The Fort Worth Press - La fermeture du col du Somport, coup de frein pour le transport transpyrénéen

USD -
AED 3.673026
AFN 68.336223
ALL 92.952742
AMD 389.056023
ANG 1.802401
AOA 910.981976
ARS 1002.688098
AUD 1.541568
AWG 1.794475
AZN 1.700971
BAM 1.853189
BBD 2.019292
BDT 119.512588
BGN 1.852902
BHD 0.376887
BIF 2953.87356
BMD 1
BND 1.343124
BOB 6.925599
BRL 5.773401
BSD 1.000123
BTN 84.370011
BWP 13.662442
BYN 3.272881
BYR 19600
BZD 2.0159
CAD 1.401355
CDF 2869.999963
CHF 0.884045
CLF 0.035237
CLP 972.340119
CNY 7.246905
CNH 7.252095
COP 4406.8
CRC 507.878753
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.480935
CZK 24.033997
DJF 178.090888
DKK 7.08437
DOP 60.320077
DZD 133.716126
EGP 49.729565
ERN 15
ETB 124.691764
EUR 0.949725
FJD 2.27385
FKP 0.789317
GBP 0.790485
GEL 2.744987
GGP 0.789317
GHS 15.876099
GIP 0.789317
GMD 70.503222
GNF 8620.836689
GTQ 7.720515
GYD 209.236659
HKD 7.78375
HNL 25.272653
HRK 7.133259
HTG 131.375726
HUF 389.190372
IDR 15906.9
ILS 3.737105
IMP 0.789317
INR 84.36535
IQD 1310.061874
IRR 42105.000262
ISK 138.190322
JEP 0.789317
JMD 158.522603
JOD 0.7093
JPY 155.183015
KES 129.509763
KGS 86.496537
KHR 4035.532394
KMF 464.77502
KPW 899.999621
KRW 1398.794948
KWD 0.30759
KYD 0.833448
KZT 496.799716
LAK 21960.278957
LBP 89568.10946
LKR 290.969044
LRD 181.016226
LSL 18.139326
LTL 2.95274
LVL 0.604889
LYD 4.879805
MAD 9.990998
MDL 18.201113
MGA 4681.814736
MKD 58.439955
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.018098
MRU 39.756673
MUR 46.296657
MVR 15.449706
MWK 1734.194967
MXN 20.270535
MYR 4.471503
MZN 63.959908
NAD 18.139326
NGN 1679.960217
NIO 36.802259
NOK 11.068345
NPR 134.993746
NZD 1.70475
OMR 0.385006
PAB 1.000038
PEN 3.795257
PGK 4.026152
PHP 58.932498
PKR 278.021073
PLN 4.123411
PYG 7832.324209
QAR 3.646967
RON 4.726635
RSD 111.113966
RUB 100.699052
RWF 1379.150243
SAR 3.754326
SBD 8.36952
SCR 13.637679
SDG 601.499504
SEK 11.03128
SGD 1.343465
SHP 0.789317
SLE 22.598872
SLL 20969.504736
SOS 571.550397
SRD 35.429665
STD 20697.981008
SVC 8.750651
SYP 2512.529858
SZL 18.129359
THB 34.633977
TJS 10.650868
TMT 3.51
TND 3.156713
TOP 2.342105
TRY 34.482973
TTD 6.771085
TWD 32.55203
TZS 2652.496938
UAH 41.239103
UGX 3690.648777
UYU 42.753589
UZS 12844.784294
VES 45.783636
VND 25425
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 621.539263
XAG 0.032134
XAU 0.000378
XCD 2.70255
XDR 0.760965
XOF 621.553987
XPF 113.003023
YER 249.896724
ZAR 18.131099
ZMK 9001.198808
ZMW 27.677759
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.1000

    858.84

    -0.36%

  • BEL20

    27.1700

    4143.48

    +0.66%

  • PX1

    -26.7500

    7202.93

    -0.37%

  • ISEQ

    50.9600

    9665.9

    +0.53%

  • OSEBX

    9.2300

    1452.15

    +0.64%

  • PSI20

    0.0000

    6359.69

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -14.2000

    2769.47

    -0.51%

  • N150

    -6.2400

    3277.08

    -0.19%

La fermeture du col du Somport, coup de frein pour le transport transpyrénéen
La fermeture du col du Somport, coup de frein pour le transport transpyrénéen / Photo: © AFP

La fermeture du col du Somport, coup de frein pour le transport transpyrénéen

Des pertes économiques "d'un million d'euros par semaine": dans les Pyrénées-Atlantiques, après de violentes intempéries en vallée d'Aspe, la fermeture pour plusieurs mois du col frontalier du Somport pénalise les entreprises locales, françaises comme espagnoles.

Taille du texte:

Les pluies diluviennes tombées dans la nuit du 7 au 8 septembre ont détruit vingt-cinq maisons, de nombreux véhicules mais aussi une partie de la RN 134, axe frontalier qui relie l'Espagne à la France par le col du Somport. Les travaux pour combler cette brèche, débutés le 11 octobre, doivent permettre de rouvrir la route à la circulation en janvier, espère la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.

D'ici là, le Col et son tunnel éponymes, situés sur un axe qui relie Pau à Saragosse, resteront fermés.

Chaque jour, entre 400 et 500 camions et environ 800 véhicules légers empruntent cette voie pyrénéenne dite "centrale", alternative aux passages majeurs que sont Biriatou, côté atlantique, et Le Perthus, côté méditerranéen.

Cette fermeture est synonyme d'un "important handicap", pour le secteur de la logistique, estime Octavio López, élu à la logistique et à la cohésion territoriale du gouvernement d'Aragon et président d'un groupement transfrontalier d'élus.

- Noeud logistique -

A moins de 200 kilomètres du col du Somport, Saragosse abrite sur plus de 13 kilomètres carrés le plus grand centre logistique d'Europe.

On y retrouve notamment le groupe Inditex, propriétaire de Zara, qui y a implanté son premier centre de distribution il y a 21 ans, mais aussi des entrepôts de Decathlon, sur 51.000 m2.

Depuis la plateforme, près de 600 entreprises expédient des marchandises et "beaucoup d'entre elles ont des connexions avec la France", dit encore l'élu.

Le Somport concentre aussi les flux touristiques entre les deux vallées frontalières d'Aspe et de Canfranc, et "alimente l'économie de nombreux commerces de villes aragonaises et du nord de la province de Huesca".

Depuis septembre, les élus espagnols ont estimé les pertes à un million d'euros par semaine, affirme Octavio López, qui s'inquiète de "la survie de nombreux commerces".

Ángel Gil, responsable d'un cluster logistique aragonais, baptisé Alia, juge que la situation "affecte gravement les entreprises tributaires de routes efficaces pour maintenir des opérations régulières".

Le détour par l'échangeur autoroutier de Biriatou, à 300 kilomètres de là, fait "grimper les coûts" et "génère des perturbations importantes à cause des retards que cela entraîne", notamment pour l'alimentation ou le transport de céréales.

"Là où les transporteurs pouvaient faire cinq voyages par semaine, ils n'en font plus que trois", résume Angel Gil.

- Convois agricoles -

Pressé des deux côtés de la frontière, le Département des Pyrénées-Atlantiques a mis en place des convois agricoles par la vallée voisine d'Ossau et son col secondaire du Pourtalet.

Sur cette route départementale, qui demeure interdite aux poids lourds, deux convois quotidiens sont organisés depuis dix jours, pour permettre la livraison de paille et de fourrage en provenance d'Espagne aux agriculteurs de la vallée et du piémont oloronais.

"Sans cette solution, il n'y aurait pas eu de livraison, parce que les transporteurs auraient tout simplement renoncé au trajet, au regard du coût supplémentaire du détour. Il n'était pas non plus supportable par les éleveurs", explique Guillaume Narbaïs Jaureguy, salarié de la Chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques.

"On ne peut pas les laisser tomber", renchérit Clément Servat, conseiller départemental. Après la paille et le fourrage, suivront des livraisons de maïs et des convois d'animaux, envoyés pour être engraissés en Espagne, précise l'élu.

Mais "les coupures de cet axe côté français sont courantes durant l'hiver, ce qui limite la portée de cette alternative", tempère l'Aragonais Octavio López.

Depuis plusieurs décennies, certains élus de deux côtés de la frontière militent pour la création de la Traversée centrale des Pyrénées (TCP), projet serpent de mer qui visait à créer un tunnel ferroviaire dédié au fret.

Clément Servat estime que cette "catastrophe" va peut-être permettre de "changer de paradigme" sur cet axe européen, liaison de montagne soumise aux aléas naturels, qui nécessite chaque année 6 millions d'euros d'entretien, injectés par l'Etat.

J.M.Ellis--TFWP