The Fort Worth Press - Des dizaines de milliers de manifestants réclament des hausses de salaires

USD -
AED 3.67298
AFN 73.973024
ALL 94.435692
AMD 398.985484
ANG 1.792566
AOA 914.497529
ARS 1046.276101
AUD 1.593875
AWG 1.8
AZN 1.689851
BAM 1.878924
BBD 2.008339
BDT 121.095382
BGN 1.877865
BHD 0.376917
BIF 2942.798136
BMD 1
BND 1.352769
BOB 6.872964
BRL 6.036199
BSD 0.994596
BTN 86.08704
BWP 13.843656
BYN 3.255036
BYR 19600
BZD 1.997963
CAD 1.43289
CDF 2835.000125
CHF 0.905785
CLF 0.036378
CLP 1003.779945
CNY 7.27145
CNH 7.277815
COP 4310.45
CRC 499.654152
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.933384
CZK 24.128009
DJF 177.12131
DKK 7.15836
DOP 61.022941
DZD 134.691133
EGP 50.314602
ERN 15
ETB 124.70473
EUR 0.959385
FJD 2.31275
FKP 0.823587
GBP 0.810075
GEL 2.850194
GGP 0.823587
GHS 15.0503
GIP 0.823587
GMD 72.498351
GNF 8597.089477
GTQ 7.676123
GYD 208.10076
HKD 7.788555
HNL 25.317866
HRK 7.379548
HTG 129.838315
HUF 395.805032
IDR 16202.6
ILS 3.543915
IMP 0.823587
INR 86.420499
IQD 1303.007013
IRR 42087.505244
ISK 139.960209
JEP 0.823587
JMD 156.766675
JOD 0.709301
JPY 155.791505
KES 129.25021
KGS 87.449873
KHR 4007.070736
KMF 479.150008
KPW 900.000111
KRW 1434.634977
KWD 0.30822
KYD 0.828898
KZT 521.173984
LAK 21711.01931
LBP 89070.620899
LKR 295.80171
LRD 195.945816
LSL 18.54339
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.898528
MAD 9.985109
MDL 18.629853
MGA 4662.266671
MKD 59.037174
MMK 3247.960992
MNT 3398.000107
MOP 7.977616
MRU 39.407447
MUR 46.470116
MVR 15.405041
MWK 1724.740852
MXN 20.580298
MYR 4.440502
MZN 63.89843
NAD 18.543568
NGN 1550.389965
NIO 36.597666
NOK 11.27638
NPR 137.736148
NZD 1.76347
OMR 0.384936
PAB 0.99463
PEN 3.715577
PGK 4.050263
PHP 58.402011
PKR 277.304788
PLN 4.077145
PYG 7884.333646
QAR 3.625935
RON 4.773898
RSD 112.351044
RUB 98.518888
RWF 1394.452931
SAR 3.751679
SBD 8.468008
SCR 14.615119
SDG 600.999994
SEK 10.983501
SGD 1.353365
SHP 0.823587
SLE 22.74977
SLL 20969.49992
SOS 568.444918
SRD 35.105012
STD 20697.981008
SVC 8.703045
SYP 13001.999985
SZL 18.539369
THB 33.819867
TJS 10.841772
TMT 3.5
TND 3.180067
TOP 2.342105
TRY 35.653401
TTD 6.754731
TWD 32.740503
TZS 2507.501708
UAH 41.911885
UGX 3675.20996
UYU 43.731386
UZS 12914.909356
VES 55.230623
VND 25175
VUV 118.722008
WST 2.800827
XAF 630.17648
XAG 0.032389
XAU 0.000363
XCD 2.70255
XDR 0.766349
XOF 630.167399
XPF 114.575027
YER 248.999928
ZAR 18.49189
ZMK 9001.207555
ZMW 27.675784
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.5700

    918.18

    +0.39%

  • BEL20

    -3.4100

    4264.74

    -0.08%

  • PX1

    73.0400

    7843.71

    +0.94%

  • ISEQ

    -17.8700

    9908.71

    -0.18%

  • OSEBX

    8.9100

    1494.23

    +0.6%

  • PSI20

    -14.4500

    6554.27

    -0.22%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -37.0200

    3126.87

    -1.17%

  • N150

    3.3800

    3381.03

    +0.1%

Des dizaines de milliers de manifestants réclament des hausses de salaires

Des dizaines de milliers de manifestants réclament des hausses de salaires

"Tout augmente, sauf nos salaires!": plusieurs dizaines de milliers d'employés du privé, fonctionnaires, retraités ou lycéens ont manifesté jeudi en France pour réclamer des hausses de salaires dans un contexte de retour en force de la question du pouvoir d'achat, à quelques semaines de la présidentielle.

Taille du texte:

Cette journée, à l'appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires et de plusieurs organisations de jeunesse, "est la convergence de toutes les mobilisations" depuis plusieurs semaines "dans tous les secteurs", a souligné le numéro un de la CGT, Philippe Martinez. La centrale de Montreuil a cité l'industrie, l'agro-alimentaire, le commerce ou la fonction publique.

 

"Plus de 150.000" personnes se sont mobilisées lors de 170 manifestations et rassemblements, selon la CGT. La précédente journée de mobilisation nationale interprofessionnelle, le 5 octobre, avait réuni 85.400 personnes selon le ministère de l'Intérieur, plus de 160.000 selon la CGT.

A Paris, le cortège - fort de 20.000 participants, selon la CGT -, s'est élancé peu après 14H00 de la place de la Bastille en direction de Bercy, derrière une banderole proclamant: "Augmentation générale des salaires, des retraites, des minimas sociaux, c'est l'urgence".

Des personnalités politiques étaient présentes, à l'instar de Jean-Luc Mélenchon (LFI), Yannick Jadot (EELV) et Fabien Roussel (PCF), à l'heure où les sondages mettent en tête des préoccupations des électeurs la question du pouvoir d'achat.

A Marseille, dans la matinée, plusieurs milliers de personnes (2.500, selon la préfecture de police) ont défilé depuis le Vieux-Port, tandis qu'à Lyon, ils étaient environ 1.500 (police) dans un froid glacial.

Ils étaient aussi un millier à Saint-Etienne, selon la police, 2.500 d'après la CGT, entre 1.500 (police) et 2.500 (syndicats) à Rennes et 1.750 à Bordeaux (préfecture).

A Lille, plusieurs centaines de personnes se sont également réunies, sous la bruine, tandis qu'à Calais, ils étaient 150 à 200.

A Strasbourg, plusieurs centaines de personnes (600 selon la préfecture, 700 selon les organisateurs) manifestaient aussi dans l'après-midi, et environ 500 à Besançon, derrière une banderole "Notre pouvoir d'achat part en fumée. Ras-le-bol !". Ils étaient encore quelque 600 à Dijon, tandis qu'en Corse, la mobilisation était faible, avec environ 150 personnes à Bastia, selon les autorités.

- "Comme des dominos" -

Les enseignants, déjà dans la rue les 13 et 20 janvier pour protester contre la gestion de la crise sanitaire du Covid-19, étaient présents dans les différents cortèges, avec des pancartes ciblant leur ministre Jean-Michel Blanquer, comme: "Des salaires pour aller à Ibiza en hiver". En fin de matinée, le ministère a fait état de 8 à 9% de grévistes dans le premier et le second degré.

"Gros ras-le-bol", des profs qui sont "à bout" ou qui tombent "comme des dominos": de Paris à Marseille en passant par Strasbourg, leur colère se faisait entendre.

Hors éducation, le taux de grévistes dans la fonction publique d'Etat était évalué à environ 2,6% à la mi-journée, selon le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques.

Les syndicats demandent une augmentation du Smic et du point d'indice des fonctionnaires, et plus généralement de tous les salaires, allocations et pensions de retraite, dans un contexte de forte inflation (+2,8% sur un an en décembre) et de dividendes record.

"Il y a des déclarations de bonnes intentions de la part du gouvernement mais on voit que dans les branches ça coince". (...) Les salariés demandent leur dû", a estimé M. Martinez.

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a souligné pour sa part sur CNews jeudi que le gouvernement était "très attentif au pouvoir d'achat depuis le début du quinquennat".

Et le Premier ministre doit recevoir les partenaires sociaux pour des entretiens bilatéraux d'ici mi-février, a-t-on appris auprès de Matignon. Outre des sujets comme l'avancement de l'agenda social, seront évoqués "les sujets de préoccupation des partenaires sociaux".

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, martèle lui aussi la nécessité de revaloriser les salaires, appelant le patronat à comprendre que "maintenant il faut rendre un peu". Mais le premier syndicat français n'a pas joint ses forces à l'intersyndicale jeudi, et décidé d'organiser le 3 février "une marche des travailleurs essentiels".

Les organisateurs de la mobilisation de jeudi décideront vendredi de la suite du mouvement, lors d'une réunion à laquelle participeront l'Unsa et la CFE-CGC.

sl-chl-burs/cel/swi

A.Williams--TFWP