The Fort Worth Press - L'identité de genre dans tous ses états au festival de Venise

USD -
AED 3.673055
AFN 67.805118
ALL 93.073696
AMD 392.970225
ANG 1.796975
AOA 910.981964
ARS 1007.995203
AUD 1.53935
AWG 1.8
AZN 1.69594
BAM 1.852434
BBD 2.013203
BDT 119.151354
BGN 1.855386
BHD 0.377001
BIF 2945.672558
BMD 1
BND 1.339041
BOB 6.890542
BRL 5.969299
BSD 0.99713
BTN 84.190586
BWP 13.62164
BYN 3.263025
BYR 19600
BZD 2.009793
CAD 1.40102
CDF 2870.000036
CHF 0.884396
CLF 0.035368
CLP 975.901184
CNY 7.2491
CNH 7.253205
COP 4385.28
CRC 509.272414
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.437888
CZK 23.963299
DJF 177.556993
DKK 7.070099
DOP 60.104942
DZD 133.588051
EGP 49.624098
ERN 15
ETB 126.031426
EUR 0.947902
FJD 2.269702
FKP 0.789317
GBP 0.789836
GEL 2.735015
GGP 0.789317
GHS 15.504904
GIP 0.789317
GMD 70.999684
GNF 8592.3737
GTQ 7.692781
GYD 208.610573
HKD 7.782205
HNL 25.218314
HRK 7.133259
HTG 130.769158
HUF 392.212996
IDR 15874.5
ILS 3.645075
IMP 0.789317
INR 84.476008
IQD 1306.176184
IRR 42074.999885
ISK 137.389974
JEP 0.789317
JMD 157.498437
JOD 0.709301
JPY 151.815503
KES 129.749923
KGS 86.799805
KHR 4012.009509
KMF 466.498925
KPW 899.999621
KRW 1396.130249
KWD 0.30752
KYD 0.83091
KZT 501.12234
LAK 21893.676065
LBP 89289.184812
LKR 290.144153
LRD 178.477392
LSL 18.090318
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.878626
MAD 9.990671
MDL 18.261463
MGA 4665.523806
MKD 58.423861
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.990396
MRU 39.638385
MUR 46.49797
MVR 15.449911
MWK 1728.97152
MXN 20.33931
MYR 4.446971
MZN 63.902948
NAD 18.090489
NGN 1687.150378
NIO 36.69186
NOK 11.06473
NPR 134.703214
NZD 1.69912
OMR 0.385003
PAB 0.997159
PEN 3.752889
PGK 4.020572
PHP 58.693503
PKR 277.059063
PLN 4.088695
PYG 7793.868331
QAR 3.634323
RON 4.717803
RSD 110.891012
RUB 109.369282
RWF 1373.908431
SAR 3.756797
SBD 8.39059
SCR 13.63214
SDG 601.500392
SEK 10.940005
SGD 1.34398
SHP 0.789317
SLE 22.69143
SLL 20969.504736
SOS 569.888807
SRD 35.390505
STD 20697.981008
SVC 8.724889
SYP 2512.529858
SZL 18.087363
THB 34.417501
TJS 10.693767
TMT 3.51
TND 3.144645
TOP 2.342101
TRY 34.6062
TTD 6.768199
TWD 32.5805
TZS 2645.610995
UAH 41.514638
UGX 3679.691607
UYU 42.735569
UZS 12811.017134
VES 46.75258
VND 25373
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 621.277301
XAG 0.033253
XAU 0.000378
XCD 2.70255
XDR 0.762717
XOF 621.271417
XPF 112.95593
YER 249.925016
ZAR 18.17019
ZMK 9001.196736
ZMW 27.195666
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.3200

    877.76

    +0.38%

  • BEL20

    -2.1100

    4211.77

    -0.05%

  • PX1

    55.0000

    7198.37

    +0.77%

  • ISEQ

    86.0200

    9538.82

    +0.91%

  • OSEBX

    0.5800

    1457.66

    +0.04%

  • PSI20

    18.6100

    6436.09

    +0.29%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    29.0200

    2990.02

    +0.98%

  • N150

    22.9000

    3294.54

    +0.7%

L'identité de genre dans tous ses états au festival de Venise
L'identité de genre dans tous ses états au festival de Venise / Photo: © AFP

L'identité de genre dans tous ses états au festival de Venise

Travestis, drag-queens, acteurs et rôles transgenres: que ce soit en compétition ou dans ses sections parallèles, la Mostra de Venise, le doyen des festivals de cinéma, met cette année sous les projecteurs la diversité des identités de genre.

Taille du texte:

Pour sa 79e édition, la Mostra propose pour la première fois en compétition un film avec une actrice transgenre dans le rôle principal, "Monica".

Trace Lysette, connue pour son rôle dans la série "Transparent", y incarne une femme transgenre qui, après vingt ans d'absence, revient dans l'Ohio au chevet de sa mère mourante.

Pour le réalisateur italien Andrea Pallaoro, le parcours de son personnage permet d'explorer "l'univers émotionnel et psychologique de Monica tout en réfléchissant à la nature précaire de l'identité de chacun de nous quand elle doit se confronter à la nécessité de survivre et de se transformer".

- "Repenser le masculin-féminin" -

Dans ce film pudique, le cinéaste, qui avait offert à Venise le prix de la meilleure actrice à Charlotte Rampling pour son rôle dans "Hannah", explore "la complexité de la dignité humaine et les conséquences profondes du rejet".

Dans un autre film en lice pour le Lion d'or, "L'immensità" de l'Italien Emanuele Crialese, lui-même transgenre, c'est une adolescente, Adriana, qui se fait appeler Andrea (nom masculin en italien), s'habille et se coiffe comme un garçon.

Acceptée comme telle par sa mère (Penelope Cruz), elle doit affronter la vision plus conformiste du reste de sa famille bourgeoise dans la Rome des années 1970.

"La visibilité des personnes transgenres reste encore exceptionnelle dans le cinéma mainstream", constate le réalisateur français Sébastien Lifshitz dans un entretien avec l'AFP.

Mais il se veut optimiste en misant sur "la nouvelle génération", qui "se pense différemment, veut repenser le masculin-féminin et ne veut plus se sentir sous le diktat de certaines injonctions à se conformer".

Une illustration parfaite de cette tendance est la star franco-américaine de 26 ans Timothée Chalamet, qui a débarqué vendredi sur le tapis rouge du Lido revêtue d'une combinaison rouge lamé avec dos nu.

"Et j'espère en fait que cette impulsion, ce désir, vont amener une plus grande diversité de rôles et de sujets au cinéma", avance Sébastien Lifshitz, lui-même à Venise pour présenter un documentaire, "Casa Susanna", qui retrace de façon émouvante la naissance d'une communauté de travestis dans la très conservatrice Amérique des années 1950-60.

- "Sortir des archétypes" -

"C'est un combat depuis des décennies d'essayer de sortir des archétypes", observe-t-il, son documentaire montrant le chemin parcouru depuis l'époque où ces identités devaient être dissimulées à tout prix sous peine d'être mis au ban de la société.

Grâce à des images d'archives et aux témoignages de membres encore en vie de ce petit cercle, Sébastien Lifshitz réussit à faire revivre un épisode méconnu de "l'Histoire pré-queer".

Le combat contre le rejet et les stéréotypes est au centre du film du Français Florent Gouëlou, "Trois nuits par semaine", présenté sur le Lido en ouverture de la Semaine de la Critique. On y voit Baptiste, un trentenaire en couple avec une femme, découvrir le monde parisien des drag-queens et tomber amoureux de l'une d'entre elles, Cookie.

Refusant le voyeurisme, Florent Gouëlou, lui-même drag-queen, a voulu "faire une déclaration d'amour à cette forme d'art en prenant le point de vue de quelqu'un qui la découvre". "A travers le personnage de Cookie, vous voyez aussi ma propre expérience en tant que +drag+", a-t-il raconté à la présentation du film aux côtés de ses acteurs.

Cette édition de la Mostra marque donc un nouveau pas en avant dans la représentation au cinéma de la diversité des identités de genre. L'an dernier, la sortie du film "A good man", avec Noémie Merlant dans le corps d'un homme qui tombe "enceint", allait aussi dans ce sens.

En 2020, c'était Sébastien Lifshitz, déjà lui, qui apportait sa contribution à ce mouvement avec le documentaire "Petite Fille", sur le parcours de la jeune Sasha, née dans un corps de garçon et exprimant sa transidentité.

T.Harrison--TFWP