The Fort Worth Press - Tim Burton, l'âme gothique de Hollywood

USD -
AED 3.673042
AFN 68.112673
ALL 94.198378
AMD 389.366092
ANG 1.801814
AOA 913.000367
ARS 1003.735016
AUD 1.538462
AWG 1.8025
AZN 1.70397
BAM 1.877057
BBD 2.018523
BDT 119.468305
BGN 1.87679
BHD 0.376794
BIF 2953.116752
BMD 1
BND 1.347473
BOB 6.908201
BRL 5.801041
BSD 0.99976
BTN 84.384759
BWP 13.658045
BYN 3.27175
BYR 19600
BZD 2.015164
CAD 1.39805
CDF 2871.000362
CHF 0.89358
CLF 0.035441
CLP 977.925332
CNY 7.243041
CNH 7.25914
COP 4389.749988
CRC 509.237487
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.825615
CZK 24.326204
DJF 178.031575
DKK 7.158304
DOP 60.252411
DZD 134.221412
EGP 49.650175
ERN 15
ETB 122.388982
EUR 0.95985
FJD 2.27595
FKP 0.789317
GBP 0.798053
GEL 2.740391
GGP 0.789317
GHS 15.795384
GIP 0.789317
GMD 71.000355
GNF 8617.496041
GTQ 7.717261
GYD 209.15591
HKD 7.783855
HNL 25.264168
HRK 7.133259
HTG 131.234704
HUF 395.000354
IDR 15943.55
ILS 3.70796
IMP 0.789317
INR 84.43625
IQD 1309.659773
IRR 42075.000352
ISK 139.680386
JEP 0.789317
JMD 159.268679
JOD 0.709104
JPY 154.76904
KES 129.468784
KGS 86.503799
KHR 4025.145161
KMF 472.503794
KPW 899.999621
KRW 1404.510383
KWD 0.30785
KYD 0.833149
KZT 499.179423
LAK 21959.786938
LBP 89526.368828
LKR 290.973655
LRD 180.450118
LSL 18.040693
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.882192
MAD 10.057392
MDL 18.23504
MGA 4666.25078
MKD 59.052738
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.015644
MRU 39.77926
MUR 46.850378
MVR 15.460378
MWK 1733.576467
MXN 20.427165
MYR 4.468039
MZN 63.910377
NAD 18.040693
NGN 1696.703725
NIO 36.786794
NOK 11.06835
NPR 135.016076
NZD 1.714149
OMR 0.384846
PAB 0.99976
PEN 3.790969
PGK 4.025145
PHP 58.939038
PKR 277.626662
PLN 4.16352
PYG 7804.59715
QAR 3.646048
RON 4.778204
RSD 112.294256
RUB 104.308748
RWF 1364.748788
SAR 3.754429
SBD 8.383555
SCR 13.699038
SDG 601.503676
SEK 11.040175
SGD 1.346604
SHP 0.789317
SLE 22.730371
SLL 20969.504736
SOS 571.332598
SRD 35.494038
STD 20697.981008
SVC 8.748021
SYP 2512.529858
SZL 18.034455
THB 34.480369
TJS 10.647152
TMT 3.5
TND 3.17616
TOP 2.342104
TRY 34.572825
TTD 6.790153
TWD 32.583504
TZS 2659.340659
UAH 41.35995
UGX 3694.035222
UYU 42.516436
UZS 12825.951341
VES 46.55914
VND 25419
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 629.547483
XAG 0.031938
XAU 0.000369
XCD 2.70255
XDR 0.760497
XOF 629.547483
XPF 114.458467
YER 249.925037
ZAR 18.105415
ZMK 9001.203587
ZMW 27.617448
ZWL 321.999592
  • AEX

    13.6800

    879.8

    +1.58%

  • BEL20

    69.4500

    4228.29

    +1.67%

  • PX1

    41.8400

    7255.01

    +0.58%

  • ISEQ

    17.2700

    9613.97

    +0.18%

  • OSEBX

    3.8100

    1468.66

    +0.26%

  • PSI20

    48.3400

    6409

    +0.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.5000

    2989.04

    +2.98%

  • N150

    24.5300

    3295.3

    +0.75%

Tim Burton, l'âme gothique de Hollywood
Tim Burton, l'âme gothique de Hollywood / Photo: © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives

Tim Burton, l'âme gothique de Hollywood

Tim Burton est comme ses films, il ne vieillit pas: le réalisateur, qui présente en avant-première à Venise "Beetlejuice Beetlejuice", s'est imposé dans le cinéma avec son univers sans pareil, gothique, bizarre et toujours tendre.

Taille du texte:

De "Edward aux mains d'argent" (1990) à "Charlie et la chocolaterie" (2005), ses films sont des classiques instantanés, qui se voient et se revoient de génération en génération sans rien perdre de leur magie noire.

Un goût pour le sombre et les monstres que cet anticonformiste rattrapé par le succès cultive depuis son enfance, passée dans l'ombre de l'usine à rêve, à Burbank, banlieue pavillonnaire de Los Angeles qui abrite le siège de grands studios dont Disney.

"Les films fantastiques et les films d'horreur que j'ai vus dans mes jeunes années ont été mon sanctuaire, mon refuge", confiait en 2022 le réalisateur, cheveux en bataille, à Lyon, où lui était remis le prestigieux Prix Lumière.

Enfant solitaire, sauvé par le dessin, Tim Burton raconte s'être toujours senti à part. L'un de ces "weirdos", ces gens que les autres considèrent comme "bizarres".

"J'aimais tout ce qui était un peu différent, étrange. Je ne correspondais pas aux catégories classiques", poursuit celui qui a souvent mis en scène les banlieues américaines trop parfaites.

Quelques décennies plus tard, l'homme reste assez taiseux, préférant créer qu'expliquer son monde peuplé de squelettes, de fantômes et de cavaliers sans tête. "Je préfère que mon travail parle de lui-même. (...) J'aimerais conserver une part de mystère", confiait-il encore à Lyon.

- En marge -

Adepte du "stop motion", une technique d'animation image par image, Tim Burton intègre Disney grâce à une bourse et y use ses premiers crayons. Il est l'une des petites mains qui travaille sur le dessin animé "Rox et Rouky" (1981).

Mais l'excentrique se trouve vite à l'étroit dans les couloirs de la firme aux grandes oreilles, qu'il quitte.

Car il n'aime rien tant que le bricolage, le fait main, l'imparfait, dont le charme se ressent dans "Beetlejuice" (1988), conte gothique où mourir semble une vaste blague et qui veut croire à la coexistence pacifique des fantômes et des humains.

Premier tournant un an plus tard avec "Batman", dans lequel il embarque à nouveau Michael Keaton et ouvre une nouvelle ère aux super-héros, en s'appropriant le genre et brisant le mythe du personnage lisse et parfait.

Ses autres acteurs fétiches seront Helena Bonham Carter (son ex-compagne, avec qui il a eu deux enfants) ou Johnny Depp, découvert dans "Edward aux mains d'argent", anti-conte de fées dans lequel Edward, créature aux ciseaux à la place des mains, détruit ce qu'il touche.

Le duo Burton-Depp se reformera pour sept autres films, dont "Charlie et la chocolaterie", où le comédien développe la part de noirceur du chocolatier Willy Wonka, personnage créé par Roald Dahl, "Sleepy Hollow" ou "Ed Wood", ode au cinéma de série B.

Le cinéaste s'est aussi échappé du côté de la comédie science-fiction avec "Mars Attacks !", pastiche délirant et acide du rêve américain.

Avec son univers à mille lieux des contes de fées, Tim Burton travaillera pourtant à nouveau pour Disney, avec les adaptations en prise de vues réelles de "Alice au pays des merveilles" et "Dumbo" ou pour "L’Étrange Noël de Monsieur Jack", conte gothique de Noël qui porte sa patte même s'il ne l'a pas réalisé lui-même, pris par son deuxième "Batman".

Son univers ne semble pas prendre une ride: les plus jeunes se sont rués l'an dernier sur sa série "Mercredi", produite pour Netflix et inspirée de la famille Addams, propulsée par la jeune star Jenna Ortega.

A 21 ans, elle a aussi rejoint ce nouveau "Beetlejuice", une suite que Tim Burton fut longtemps réticent à envisager et qui s'annonce comme un retour aux sources.

Le film répond à "un besoin de qualité artisanale", a confié le réalisateur, qui retrouve Keaton, Winona Ryder et Catherine O'Hara, à Entertainment Weekly. Comme la jeune Lydia du long métrage original, la vie "suit son propre chemin, on passe d'ado cool à adulte ennuyeux. Puis on repart en arrière".

K.Ibarra--TFWP