The Fort Worth Press - Les grévistes de Boeing votent sur un accord social, le troisième

USD -
AED 3.673036
AFN 68.269404
ALL 92.956973
AMD 388.970214
ANG 1.80242
AOA 912.495633
ARS 1002.268998
AUD 1.53735
AWG 1.7975
AZN 1.676319
BAM 1.85189
BBD 2.019297
BDT 119.514066
BGN 1.8473
BHD 0.376891
BIF 2953.764286
BMD 1
BND 1.339766
BOB 6.936028
BRL 5.775932
BSD 1.000114
BTN 84.459511
BWP 13.606537
BYN 3.27286
BYR 19600
BZD 2.015946
CAD 1.399685
CDF 2870.000059
CHF 0.88217
CLF 0.035282
CLP 973.489956
CNY 7.240601
CNH 7.241395
COP 4402.28
CRC 508.389516
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.406738
CZK 23.923027
DJF 178.08751
DKK 7.05766
DOP 60.230468
DZD 133.246028
EGP 49.508897
ERN 15
ETB 123.092474
EUR 0.946125
FJD 2.26765
FKP 0.789317
GBP 0.79124
GEL 2.725046
GGP 0.789317
GHS 15.931558
GIP 0.789317
GMD 71.000197
GNF 8619.367301
GTQ 7.721006
GYD 209.135412
HKD 7.783295
HNL 25.269148
HRK 7.133259
HTG 131.37836
HUF 385.874043
IDR 15869.65
ILS 3.751145
IMP 0.789317
INR 84.409396
IQD 1310.090805
IRR 42092.498027
ISK 138.040196
JEP 0.789317
JMD 158.619841
JOD 0.709304
JPY 154.091026
KES 129.249802
KGS 86.502368
KHR 4062.192258
KMF 464.749605
KPW 899.999621
KRW 1394.309925
KWD 0.30752
KYD 0.833436
KZT 496.278691
LAK 21928.26301
LBP 89560.165897
LKR 290.973478
LRD 182.017025
LSL 18.081923
LTL 2.95274
LVL 0.604889
LYD 4.87828
MAD 9.992236
MDL 18.176137
MGA 4674.83524
MKD 58.195179
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.017725
MRU 39.802672
MUR 46.27949
MVR 15.460255
MWK 1734.194355
MXN 20.254325
MYR 4.47302
MZN 63.924998
NAD 18.081923
NGN 1677.890221
NIO 36.804878
NOK 11.002305
NPR 135.135596
NZD 1.697361
OMR 0.385019
PAB 1.000114
PEN 3.795343
PGK 4.024202
PHP 58.877503
PKR 277.923701
PLN 4.10026
PYG 7788.961377
QAR 3.647347
RON 4.70937
RSD 110.727974
RUB 100.575503
RWF 1375.614283
SAR 3.754323
SBD 8.36952
SCR 13.586713
SDG 601.497801
SEK 10.964255
SGD 1.339555
SHP 0.789317
SLE 22.649632
SLL 20969.504736
SOS 571.54761
SRD 35.404981
STD 20697.981008
SVC 8.750982
SYP 2512.529858
SZL 18.077229
THB 34.567023
TJS 10.6309
TMT 3.5
TND 3.151187
TOP 2.342097
TRY 34.56185
TTD 6.791152
TWD 32.424501
TZS 2653.981977
UAH 41.288692
UGX 3682.38157
UYU 42.931134
UZS 12826.315441
VES 45.728625
VND 25405
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 621.124347
XAG 0.032105
XAU 0.000381
XCD 2.70255
XDR 0.760716
XOF 621.106703
XPF 112.923843
YER 249.850304
ZAR 18.092525
ZMK 9001.201083
ZMW 27.628589
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.3700

    861.98

    -0.39%

  • BEL20

    -36.9600

    4116.4

    -0.89%

  • PX1

    -48.7700

    7229.64

    -0.67%

  • ISEQ

    -95.1600

    9614.92

    -0.98%

  • OSEBX

    1.1500

    1442.97

    +0.08%

  • PSI20

    -53.8700

    6359.62

    -0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -14.2000

    2769.47

    -0.51%

  • N150

    -27.4800

    3283.2

    -0.83%

Les grévistes de Boeing votent sur un accord social, le troisième

Les grévistes de Boeing votent sur un accord social, le troisième

Et de trois! Les plus de 33.000 ouvriers grévistes de Boeing votent lundi sur un nouveau projet d'accord social prévoyant une hausse salariale très proche de leurs revendications, mais pas le rétablissement de l'ancien dispositif de retraite.

Taille du texte:

Le projet annoncé jeudi soir par l'IAM-District 751, branche du syndicat des machinistes (IAM) dans la région de Seattle (nord-ouest) qui négocie avec l'avionneur américain depuis mai, propose une hausse salariale de 38% sur les quatre ans de l'accord social. Le syndicat réclamait 40%.

La grève dure depuis le 13 septembre.

"Je pense que Boeing peut faire mieux. Ils peuvent nous rendre notre retraite et faire davantage en termes d'équilibre entre travail et vie personnelle", estimait Mike Corsetti, inspecteur qualité depuis treize ans chez Boeing, à la veille du week-end.

Comme beaucoup d'employés, il souhaite le rétablissement du dispositif avec pension de retraite à montant garanti - 42% des syndiqués actuels en disposaient -, supprimé par un accord social en 2014 au profit d'un dispositif par capitalisation.

Pour Boeing, ce rétropédalage est inconcevable car "excessivement cher".

Les nouvelles conditions vont-elles être suffisantes pour convaincre les irréductibles de ratifier ce texte? Une majorité simple est suffisante pour ce vote qui doit s'achever à 03H00 GMT mardi, avec un résultat attendu dans la soirée.

- "Ensemble" -

"Il est temps que nous nous retrouvions tous ensemble et que nous nous focalisions sur le rétablissement de l'entreprise pour produire les meilleurs avions du monde", a indiqué Kelly Ortberg, patron de Boeing depuis août, dans un message aux employés vendredi.

"Beaucoup de gens dépendent de nous", a-t-il plaidé. "Faites-en sorte de voter lundi".

Selon le président de l'IAM-District 751, Jon Holden, interrogé par le Seattle Times, Kelly Ortberg lui a indiqué qu'en cas de nouveau rejet, "la prochaine offre (serait) moins favorable" que celle actuellement sur la table.

Il s'agit de la quatrième offre faite par Boeing depuis début septembre, mais la troisième sur laquelle les membres sont appelés à voter.

La toute première, rejetée le 12 septembre par près de 95% des syndiqués qui ont aussi voté une grève immédiate, prévoyait une hausse de 25%. Boeing a ensuite hissé l'augmentation à 30%, puis 35% et, finalement, 38%.

Le groupe a également remis en place une prime annuelle (4% du salaire annuel), augmenté la prime de ratification (de 3.000 à 12.000 dollars désormais) et accru la contribution au plan de retraite par capitalisation.

Il a maintenu son engagement à fabriquer son prochain avion - attendu pour 2035 - dans la région de Seattle, berceau de Boeing, ce qui représente une garantie de dizaines de milliers d'emplois pour plusieurs décennies.

"Cette offre est plutôt assez bonne", estime Kamie Bryan, employée de Boeing depuis 18 ans et décidée à, cette fois, l'approuver. "Tous ceux à qui j'ai parlé depuis qu'elle est publique l'apprécient".

- Banque alimentaire -

Avec la grève, elle dit pouvoir "tenir financièrement jusqu'à décembre" mais "j'ai beaucoup de frères et soeurs syndiqués qui ont du mal", évoquant des recours à la banque alimentaire.

Les grévistes, sans assurance santé depuis fin septembre, perçoivent du syndicat 250 dollars par semaine, depuis la quatrième semaine de grève.

Les dirigeants syndicaux avaient recommandé la ratification de la première offre, arguant qu'il n'y avait aucune garantie d'obtenir davantage avec un débrayage, mais ils s'étaient abstenus pour le deuxième vote.

Cette fois-ci, Jon Holden, est très clair: "Vous pouvez, en toute confiance, déclarer victoire, voter en faveur de cet accord et en faire bénéficier les générations à venir", a-t-il écrit sur le site du syndicat.

Selon lui, la hausse salariale atteindra en réalité 43,65% à l'échéance du contrat puisque la rémunération de référence va augmenter d'année en année.

"Avec de la chance, ils vont l'approuver. Une hausse salariale de 38%, ils devraient sauter sur l'aubaine", a commenté lundi Michael O'Leary, patron de Ryanair, sur CNBC.

Gros client de Boeing, il estime que les retards de livraison et de certification (737 MAX 7 et 10) vont le priver de 15 millions de passagers en 2024 et 2025.

La fin de la grève est cruciale pour Boeing, en grandes difficultés financières car le mouvement social paralyse les deux usines produisant le 737 - son avion vedette -, le 777, le 767 et plusieurs programmes militaires.

Le géant de l'aéronautique, qui vient de publier sa pire perte trimestrielle en quatre ans, compte réduire ses effectifs mondiaux de 10% dans les prochains mois, et a lancé cette semaine une augmentation de capital géante d'au moins 21 milliards de dollars.

W.Matthews--TFWP