The Fort Worth Press - UE: les 27 déterminés à verdir leurs importations, divisés sur l'énergie

USD -
AED 3.67298
AFN 73.973024
ALL 94.435692
AMD 398.985484
ANG 1.792566
AOA 914.497529
ARS 1046.276101
AUD 1.593875
AWG 1.8
AZN 1.689851
BAM 1.878924
BBD 2.008339
BDT 121.095382
BGN 1.877865
BHD 0.376917
BIF 2942.798136
BMD 1
BND 1.352769
BOB 6.872964
BRL 6.036199
BSD 0.994596
BTN 86.08704
BWP 13.843656
BYN 3.255036
BYR 19600
BZD 1.997963
CAD 1.43289
CDF 2835.000125
CHF 0.905785
CLF 0.036378
CLP 1003.779945
CNY 7.27145
CNH 7.277815
COP 4310.45
CRC 499.654152
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.933384
CZK 24.128009
DJF 177.12131
DKK 7.15836
DOP 61.022941
DZD 134.691133
EGP 50.314602
ERN 15
ETB 124.70473
EUR 0.959385
FJD 2.31275
FKP 0.823587
GBP 0.810075
GEL 2.850194
GGP 0.823587
GHS 15.0503
GIP 0.823587
GMD 72.498351
GNF 8597.089477
GTQ 7.676123
GYD 208.10076
HKD 7.788555
HNL 25.317866
HRK 7.379548
HTG 129.838315
HUF 395.805032
IDR 16202.6
ILS 3.543915
IMP 0.823587
INR 86.420499
IQD 1303.007013
IRR 42087.505244
ISK 139.960209
JEP 0.823587
JMD 156.766675
JOD 0.709301
JPY 155.791505
KES 129.25021
KGS 87.449873
KHR 4007.070736
KMF 479.150008
KPW 900.000111
KRW 1434.634977
KWD 0.30822
KYD 0.828898
KZT 521.173984
LAK 21711.01931
LBP 89070.620899
LKR 295.80171
LRD 195.945816
LSL 18.54339
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.898528
MAD 9.985109
MDL 18.629853
MGA 4662.266671
MKD 59.037174
MMK 3247.960992
MNT 3398.000107
MOP 7.977616
MRU 39.407447
MUR 46.470116
MVR 15.405041
MWK 1724.740852
MXN 20.580298
MYR 4.440502
MZN 63.89843
NAD 18.543568
NGN 1550.389965
NIO 36.597666
NOK 11.27638
NPR 137.736148
NZD 1.76347
OMR 0.384936
PAB 0.99463
PEN 3.715577
PGK 4.050263
PHP 58.402011
PKR 277.304788
PLN 4.077145
PYG 7884.333646
QAR 3.625935
RON 4.773898
RSD 112.351044
RUB 98.518888
RWF 1394.452931
SAR 3.751679
SBD 8.468008
SCR 14.615119
SDG 600.999994
SEK 10.983501
SGD 1.353365
SHP 0.823587
SLE 22.74977
SLL 20969.49992
SOS 568.444918
SRD 35.105012
STD 20697.981008
SVC 8.703045
SYP 13001.999985
SZL 18.539369
THB 33.819867
TJS 10.841772
TMT 3.5
TND 3.180067
TOP 2.342105
TRY 35.653401
TTD 6.754731
TWD 32.740503
TZS 2507.501708
UAH 41.911885
UGX 3675.20996
UYU 43.731386
UZS 12914.909356
VES 55.230623
VND 25175
VUV 118.722008
WST 2.800827
XAF 630.17648
XAG 0.032389
XAU 0.000363
XCD 2.70255
XDR 0.766349
XOF 630.167399
XPF 114.575027
YER 248.999928
ZAR 18.49189
ZMK 9001.207555
ZMW 27.675784
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.5700

    918.18

    +0.39%

  • BEL20

    -3.4100

    4264.74

    -0.08%

  • PX1

    73.0400

    7843.71

    +0.94%

  • ISEQ

    -17.8700

    9908.71

    -0.18%

  • OSEBX

    8.9100

    1494.23

    +0.6%

  • PSI20

    -14.4500

    6554.27

    -0.22%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -37.0200

    3126.87

    -1.17%

  • N150

    3.3800

    3381.03

    +0.1%

UE: les 27 déterminés à verdir leurs importations, divisés sur l'énergie
UE: les 27 déterminés à verdir leurs importations, divisés sur l'énergie

UE: les 27 déterminés à verdir leurs importations, divisés sur l'énergie

Les ministres de l'Environnement de l'UE discutent à partir de jeudi à Amiens des priorités climatiques françaises --taxe carbone aux frontières, lutte contre la déforestation importée--mais restent divisés sur une réforme du marché de l'électricité malgré la flambée des prix de l'énergie.

Taille du texte:

Réunis autour de la ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili, les représentants des Vingt-Sept aborderont pendant deux jours plusieurs textes de l'ambitieux plan climat présenté mi-juillet par Bruxelles pour sabrer de 55% d'ici 2030 les émissions carbone de l'UE par rapport à 1990.

Une seconde réunion dans cette ville du nord de la France rassemblera les ministres de l'Energie vendredi et samedi.

Si Emmanuel Macron fait de l'environnement un marqueur de la présidence française de l'UE, débutée en janvier, aucun accord n'est attendu à Amiens mais Paris entend "faire avancer au maximum" d'ici juin les négociations en cours.

La France veut notamment accélérer l'établissement d'un "mécanisme d'ajustement carbone aux frontières" de l'UE proposé par Bruxelles et désormais discuté par les Etats et les eurodéputés.

L'objectif est de taxer certaines importations (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) au prix du marché carbone européen, selon les émissions liées à leur production.

"C'est la puissance du marché européen: si vous voulez y entrer, vous devez respecter les mêmes règles", a déclaré Barbara Pompili mercredi sur Sud-Radio.

- Identifier "les enjeux politiques"-

Pour ne pas enfreindre les principes de l'Organisation mondiale du Commerce, la Commission propose parallèlement de supprimer les quotas d'émissions gratuits jusqu'ici alloués aux industriels européens pour leur permettre d'affronter la concurrence de pays tiers... au risque de renchérir les coûts de production en Europe, s'alarment nombre d'Etats et d'eurodéputés.

"Espagne, Portugal, Pologne et Autriche réclament le maintien des quotas gratuits. Et (la taxe carbone) pose des questions compliquées: qui collecte l'argent? où va-t-il?", souligne un diplomate européen.

Paris entend construire un consensus entre les Vingt-Sept, base de futures négociations avec le Parlement européen. "La difficulté n'est plus sur le principe, mais sur le timing de décroissance des quotas gratuits", veut croire l'entourage de Mme Pompili, sur ce texte dépendant des ministres de l'Economie mais touchant étroitement aux dossiers environnementaux.

Autre projet phare d'Emmanuel Macron: l'élaboration d'un instrument de lutte contre la "déforestation importée", pour éviter que les importations européennes de bois, d'huile de palme ou de soja ne contribuent au défrichage de forêts.

Les discussions sur un texte soumis par la Commission mi-novembre commencent juste parmi les Etats comme au Parlement. Le tour de table d'Amiens permettra d'"avoir une vision claire des enjeux politiques" et futurs noeuds des négociations, souligne-t-on au ministère de la Transition écologique.

Alors que les ONG espèrent un durcissement du texte initial, regrettant qu'il ne s'applique pas à certains produits (maïs, caoutchouc...) ni à d'autres écosystèmes menacés (zones humides, savanes...), Paris n'exclut pas un élargissement.

-"Acceptabilité sociale"-

Les ministres devraient par ailleurs réitérer leurs réticences sur le projet d'étendre le marché carbone européen: après les industriels et énergéticiens, les fournisseurs de carburant routier et de fioul domestique pourraient être contraints d'acheter des "quotas d'émissions" dès 2025... au risque de répercuter le surcoût sur les consommateurs.

Cette proposition controversée de la Commission est dénoncée vigoureusement par une partie des Etats, inquiets de l'impact pour les ménages précaires en dépit d'un possible "fonds solidaire" européen.

"La France a exprimé ses vives inquiétudes sur l'acceptabilité sociale (...) On a connu les +gilets jaunes+, on sait que la transition doit prendre en compte les intérêts des populations et des différents États", plaide l'entourage de Mme Pompili, assurant chercher "un compromis".

Ce projet, qui sera défendu à Amiens par le vice-président de la Commission Frans Timmermans, apparaît cependant fragilisé par l'actuelle flambée des prix du gaz, qui dominera les discussions des ministres de l'Energie.

Alors que les cours de l'électricité sur le marché de gros européen s'alignent mécaniquement sur ceux du gaz, Paris réclame un "découplage" et la réforme d'un mécanisme jugé "obsolète" qui diluerait l'effet des coûts bas du nucléaire.

Or, de fortes divergences persistent: une dizaine d'Etats, Allemagne en tête, s'opposent farouchement à toute réforme du marché de l'électricité, expliquant la crise par des "facteurs mondiaux" conjoncturels, tandis que Pologne et Hongrie accusent le prix du CO2 et les règles environnementales de renchérir les coûts de l'énergie.

H.M.Hernandez--TFWP