The Fort Worth Press - La France en sursis, échappe à la rétrogradation par Moody's

USD -
AED 3.673027
AFN 68.018868
ALL 92.613644
AMD 387.449175
ANG 1.795763
AOA 913.499323
ARS 1001.7217
AUD 1.53095
AWG 1.794475
AZN 1.730108
BAM 1.845077
BBD 2.011887
BDT 119.074348
BGN 1.843381
BHD 0.376913
BIF 2942.924528
BMD 1
BND 1.334811
BOB 6.910312
BRL 5.773196
BSD 0.99642
BTN 84.146376
BWP 13.556668
BYN 3.260849
BYR 19600
BZD 2.008491
CAD 1.39575
CDF 2869.99999
CHF 0.88289
CLF 0.035201
CLP 971.289477
CNY 7.241499
CNH 7.24032
COP 4392.39
CRC 506.509434
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.022604
CZK 23.862495
DJF 177.433962
DKK 7.038701
DOP 60.009434
DZD 133.244633
EGP 49.540984
ERN 15
ETB 122.638421
EUR 0.943541
FJD 2.26455
FKP 0.789317
GBP 0.78795
GEL 2.745007
GGP 0.789317
GHS 15.872492
GIP 0.789317
GMD 70.496256
GNF 8587.735849
GTQ 7.69238
GYD 208.365959
HKD 7.781965
HNL 25.176653
HRK 7.133259
HTG 130.896226
HUF 385.290442
IDR 15852
ILS 3.74324
IMP 0.789317
INR 84.411503
IQD 1305.270705
IRR 42104.999819
ISK 137.280067
JEP 0.789317
JMD 158.039227
JOD 0.709296
JPY 154.844022
KES 129.039687
KGS 86.499569
KHR 4047.169811
KMF 464.775029
KPW 899.999621
KRW 1391.810296
KWD 0.30745
KYD 0.83037
KZT 494.438732
LAK 21847.169811
LBP 89228.962264
LKR 289.90566
LRD 181.349912
LSL 18.013017
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.860377
MAD 9.955472
MDL 18.109434
MGA 4657.569139
MKD 58.061076
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.988227
MRU 39.656604
MUR 46.279692
MVR 15.449686
MWK 1727.838339
MXN 20.108102
MYR 4.467498
MZN 63.960334
NAD 18.015396
NGN 1674.809971
NIO 36.669811
NOK 10.972703
NPR 134.635849
NZD 1.690975
OMR 0.385006
PAB 0.996406
PEN 3.781379
PGK 4.009434
PHP 58.895026
PKR 276.90508
PLN 4.089713
PYG 7760.377358
QAR 3.633928
RON 4.695704
RSD 110.392074
RUB 100.564083
RWF 1370.578968
SAR 3.754175
SBD 8.36952
SCR 13.625855
SDG 601.505659
SEK 10.917403
SGD 1.337899
SHP 0.789317
SLE 22.598097
SLL 20969.504736
SOS 569.439334
SRD 35.538495
STD 20697.981008
SVC 8.718786
SYP 2512.529858
SZL 18.010462
THB 34.512502
TJS 10.591787
TMT 3.51
TND 3.139593
TOP 2.342101
TRY 34.472901
TTD 6.765974
TWD 32.440203
TZS 2647.964004
UAH 41.137364
UGX 3668.833313
UYU 42.773181
UZS 12779.124725
VES 45.784499
VND 25405
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 618.830278
XAG 0.032031
XAU 0.000379
XCD 2.70255
XDR 0.757928
XOF 618.830278
XPF 112.508373
YER 249.90124
ZAR 18.037497
ZMK 9001.186694
ZMW 27.526415
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.3700

    861.98

    -0.39%

  • BEL20

    -36.9600

    4116.4

    -0.89%

  • PX1

    -48.7700

    7229.64

    -0.67%

  • ISEQ

    -95.1600

    9614.92

    -0.98%

  • OSEBX

    1.1500

    1442.97

    +0.08%

  • PSI20

    -53.8700

    6359.62

    -0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -14.2000

    2769.47

    -0.51%

  • N150

    -27.4800

    3283.2

    -0.83%

La France en sursis, échappe à la rétrogradation par Moody's
La France en sursis, échappe à la rétrogradation par Moody's / Photo: © AFP/Archives

La France en sursis, échappe à la rétrogradation par Moody's

La France a échappé vendredi à une dégradation de la note de sa dette souveraine par Moody's, mais est désormais en sursis: l'agence a déploré la situation des comptes publics, et signalé qu'elle envisage une rétrogradation dans les mois à venir.

Taille du texte:

Moody's a maintenu la note de la France à Aa2, mais a dégradé la perspective, qui passe de stable à négative.

Cette décision "reflète le risque croissant que le gouvernement français soit peu susceptible de mettre en oeuvre des mesures qui empêcheraient des déficits budgétaires plus importants que prévu", a souligné Moody's dans son communiqué.

La décision de Moody's intervient en plein débat à l'Assemblée nationale sur l'effort de 60 milliards d'euros envisagé par le gouvernement dans son projet de budget pour 2025 afin de ramener le déficit public à 5% du PIB et tenter de reprendre le contrôle d'une dette colossale.

Le ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, Antoine Armand, a indiqué qu'il "prend note" de cette décision, et a affirmé que "la France dispose de forces économiques réelles" et est "capable de mener des réformes d'ampleur", dans une réaction transmise à l'AFP.

"Certaines (réformes) ont déjà produit des résultats probants en matière d'emploi ou d'attractivité économique pour notre pays. C'est avec cette même énergie que le gouvernement agira pour le redressement de nos finances publiques", a assuré le ministre.

- Risques accrus -

Moody's a déploré une détérioration budgétaire qui "dépasse (ses) attentes et contraste avec celle des gouvernements de pays de notation similaire".

L'agence de notation a relevé en outre des risques "accrus par un environnement politique et institutionnel qui n'est pas propice à une coalition autour de mesures politiques susceptibles d'améliorer durablement le solde budgétaire".

La note "Aa2" est l'équivalent de 18 sur une échelle de 20 niveaux de notation. Elle se situe un cran au-dessus des deux autres grosses agences, Fitch et S&P ("AA-").

La décision de Moody's intervient deux semaines après celle de Fitch, qui a placé la France sous "perspective négative" sans revoir sa note à la baisse.

L'agence S&P doit se prononcer quant à elle le 29 novembre. Elle avait abaissé en mai la note française de "AA" à "AA-".

- Deuxième poste budgétaire -

Pour l'heure, la dette française continue de séduire les investisseurs, mais ses taux d'intérêt sont désormais au niveau de ceux de pays comme le Portugal ou l'Espagne, réputés plus risqués.

"Notre dette est soutenable, elle est achetée, elle est financée, elle est regardée avec une certaine qualité. Si nous souhaitons que cela reste le cas dans le futur, il faut redresser nos comptes et réduire notre dépense publique", avait déclaré Antoine Armand jeudi, dans un entretien à l'AFP avant l'annonce de la décision de Moody's.

La charge de la dette est aujourd'hui le deuxième poste budgétaire derrière l'éducation, avec plus de 50 milliards d'euros, et elle pourrait devenir le premier d'ici à 2027. Cela réduit d'autant les marges de manœuvre financières.

Pour préserver la crédibilité de la France, le gouvernement souhaite en 2025 réduire les dépenses publiques, dont elle est championne en Europe, et augmenter les impôts des entreprises et des riches contribuables. Il peine cependant à convaincre une Assemblée nationale fragmentée, où il est minoritaire.

Le gouvernement entend ramener le déficit public de 6,1% du PIB en 2024 à 5% en 2025, et revenir dans les clous européens en 2029, avec 2,8%.

Alors que la croissance atteindrait 1,1% en 2025 comme cette année, partiellement pénalisée par les mesures de redressement, la dette publique continuerait de gonfler à presque 115% du PIB, quasi le double du maximum fixé à 60% par Bruxelles.

Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé la France à davantage de "clarté" sur ses économies.

S.Rocha--TFWP