The Fort Worth Press - La folle découverte d'un chef-d'oeuvre de Raphaël acheté sans le savoir par des Français

USD -
AED 3.672995
AFN 68.289417
ALL 93.961336
AMD 390.737092
ANG 1.806625
AOA 912.000041
ARS 1006.509606
AUD 1.54012
AWG 1.8
AZN 1.697882
BAM 1.870809
BBD 2.023952
BDT 119.78803
BGN 1.866105
BHD 0.376917
BIF 2961.2412
BMD 1
BND 1.350819
BOB 6.952163
BRL 5.794926
BSD 1.002458
BTN 84.508637
BWP 13.693887
BYN 3.280468
BYR 19600
BZD 2.020604
CAD 1.410101
CDF 2869.999961
CHF 0.886903
CLF 0.035378
CLP 976.198173
CNY 7.23975
CNH 7.26398
COP 4384.75
CRC 510.83162
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.471328
CZK 24.159302
DJF 178.500713
DKK 7.117075
DOP 60.408397
DZD 133.664003
EGP 49.597302
ERN 15
ETB 124.993783
EUR 0.954175
FJD 2.27595
FKP 0.789317
GBP 0.79665
GEL 2.730321
GGP 0.789317
GHS 15.787762
GIP 0.789317
GMD 70.999805
GNF 8638.468013
GTQ 7.740134
GYD 209.722315
HKD 7.78265
HNL 25.330961
HRK 7.133259
HTG 131.571396
HUF 391.739675
IDR 15913.85
ILS 3.644565
IMP 0.789317
INR 84.282498
IQD 1313.143874
IRR 42087.499161
ISK 138.449967
JEP 0.789317
JMD 159.090909
JOD 0.709404
JPY 153.691503
KES 129.502522
KGS 86.789402
KHR 4023.18641
KMF 468.949908
KPW 899.999621
KRW 1398.505006
KWD 0.30777
KYD 0.83535
KZT 500.550013
LAK 22014.864697
LBP 89765.837981
LKR 291.698153
LRD 180.427754
LSL 18.124026
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.906115
MAD 10.071263
MDL 18.324517
MGA 4684.196933
MKD 58.747154
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.033154
MRU 39.861317
MUR 47.319888
MVR 15.449988
MWK 1738.232115
MXN 20.571185
MYR 4.466041
MZN 63.894649
NAD 18.124026
NGN 1683.130204
NIO 36.883991
NOK 11.102585
NPR 135.216751
NZD 1.71088
OMR 0.384988
PAB 1.002458
PEN 3.79662
PGK 4.038066
PHP 58.994016
PKR 278.419502
PLN 4.11693
PYG 7810.18337
QAR 3.656799
RON 4.748902
RSD 111.64103
RUB 103.99855
RWF 1368.705999
SAR 3.755172
SBD 8.39059
SCR 13.619654
SDG 601.498309
SEK 11.007925
SGD 1.34755
SHP 0.789317
SLE 22.697057
SLL 20969.504736
SOS 572.86884
SRD 35.493939
STD 20697.981008
SVC 8.77151
SYP 2512.529858
SZL 18.11886
THB 34.6898
TJS 10.685344
TMT 3.51
TND 3.179557
TOP 2.342101
TRY 34.618102
TTD 6.808682
TWD 32.482979
TZS 2650.000215
UAH 41.600585
UGX 3714.261117
UYU 42.727603
UZS 12859.780186
VES 46.584437
VND 25412.5
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 627.44586
XAG 0.032963
XAU 0.000381
XCD 2.70255
XDR 0.766766
XOF 627.451862
XPF 114.077461
YER 249.924966
ZAR 18.105785
ZMK 9001.200338
ZMW 27.641258
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.4400

    879.4

    -0.05%

  • BEL20

    20.3000

    4248.44

    +0.48%

  • PX1

    2.1800

    7257.47

    +0.03%

  • ISEQ

    22.1100

    9635.63

    +0.23%

  • OSEBX

    3.0800

    1471.7

    +0.21%

  • PSI20

    30.1200

    6438.88

    +0.47%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    17.9300

    3007.02

    +0.6%

  • N150

    16.8100

    3312.05

    +0.51%

La folle découverte d'un chef-d'oeuvre de Raphaël acheté sans le savoir par des Français
La folle découverte d'un chef-d'oeuvre de Raphaël acheté sans le savoir par des Français / Photo: © AFP

La folle découverte d'un chef-d'oeuvre de Raphaël acheté sans le savoir par des Français

Des collectionneurs français ont acheté ce tableau sur internet cette année sans en connaître l'histoire: des experts français et italiens viennent de l'authentifier comme un chef-d'œuvre du peintre et architecte italien de la Renaissance Raphaël, daté de sa rencontre avec Léonard de Vinci vers 1505.

Taille du texte:

"Quand je l'ai vue en photo via internet la première fois, cette sainte Marie-Madeleine m'a tout de suite interpellé", raconte à l'AFP l'un des collectionneurs sous couvert d'anonymat. Ils l'achètent à une galerie londonienne pour 30.000 livres sterling (près de 35.000 euros). "Quand elle est arrivée, c'était encore plus touchant, même si elle était vraiment sale", se souvient-il.

Pensant qu'il s'agit d'un tableau de l'école de Léonard de Vinci, il fait appel à l'expertise de Annalisa Di Maria, membre du groupement d'experts de l'Unesco à Florence (Italie) qui a authentifié l'oeuvre en septembre. Cette réattribution "ne change rien à sa beauté, spirituelle", ajoute ce trentenaire, collectionneur comme son père, qui aimerait partager cette découverte "exceptionnelle" avec le grand public en la confiant à un musée.

Les conclusions des experts, consultables en ligne, ont été publiées par la revue spécialisée "ISTE, Open Science, Arts et Sciences" dont le comité éditorial comprend Philippe Walter, directeur du CNRS et ancien directeur du laboratoire du Louvre.

A l'issue d'innombrables analyses, dont la visualisation grâce à la lumière infrarouge des couches de carbone cachées par les pigments de peinture, ils ont pu attribuer le tableau à Raphaël, nom francisé de Raffaello Sanzio (1483-1520), explique Mme Di Maria.

Ces analyses, "basées sur les dernières avancées de la science, ont notamment mis en évidence les +repentirs+, c'est-à-dire les réajustements formels exécutés par le peintre jusqu'à la version finale de l'oeuvre, et sa technique du +Spolvero+, le transfert d'un dessin d'un premier support sur son support final", comme pour la Joconde de Vinci, détaille l'experte.

Deux autres versions de la Madeleine ont été répertoriées, dont une attribuée au Pérugin, qui fut le maître puis le collaborateur de Raphaël.

Celle peinte par Raphaël sur un panneau de peuplier au format 46x33 cm est "d'une grande maîtrise et d'une incroyable finesse d'exécution qui, ajoutée aux éléments scientifiques, attestent que le portrait provient bien de ce génie", souligne Mme Di Maria.

- Influence de Vinci -

Des recherches dans les archives de la ville de Florence ont également permis de retracer la provenance du tableau qui "était considéré comme perdu", selon la spécialiste.

Avant son rachat par les collectionneurs français, "il appartenait à une collection privée du nord de l'Angleterre et s'est retrouvé dans une petite vente aux enchères, où la galerie londonienne l'a acquis pensant qu'il s'agissait d'un tableau de l'école de Léonard de Vinci", retrace une autre experte, Nathalie Popis, spécialiste des mathématiques appliquées dans l'art de la Renaissance.

Cette découverte "montre l'influence de Léonard de Vinci (1452-1519) sur Raphaël, qui s'est émancipé de l'art du Pérugin" à l'époque de leur rencontre et a adopté sa technique du "Sfumato", la superposition de couches très fines de glacis monochromes translucides, ajoutent les expertes.

Son modèle est probablement Chiara Fancelli, épouse du Pérugin, auquel est attribuée la Madeleine qui se trouve au palais Pitti à Florence.

"Une autre version, dont l'attribution reste à déterminer, se trouve à la villa Borghese à Rome. Il n'en existe pas de trace avant 1693, une époque où circulaient de nombreuses copies", continue Mme Popis, qui a réalisé des études comparatives du visage de la sainte avec Jean-Charles Pomerol, membre du comité scientifique de Paris et ancien président de l'université parisienne Pierre-et-Marie-Curie.

Aucun des experts interrogés par l'AFP n'a souhaité estimer la valeur de la Madeleine retrouvée.

Avant la publication de l'étude et sans apport d'éléments de contre-expertise, son attribution à Raphaël a été contestée par certaines sources en Italie, dont le président de l'Académie Raffaello d'Urbino (autre nom attribué à Raphaël, d'après son village natal, ndlr), qui estimaient qu'il s'agissait "sûrement d'un prototype du Pérugin", selon le Journal des Arts.

Le "Salvator Mundi" (Sauveur du Monde en latin), qualifié de "double masculin de la Joconde" et attribué à Léonard de Vinci après restauration, sans que les résultats de son authentification ne soient publiés, a été revendu 450 millions de dollars aux enchères en 2017 à New York. Son acheteur serait le prince saoudien Mohammed ben Salmane, ce qui n'a jamais été confirmé officiellement.

Il avait été acheté moins de 2.000 dollars par un marchand d'art new-yorkais aux enchères à la Nouvelle Orléans en 2005.

L.Davila--TFWP