The Fort Worth Press - Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel

USD -
AED 3.67299
AFN 71.988544
ALL 95.450021
AMD 398.831079
ANG 1.794237
AOA 914.501055
ARS 1040.233898
AUD 1.615887
AWG 1.8
AZN 1.678687
BAM 1.898817
BBD 2.010058
BDT 120.959991
BGN 1.899648
BHD 0.376928
BIF 2945.171234
BMD 1
BND 1.363656
BOB 6.879545
BRL 6.0569
BSD 0.995515
BTN 86.155474
BWP 14.012349
BYN 3.257995
BYR 19600
BZD 1.999767
CAD 1.435855
CDF 2835.000213
CHF 0.912397
CLF 0.03648
CLP 1006.594095
CNY 7.331702
CNH 7.347015
COP 4286.45
CRC 501.735395
CUC 1
CUP 26.5
CVE 107.052359
CZK 24.5465
DJF 177.278111
DKK 7.24628
DOP 60.901434
DZD 135.931976
EGP 50.451099
ERN 15
ETB 126.297707
EUR 0.97123
FJD 2.33055
FKP 0.823587
GBP 0.819555
GEL 2.839813
GGP 0.823587
GHS 14.849693
GIP 0.823587
GMD 71.496617
GNF 8655.999697
GTQ 7.678566
GYD 208.279531
HKD 7.78966
HNL 25.480071
HRK 7.379548
HTG 129.96835
HUF 400.129899
IDR 16296.7
ILS 3.630245
IMP 0.823587
INR 86.48645
IQD 1310
IRR 42087.499033
ISK 140.729576
JEP 0.823587
JMD 155.908837
JOD 0.709399
JPY 157.363978
KES 129.496542
KGS 87.449511
KHR 4041.000047
KMF 478.225002
KPW 900.000111
KRW 1460.524973
KWD 0.30855
KYD 0.829604
KZT 527.888079
LAK 21819.999948
LBP 89550.000403
LKR 293.237025
LRD 186.666278
LSL 18.939802
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.95498
MAD 10.067046
MDL 18.716323
MGA 4705.00021
MKD 59.740398
MMK 3247.960992
MNT 3398.000107
MOP 7.983612
MRU 39.919824
MUR 46.920101
MVR 15.404988
MWK 1736.000254
MXN 20.53635
MYR 4.503499
MZN 63.878687
NAD 18.940275
NGN 1554.289949
NIO 36.729777
NOK 11.38531
NPR 137.84714
NZD 1.785571
OMR 0.384989
PAB 0.995524
PEN 3.773502
PGK 3.961973
PHP 58.675501
PKR 278.649977
PLN 4.142755
PYG 7844.507874
QAR 3.64075
RON 4.831304
RSD 113.737678
RUB 101.998058
RWF 1386.38
SAR 3.753641
SBD 8.475185
SCR 15.027582
SDG 600.99993
SEK 11.18646
SGD 1.36739
SHP 0.823587
SLE 22.703022
SLL 20969.49992
SOS 571.477447
SRD 35.104989
STD 20697.981008
SVC 8.710595
SYP 13001.999985
SZL 18.939777
THB 34.740497
TJS 10.881351
TMT 3.5
TND 3.220268
TOP 2.3421
TRY 35.499815
TTD 6.759158
TWD 33.049498
TZS 2515.000093
UAH 42.080057
UGX 3679.575926
UYU 43.776274
UZS 12913.46686
VES 53.896925
VND 25386
VUV 118.722008
WST 2.800827
XAF 636.839091
XAG 0.033527
XAU 0.000373
XCD 2.70255
XDR 0.767364
XOF 638.501938
XPF 119.000187
YER 249.014985
ZAR 18.926615
ZMK 9001.180379
ZMW 27.601406
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.1900

    888.14

    +0.36%

  • BEL20

    1.6800

    4202.44

    +0.04%

  • PX1

    11.8800

    7435.81

    +0.16%

  • ISEQ

    27.8500

    9632.92

    +0.29%

  • OSEBX

    4.5800

    1481.98

    +0.31%

  • PSI20

    36.9800

    6413.62

    +0.58%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    28.3600

    3250.63

    +0.88%

  • N150

    22.6100

    3299.87

    +0.69%

Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel
Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel / Photo: © AFP/Archives

Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel

Coup de théâtre dans l'affaire du 36 quai des Orfèvres. La cour d'assises du Val-de-Marne a acquitté en appel vendredi les deux policiers accusés du viol d'une touriste canadienne en 2014 au siège d'alors de la PJ parisienne.

Taille du texte:

Trois ans après leur condamnation en première instance à Paris à sept ans de prison, Antoine Quirin, 43 ans, et Nicolas Redouane, 52 ans, ont donc été déclarés innocents du viol d'Emily Spanton, 42 ans, et sont ressortis libres du palais de justice de Créteil.

Dans la salle d'audience, cet acquittement a été accueilli par les applaudissements des proches des deux accusés tandis que la plaignante a quitté le tribunal en larmes.

Le parquet avait requis la confirmation des peines prononcées en première instance. A l'énoncé du verdict, la cour n'a pas lu ses motivations.

"C'était un combat très dur, une audience très éprouvante. C'était difficile dans le contexte actuel de faire passer le message que lorsqu'on porte des accusations, elles doivent être établies et étayées", a réagi auprès de l'AFP Me Pascal Garbarini, un des avocats de M. Redouane.

"Ce qui a énormément joué, je pense, dans la décision, c'est l'incohérence de Mme Spanton qui à la fois se constitue partie civile et, en même temps, refuse de donner des explications sur les faits qu'elle dénonce", a-t-il ajouté.

"Je suis absolument satisfaite du résultat, après huit ans d'enfer mon client est enfin soulagé", a déclaré pour sa part Me Anne-Laure Compoint, une des avocates de M. Quirin.

Mercredi, le ministère public avait requis sept ans de prison contre ces deux anciens agents de la prestigieuse BRI (Brigade de recherche et d'intervention) qui n'avaient cessé de clamer leur innocence depuis le début de l'affaire.

Lors de la soirée du 22 avril 2014, Emily Spanton, touriste canadienne, avait fait la rencontre de plusieurs policiers de la BRI dans un pub irlandais situé en face du célèbre 36, quai des Orfèvres.

Alors que l'ambiance était au flirt, les agents avaient proposé une visite de leurs locaux à Mme Spanton, très alcoolisée ce soir-là. Elle en était ressortie en état de choc, en dénonçant un viol en réunion.

- "Le doute bénéficie aux accusés" -

Pendant trois semaines d'audience éprouvantes, la cour et les différentes parties s'étaient attelées à déterminer précisément ce qu'il s'était passé pendant environ une heure cette soirée-là, après le départ du pub.

Antoine Quirin expliquait avoir pénétré digitalement - et de manière consentie - Emily Spanton dans la voiture qu'il conduisait pour la ramener dans ses bureaux du "36".

Nicolas Redouane, lui, déclarait avoir reçu une fellation, toujours consentie, avant que Mme Spanton ne se "vexe" en raison d'une panne sexuelle de sa part.

La partie civile, elle, niait l'existence de ces rapports et expliquait avoir été violée par ces deux hommes dans leurs bureaux.

Les deux versions avaient évolué au fil du temps et des déclarations, les deux hommes expliquant avoir eu peur que leurs affaires extra-conjugales soient médiatisées.

Lors de son passage à la barre il y a deux semaines, Emily Spanton avait expliqué ses incohérences par son alcoolisation ce soir-là et le travail thérapeutique qu'elle mène pour "oublier" les fait qu'elle décrit.

"Lorsqu'ils étaient au pub, ils ne voulaient pas violer Emily Spanton", avait estimé l'avocat général Christophe Auger lors de son réquisitoire. "Ils pensaient pouvoir avoir une relation sexuelle consentie avec elle. Mais elle ne veut pas. Alors on lui sert un verre de whisky pour forcer son consentement. Et il se passe ce qu'il se passe".

Jeudi, lors de leurs plaidoiries, les avocats de la défense avaient demandé l'acquittement pour leurs clients, remettant en cause la "crédibilité" d'Emily Spanton et en pointant du doigt des déclarations "évolutives" et des "mensonges" de sa part.

"Le doute bénéficie aux accusés, c'est l'application de la loi pénale", a réagi auprès de l'AFP Me Mario Stasi, l'un des avocats de la partie civile.

Cette décision marque probablement la fin d'une longue épopée judiciaire. Les deux policiers avaient d'abord bénéficié d'un non-lieu, avant que la chambre de l'instruction de la cour d'appel ne les renvoie devant les assises à Paris où ils avaient été condamnés en 2019. Le procès en appel qui vient de s'achever avait été renvoyé en deux fois.

L.Holland--TFWP