The Fort Worth Press - "Je ne croyais pas qu'elle oserait": entre Barnier et Le Pen, un bras de fer au parfum de censure

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"Je ne croyais pas qu'elle oserait": entre Barnier et Le Pen, un bras de fer au parfum de censure
"Je ne croyais pas qu'elle oserait": entre Barnier et Le Pen, un bras de fer au parfum de censure / Photo: © AFP

"Je ne croyais pas qu'elle oserait": entre Barnier et Le Pen, un bras de fer au parfum de censure

Cèdera, cèdera pas... Entre Michel Barnier et Marine Le Pen, la négociation sur le budget a pris ces derniers jours des airs de jeu de dupes, une partie de poker menteur jouée par médias interposés mais aussi de vive voix. Jusqu'à la censure ?

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- Dimanche: les lignes rouges -

Fracture définitive ou réconciliation possible ? A la veille de l'examen définitif du budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée, le Premier ministre et la cheffe des députés du Rassemblement national lancent les grandes manoeuvres.

La censure "n'est pas inéluctable" si Michel Barnier "accepte de négocier", assure Marine Le Pen dans La Tribune Dimanche. La triple candidate à l'Elysée fixe ses lignes rouges: "Quitus sur la désindexation des pensions ou sur le non-déremboursement des médicaments."

Mais au même moment, le ministre du budget Laurent Saint-Martin semble affirmer dans Le Parisien que la négociation est terminée. "Revenir" sur l'accord trouvé entre sénateurs et députés sur ce budget, ce "serait s'asseoir sur le Parlement", clame le ministre.

Marine Le Pen s'agace: le gouvernement "a mis fin à la discussion", lance-t-elle à l'AFP. Première semonce pour Michel Barnier... Mais il "reste ouvert au dialogue", assure son entourage.

En coulisses en effet, l'échange n'est pas rompu. Mais la figure de proue du RN l'assume auprès de proches: il faudrait un retournement "spectaculaire" de Matignon pour qu'elle change d'avis.

- Lundi: le bras de fer -

Les heures de Michel Barnier sont comptées et le Savoyard le sait. A Matignon, c'est le branle-bas de combat.

Auprès de quelques ministres, la stratégie prend forme. Faut-il faire un dernier geste ? Une ultime concession ?

L'exécutif dispose d'un mince atout: reculer sur le déremboursement des médicaments est d'ordre réglementaire, il peut le faire sans modifier son texte de loi.

Fait rarissime, la cheffe de file RN est même citée nommément dans le communiqué d'annonce de Matignon.

Les deux négociateurs s'appellent, pour la deuxième fois déjà. Toujours aucune certitude, ni dans un sens ni dans l'autre.

Chacun se tourne alors vers ses troupes pour se décider: Marine Le Pen déjeune avec Jordan Bardella, Michel Barnier consulte les cadres de son "socle commun".

Soudain, Michel Barnier s'éclipse pour répondre à un appel décisif de la leader frontiste.

Un participant raconte. "Quand il est revenu, il était différent. Il nous a dit à un moment cette phrase – je pense que ce n'était pas une phrase calculée, je pense vraiment qu'elle était spontanée -: +je ne croyais pas qu'elle oserait+".

Michel Barnier a compris que Marine Le Pen ne cèdera pas. Selon plusieurs proches, elle vient de lui demander de reculer également sur la désindexation des retraites. Fin de la partie: le chef du gouvernement estime avoir été "au bout du dialogue".

- Mardi: le grand déballage -

Les positions semblent cristallisées. Le 49.3 est activé, les motions de censure déposées, et le RN promet de toutes les voter, quitte à s'allier avec la gauche.

Dans un dernier effort, les ministres se démultiplient sur les plateaux TV, à la radio, dans la presse. "Irresponsabilité", "bal des hypocrites", "pays en danger", "chaos", "crise économique"... Les formules ne manquent pas pour tenter de faire infléchir le RN.

La censure "rendra tout plus difficile et plus grave", lance Michel Barnier devant les députés. A 20h00 au JT, c'est les Français qu'il s'apprête à prendre à témoin.

En parallèle, les langues se délient. A mots couverts, les deux camp se rejettent la responsabilité de cet échec.

Quand le RN reproche au chef du gouvernement de l'avoir reçue trop tard, l'entourage du Premier ministre assure que sa "porte était ouverte" et que la "garde rapprochée" de Marine Le Pen a "refusé à trois reprises des opportunités de rencontres".

Réplique immédiate du parti à la flamme: la première prise de contact venait d'eux, dit-on, et datait de plus d'un mois.

Entre dépit et colère, le camp gouvernemental se prépare à la censure. Dans les couloirs du Parlement, certains espèrent encore un rebondissement de dernière minute. Fin de règne ou coup de tonnerre ? Il reste encore quelques heures.

T.Gilbert--TFWP