The Fort Worth Press - La pierre de Rosette, cruciale dans le décryptage des hiéroglyphes, célébrée au British Museum

USD -
AED 3.67301
AFN 67.805118
ALL 93.073696
AMD 390.4167
ANG 1.796975
AOA 910.981976
ARS 1008.004804
AUD 1.542424
AWG 1.8
AZN 1.701968
BAM 1.852434
BBD 2.013203
BDT 119.151354
BGN 1.852975
BHD 0.376953
BIF 2945.672558
BMD 1
BND 1.339041
BOB 6.890542
BRL 5.938798
BSD 0.99713
BTN 84.190586
BWP 13.62164
BYN 3.263025
BYR 19600
BZD 2.009793
CAD 1.40264
CDF 2869.999741
CHF 0.883335
CLF 0.03542
CLP 977.350242
CNY 7.245098
CNH 7.252815
COP 4385.28
CRC 509.272414
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.437888
CZK 23.964987
DJF 177.556993
DKK 7.07262
DOP 60.104942
DZD 133.551021
EGP 49.677598
ERN 15
ETB 126.031426
EUR 0.948265
FJD 2.269705
FKP 0.789317
GBP 0.789905
GEL 2.735014
GGP 0.789317
GHS 15.504904
GIP 0.789317
GMD 70.999778
GNF 8592.3737
GTQ 7.692781
GYD 208.610573
HKD 7.78144
HNL 25.218314
HRK 7.133259
HTG 130.769158
HUF 391.70866
IDR 15866
ILS 3.65629
IMP 0.789317
INR 84.49015
IQD 1306.176184
IRR 42075.000355
ISK 137.239925
JEP 0.789317
JMD 157.498437
JOD 0.7093
JPY 151.46895
KES 129.119657
KGS 86.798444
KHR 4012.009509
KMF 466.500193
KPW 899.999621
KRW 1395.809756
KWD 0.30743
KYD 0.83091
KZT 501.12234
LAK 21893.676065
LBP 89289.184812
LKR 290.144153
LRD 178.477392
LSL 18.090318
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.878626
MAD 9.990671
MDL 18.261463
MGA 4665.523806
MKD 58.296623
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.990396
MRU 39.638385
MUR 46.510116
MVR 15.449788
MWK 1728.97152
MXN 20.41283
MYR 4.444026
MZN 63.896392
NAD 18.090489
NGN 1687.149613
NIO 36.69186
NOK 11.096185
NPR 134.703214
NZD 1.698096
OMR 0.385003
PAB 0.997159
PEN 3.752889
PGK 4.020572
PHP 58.65402
PKR 277.059063
PLN 4.083731
PYG 7793.868331
QAR 3.634323
RON 4.7198
RSD 110.961969
RUB 113.152778
RWF 1373.908431
SAR 3.756525
SBD 8.39059
SCR 13.510386
SDG 601.503518
SEK 10.943145
SGD 1.343055
SHP 0.789317
SLE 22.69649
SLL 20969.504736
SOS 569.888807
SRD 35.390503
STD 20697.981008
SVC 8.724889
SYP 2512.529858
SZL 18.087363
THB 34.4275
TJS 10.693767
TMT 3.51
TND 3.144645
TOP 2.342098
TRY 34.66994
TTD 6.768199
TWD 32.544499
TZS 2646.221976
UAH 41.514638
UGX 3679.691607
UYU 42.735569
UZS 12811.017134
VES 46.796953
VND 25342.5
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 621.277301
XAG 0.033512
XAU 0.00038
XCD 2.70255
XDR 0.762717
XOF 621.271417
XPF 112.95593
YER 249.925007
ZAR 18.23209
ZMK 9001.191881
ZMW 27.195666
ZWL 321.999592
  • AEX

    5.2500

    879.69

    +0.6%

  • BEL20

    5.4800

    4219.28

    +0.13%

  • PX1

    42.1400

    7185.02

    +0.59%

  • ISEQ

    83.1800

    9535.67

    +0.88%

  • OSEBX

    3.0600

    1460.11

    +0.21%

  • PSI20

    33.3700

    6451.12

    +0.52%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    29.0200

    2990.02

    +0.98%

  • N150

    14.0700

    3285.69

    +0.43%

La pierre de Rosette, cruciale dans le décryptage des hiéroglyphes, célébrée au British Museum
La pierre de Rosette, cruciale dans le décryptage des hiéroglyphes, célébrée au British Museum / Photo: © AFP

La pierre de Rosette, cruciale dans le décryptage des hiéroglyphes, célébrée au British Museum

Jadis perçus comme des symboles magiques sans lien avec le langage parlé, les hiéroglyphes égyptiens ont conservé leurs mystères pendant des siècles jusqu'à ce que Champollion ne découvre leur signification il y a 200 ans. Pour l'occasion, le British Museum expose des centaines d'objets, dont la pierre de Rosette et son rôle crucial.

Taille du texte:

Cette exposition se tient au moment où des égyptologues demandent que le musée londonien restitue au Caire la pierre, alors que nombre d'institutions britanniques commencent à rendre des objets pillés à l'époque coloniale.

La dalle de basalte datant de 196 avant JC était au coeur de la résolution du mystère car elle comporte des inscriptions à la signification identique dans trois langues: en hiéroglyphes, en démotique, une ancienne écriture vernaculaire égyptienne, et en grec ancien, clé pour traduire les autres.

La pierre a été découverte par des militaires français dans les murs d'un fort en 1799 et donnée à l'armée britannique dans le cadre d'un accord de capitulation. Elle est exposée au British Museum depuis 1802.

"Nous avons décidé, parce que la pierre de Rosette était une clé si importante pour ce déchiffrage, de faire les choses comme il se doit : avec une exposition qui présente également nos objets phares", a déclaré Ilona Regulski, conservatrice chargée de la culture écrite égyptienne au musée londonien.

"C'est un moment merveilleux à fêter", a-t-elle déclaré à des journalistes mardi.

L'exposition suscite un parfum de controverse. L'égyptologue et ancien secrétaire d'Etat égyptien Zahi Hawass a récemment lancé une pétition en faveur du retour de la pierre et d'autres trésors "volés" dans son pays.

Interrogé par l'AFP, le British Museum fait valoir que l'Egypte n'a jamais fait de demande formelle pour le retour de la pierre de Rosette.

La conservatrice Ilona Regulski souligne qu'il s'agit d'un "objet universel" dont la localisation importe peu, tant qu'elle est accessible au public.

Des membres d'un groupe nommé Culture Unstained ont manifesté mardi dans le musée, appelant le Caire à libérer des prisonniers politiques, notamment le militant Alaa Abdel Fattah, icône de la "révolution" de 2011, et dénonçant un partenariat avec le géant pétrolier BP.

- "la signification de tout" -

L'exposition qui ouvre jeudi suit le déclin des hiéroglyphes avec le passage des Egyptiens à d'autres formes d'écritures.

Elle explore les riches découvertes sur la vie dans l'Egypte ancienne qui ont découlé du décryptage des symboles. "Pour la première fois en 3.000 ans, les Egyptiens anciens nous parlaient directement", a déclaré le directeur du musée, Hartwig Fisher.

L'exposition prend en compte les tentatives de compréhension des symboles par des non-européens, comme les Arabes de l'époque médiévale, mais se concentre sur la course entre chercheurs occidentaux pour les déchiffrer.

"Nos voyageurs sont allés en Egypte et étaient émerveillés par tous ces symboles dessinés sur les murs des temples", a souligné Ilona Regulski.

Ce qui a mené à leur "interprétation comme des signes magiques, d'une connaissance secrète, l'idée que si l'on était capable de déchiffrer les hiéroglyphes, on comprendrait la signification de tout".

Le Français Champollion a été le premier à déchiffrer les hiéroglyphes, devançant sont rival Thomas Young.

"Toute la vieille Angleterre apprendra de la jeune France à épeler les hiéroglyphes", a-t-il écrit dans une lettre. Mais l'exposition suggère que le Français s'est "souvent appuyé sur le travail d'autres" dont Young.

Elle dépeint également des faces plus étranges de l'égyptologie, avec notamment des événements spéciaux où des passionnés déroulaient un corps momifié pour emporter des bandages en guise de souvenirs.

J.Barnes--TFWP