGT avait dénombré le 27 novembre 286 plans sociaux. Elle en recense désormais 300, tout en reprenant les données du cabinet Altares qui comptabilise 300.000 emplois menacés ou supprimés.

- "Compliqué de se mobiliser" -

La leader de la CGT, présente aux côtés des salariés des Fonderies de Bretagne à Lorient (Morbihan), a regretté de nouveau "cette saignée industrielle (...) qui est le signe que la politique de l'offre est un naufrage". Elle a notamment appelé à "une action volontariste de l'Etat pour soutenir notre industrie", plaidant entre autres pour des "mesures permettant de baisser le prix de l'énergie" ou des mesures permettant aux salariés de "bloquer les licenciements".

Outre les 132 mobilisations qu'elle a initiées dans près de 80 départements, la centrale de Montreuil a encouragé, dès fin novembre, "les salariés à se mettre en grève et occuper leurs usines pour empêcher les licenciements".

Mais l'appel semble peu entendu par les salariés. "C'est compliqué de se mobiliser lorsqu'on sait qu'on n'a pas d'interlocuteurs en face", juge une source syndicale, sous couvert d'anonymat.

L'intersyndicale n'a pas pris position, divisée sur les stratégies à adopter, mais Solidaires et la FSU fonction publique ont rejoint le mouvement.

"Il n'est plus possible d'avoir la même politique tant vis-à-vis des agents de la fonction publique que des salariés qui subissent ces licenciements", relève Murielle Guilbert, codéléguée générale de Solidaires.

Force ouvrière a de son côté apporté son soutien à "toutes les initiatives et mobilisations déjà décidées" par ses troupes localement.

A Paris, où trois organisations syndicales (CGT, FSU et Solidaires) de la fonction publique ont décidé d'une nouvelle journée de mobilisation, une manifestation au départ de la place de la Bastille s'est élancée à 14 heures.

Dans la branche électrique et gazière, la grève est reconduite chez GRT Gaz dont les salariés s'étaient déjà fortement mobilisés il y a une semaine.

C.Dean--TFWP