The Fort Worth Press - Ukraine: de nouveaux pourparlers suscitent l'espoir, malgré l'extension du conflit

USD -
AED 3.67275
AFN 70.964444
ALL 91.503148
AMD 392.740231
ANG 1.802031
AOA 914.499323
ARS 1066.269703
AUD 1.590078
AWG 1.8
AZN 1.676319
BAM 1.801311
BBD 2.018844
BDT 121.489259
BGN 1.80283
BHD 0.376933
BIF 2962.731003
BMD 1
BND 1.335845
BOB 6.909478
BRL 5.808504
BSD 0.999936
BTN 87.024237
BWP 13.697381
BYN 3.272285
BYR 19600
BZD 2.008446
CAD 1.439745
CDF 2875.999971
CHF 0.884605
CLF 0.024524
CLP 941.059972
CNY 7.23785
CNH 7.248025
COP 4112.55
CRC 499.461212
CUC 1
CUP 26.5
CVE 101.55606
CZK 23.059845
DJF 178.060428
DKK 6.86917
DOP 62.656861
DZD 133.482482
EGP 50.651204
ERN 15
ETB 131.368206
EUR 0.92078
FJD 2.297299
FKP 0.771222
GBP 0.77263
GEL 2.774997
GGP 0.771222
GHS 15.498892
GIP 0.771222
GMD 72.000034
GNF 8647.438879
GTQ 7.708779
GYD 209.19084
HKD 7.772145
HNL 25.571832
HRK 6.935299
HTG 131.134556
HUF 367.547498
IDR 16396.8
ILS 3.658925
IMP 0.771222
INR 86.962751
IQD 1309.859868
IRR 42100.00021
ISK 134.530496
JEP 0.771222
JMD 157.741316
JOD 0.709099
JPY 147.935502
KES 129.450331
KGS 87.450209
KHR 4007.349724
KMF 451.849551
KPW 900.035334
KRW 1455.984996
KWD 0.308198
KYD 0.833245
KZT 498.32146
LAK 21650.17292
LBP 89591.298221
LKR 295.320372
LRD 199.980659
LSL 18.391195
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.814162
MAD 9.699242
MDL 17.788543
MGA 4678.728823
MKD 56.650847
MMK 2098.885719
MNT 3470.094542
MOP 8.004476
MRU 39.727384
MUR 45.079422
MVR 15.409753
MWK 1733.816561
MXN 20.085023
MYR 4.43802
MZN 63.89969
NAD 18.391365
NGN 1544.670131
NIO 36.794334
NOK 10.67929
NPR 139.236671
NZD 1.75305
OMR 0.385008
PAB 0.99994
PEN 3.661474
PGK 4.037743
PHP 57.377051
PKR 279.969054
PLN 3.85345
PYG 7923.445681
QAR 3.644343
RON 4.5826
RSD 107.830186
RUB 86.348055
RWF 1423.341362
SAR 3.750547
SBD 8.411149
SCR 14.373737
SDG 601.000089
SEK 10.181395
SGD 1.335715
SHP 0.785843
SLE 22.830167
SLL 20969.508457
SOS 571.399625
SRD 36.265501
STD 20697.981008
SVC 8.748751
SYP 13002.005102
SZL 18.385363
THB 33.751028
TJS 10.89896
TMT 3.51
TND 3.087593
TOP 2.3421
TRY 36.612018
TTD 6.791494
TWD 32.969502
TZS 2644.99997
UAH 41.518575
UGX 3662.838354
UYU 42.421312
UZS 12936.381847
VES 64.811682
VND 25510
VUV 123.397945
WST 2.833429
XAF 604.148265
XAG 0.02986
XAU 0.000337
XCD 2.70255
XDR 0.749193
XOF 604.142701
XPF 109.838595
YER 246.749918
ZAR 18.3508
ZMK 9001.202862
ZMW 28.592086
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.2600

    897.97

    -0.14%

  • BEL20

    -21.9300

    4364.41

    -0.5%

  • PX1

    -51.1300

    7938.21

    -0.64%

  • ISEQ

    -84.5400

    10754.25

    -0.78%

  • OSEBX

    22.0700

    1493.27

    +1.5%

  • PSI20

    -41.2600

    6722

    -0.61%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -32.1400

    2714.63

    -1.17%

  • N150

    -18.6100

    3427.71

    -0.54%

Ukraine: de nouveaux pourparlers suscitent l'espoir, malgré l'extension du conflit
Ukraine: de nouveaux pourparlers suscitent l'espoir, malgré l'extension du conflit

Ukraine: de nouveaux pourparlers suscitent l'espoir, malgré l'extension du conflit

Un nouveau round de pourparlers russo-ukrainiens a été prolongé jusqu'à mardi, faible lueur d'espoir alors que l'offensive russe contre l'Ukraine s'élargissait lundi à l'ensemble du pays, jetant sur les routes de l'exil près de trois millions de personnes.

Taille du texte:

Au 19e jour de l'invasion de l'Ukraine lancée par Vladimir Poutine, le Kremlin a même évoqué "la possibilité de prendre sous contrôle total (les) grandes villes qui sont déjà encerclées". Ce qui impliquerait un assaut militaire majeur, vu la farouche résistance ukrainienne.

Ces derniers jours, les combats se sont intensifiés autour de Kiev, presque entièrement encerclée, qui s'est vidée de plus de la moitié de ses trois millions d'habitants.

A la périphérie nord-ouest de Kiev, théâtre de violents combats depuis plusieurs jours, un premier journaliste étranger, l'Américain Brent Renaud, est mort dimanche, atteint à la nuque par une balle d'origine incertaine.

La capitale est "une ville en état de siège", a estimé dimanche un conseiller du président ukrainien.

A Donetsk, les séparatistes prorusses soutenus par Moscou, qui tiennent ce centre industriel de l'est de l'Ukraine depuis 2014, ont affirmé qu'une frappe de l'armée ukrainienne avait visé le centre-ville, faisant au moins 16 morts selon le "ministère" local de la Santé et 23 morts selon le puissant Comité d'enquête russe.

Les séparatistes ont publié des photos montrant des corps ensanglantés gisant dans une rue, au milieu de débris.

L'armée ukrainienne a fermement démenti avoir tiré un missile sur Donetsk. "Il s'agit définitivement d'un missile russe ou d'un autre type de munition", a déclaré le porte-parole de l'armée ukrainienne Leonid Matioukine lors d'un point-presse.

Dans la région voisine de Lougansk, où les séparatistes prorusses ont également fondé une "république populaire" depuis 2014, toute la partie qui restait sous contrôle ukrainien jusqu'à l'invasion le 24 février, est désormais "sous les bombardements", a indiqué son chef militaire ukrainien, Serguïi Gaïdai.

Il a accusé les Russes de frapper "habitations, hôpitaux, écoles, réseaux d'eau, de gaz et d'électricité", ainsi que les trains évacuant vers l'ouest les civils, au rythme de quelque 2.000 personnes par jour.

- "Plus aucun endroit sûr" -

Plus à l'ouest, dans une autre grande ville industrielle, Dnipro, où se réfugiaient jusqu'ici les civils arrivant de Kharkiv ou Zaporojie, les sirènes d'alerte ont retenti lundi pendant cinq heures d'affilée, pour la première fois depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

Si la ville n'a finalement pas été touchée, "il n'y a plus aucun endroit sûr", a témoigné à l'AFP Yilena, 38 ans, arrivée de Zaporojie début mars.

La Russie resserre aussi son étau dans le sud du pays. Ses forces navales ont "établi un blocus à distance de la côte ukrainienne de la mer Noire", selon le ministère britannique de la Défense.

La situation reste dramatique dans le port stratégique de Marioupol (sud-est), assiégé par les Russes. Pour la première fois depuis des jours, un convoi de quelque 160 voitures a cependant pu quitter la ville lundi en direction de Zaporojie, selon la municipalité.

Des milliers d'habitants y vivent terrés dans des caves, privés d'eau, d'électricité, de chauffage. Plus de 2.187 habitants ont péri à Marioupol depuis le 24 février, selon la municipalité.

La guerre gagne aussi l'ouest du pays, jusqu'ici plutôt calme. Des bombardements avaient déjà fait 35 morts dimanche sur la base militaire de Yavoriv, proche de la Pologne, pays membre de l'Otan et de l'Union européenne, et proche de Lviv, ville refuge de milliers de déplacés.

Lundi, neuf personnes sont mortes dans une frappe contre une tour de télévision près de Rivne, non loin de Loutsk où un aérodrome militaire avait déjà été touché samedi, selon un premier bilan des autorités locales.

Les dirigeants ukrainiens ne cessent d'appeler l'Otan à instaurer une zone d'exclusion aérienne au-dessus du pays, mais l'Alliance refuse, de crainte d'être entraînée dans la guerre.

Au total, plus de 2,8 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, selon le dernier décompte publié lundi par l'ONU, qui recense aussi environ 2 million de déplacés à l'intérieur du pays.

- Rencontre Poutine-Zelensky? -

C'est dans ce contexte qu'ont repris lundi, par visioconférence, des pourparlers entre délégations russe et ukrainienne.

En début d'après-midi, le président Zelensky, qui n'y participe pas directement, qualifiait les négociations de "difficiles".

"Nous devons tenir bon et nous battre pour gagner, pour parvenir à une paix que les Ukrainiens méritent, une paix honnête avec des garanties de sécurité pour notre Etat, pour notre peuple. Et pour les mettre par écrit lors de négociations, de difficiles négociations", a-t-il déclaré dans une vidéo.

Vers 16H00 locales, le chef des négociateurs ukrainiens Mykhaïlo Podoliak annonçait une "pause technique" et une reprise des pourparlers mardi.

Après trois tours de discussions en présentiel au Bélarus, puis une rencontre jeudi en Turquie des chefs de la diplomatie russe et ukrainien, les deux parties s'étaient montrées dernièrement plus optimistes.

Un négociateur russe avait évoqué dimanche soir des "progrès significatifs" et "des documents à signer" en préparation.

Vendredi, Vladimir Poutine avait évoqué des "avancées", puis Zelensky samedi une approche nouvelle, "fondamentalement différente", de Moscou dans les négociations.

Pour le chef de l'Etat ukrainien, sa délégation a "une tâche claire: tout faire pour assurer une rencontre des présidents."

Signe que les marchés veulent croire à une percée: les prix du pétrole ont reculé sur les marchés lundi, le baril de brut WTI repassant brièvement sous la barre des 100 dollars, après avoir dépassé les 130 dollars la semaine dernière.

Retenu par les pourparlers, M. Zelensky, qui multiplie les interventions en visioconférence devant des forums occidentaux, a chargé son Premier ministre Denys Chmygal d'intervenir devant les membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.

M. Chmygal les a appelés à décider "l'expulsion immédiate" de la Russie de cette organisation paneuropéenne de défense des droits humains, ce qui serait une première dans son histoire.

En attendant l'issue des négociations, le risque d'un élargissement du conflit est dans tous les esprits.

Le conseiller à la sécurité nationale du président américain joe Biden, Jake Sullivan, rencontrait lundi dans la plus grande discrétion Yang Jiechi, le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie.

La Maison Blanche s'inquiète d'une possible assistance de Pékin à Moscou.

Bien que prévus de longue date, des exercices de l'Otan, "Cold Response 2022", ont aussi démarré lundi en Norvège, qui testeront avec une urgence nouvelle la capacité de ses membres à porter secours à l'un d'eux.

Quelque 30.000 soldats, 200 avions et une cinquantaine de navires de 27 nations seront mobilisés dans l'Arctique.

- Nouvelles sanctions

Pour l'instant, les Occidentaux utilisent avant tout l'arme économique contre la Russie.

L'Union européenne devait annoncer lundi après-midi un quatrième train de sanctions, pour les étendre à de nouveaux oligarques russes, dont le milliardaire Roman Abramovitch, propriétaire du club anglais de football de Chelsea, ont indiqué des diplomates à l'AFP.

Auparavant, 862 personnes et 53 entités russes figuraient déjà sur cette liste noire qui interdit l'entrée sur le territoire de l'UE et permet la saisie de leurs avoirs.

Alors que les sanctions précédentes ont déjà gelé quelque 300 milliards de dollars de réserves que détient la Russie à l'étranger, Moscou a accusé l'Occident de vouloir provoquer un défaut de paiement "artificiel" de la Russie.

"Les déclarations selon lesquelles la Russie ne peut remplir ses obligations concernant sa dette publique ne correspondent pas à la réalité", a estimé lundi le ministère russe des Finances.

La Russie pourrait avoir du mal à honorer plusieurs échéances de paiement de dettes en devises étrangères courant mars-avril. Ravivant le souvenir de son humiliant défaut de 1998.

Le bras-de-fer économique russo-occidental a des effets très concrets sur la population russe: dernier en date, le réseau social Instagram, propriété du groupe américain Meta, est devenu inaccessible en Russie lundi.

Moscou, qui accuse Meta de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine, a ajouté le réseau à sa liste de sites en "accès restreint", comme Facebook, Twitter et plusieurs médias critiques du Kremlin.

burx-cat/fjb

A.Maldonado--TFWP