The Fort Worth Press - Requins, tortues et risques sanitaires au menu du 19e sommet des espèces menacées

USD -
AED 3.673042
AFN 68.112673
ALL 94.198378
AMD 389.366092
ANG 1.801814
AOA 913.000367
ARS 1003.850089
AUD 1.538462
AWG 1.8025
AZN 1.70397
BAM 1.877057
BBD 2.018523
BDT 119.468305
BGN 1.877115
BHD 0.376794
BIF 2953.116752
BMD 1
BND 1.347473
BOB 6.908201
BRL 5.801041
BSD 0.99976
BTN 84.384759
BWP 13.658045
BYN 3.27175
BYR 19600
BZD 2.015164
CAD 1.39805
CDF 2871.000362
CHF 0.893615
CLF 0.035758
CLP 977.925332
CNY 7.243041
CNH 7.25914
COP 4389.749988
CRC 509.237487
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.825615
CZK 24.326204
DJF 178.031575
DKK 7.158304
DOP 60.252411
DZD 134.27504
EGP 49.650175
ERN 15
ETB 122.388982
EUR 0.95985
FJD 2.27595
FKP 0.789317
GBP 0.798085
GEL 2.740391
GGP 0.789317
GHS 15.795384
GIP 0.789317
GMD 71.000355
GNF 8617.496041
GTQ 7.717261
GYD 209.15591
HKD 7.78445
HNL 25.264168
HRK 7.133259
HTG 131.234704
HUF 395.000354
IDR 15943.55
ILS 3.70204
IMP 0.789317
INR 84.43625
IQD 1309.659773
IRR 42075.000352
ISK 139.680386
JEP 0.789317
JMD 159.268679
JOD 0.709104
JPY 154.770385
KES 129.468784
KGS 86.503799
KHR 4025.145161
KMF 472.503794
KPW 899.999621
KRW 1404.510383
KWD 0.30785
KYD 0.833149
KZT 499.179423
LAK 21959.786938
LBP 89526.368828
LKR 290.973655
LRD 180.450118
LSL 18.040693
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.882192
MAD 10.057392
MDL 18.23504
MGA 4666.25078
MKD 59.052738
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.015644
MRU 39.77926
MUR 46.850378
MVR 15.460378
MWK 1733.576467
MXN 20.428504
MYR 4.468039
MZN 63.910377
NAD 18.040693
NGN 1696.703725
NIO 36.786794
NOK 11.072604
NPR 135.016076
NZD 1.714237
OMR 0.385039
PAB 0.99976
PEN 3.790969
PGK 4.025145
PHP 58.939038
PKR 277.626662
PLN 4.16352
PYG 7804.59715
QAR 3.646048
RON 4.778204
RSD 112.339038
RUB 104.308748
RWF 1364.748788
SAR 3.754429
SBD 8.383555
SCR 13.693555
SDG 601.503676
SEK 11.036204
SGD 1.346604
SHP 0.789317
SLE 22.730371
SLL 20969.504736
SOS 571.332598
SRD 35.494038
STD 20697.981008
SVC 8.748021
SYP 2512.529858
SZL 18.034455
THB 34.480369
TJS 10.647152
TMT 3.5
TND 3.17616
TOP 2.342104
TRY 34.552504
TTD 6.790153
TWD 32.583504
TZS 2659.340659
UAH 41.35995
UGX 3694.035222
UYU 42.516436
UZS 12825.951341
VES 46.55914
VND 25419
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 629.547483
XAG 0.031938
XAU 0.000369
XCD 2.70255
XDR 0.760497
XOF 629.547483
XPF 114.458467
YER 249.925037
ZAR 18.15566
ZMK 9001.203587
ZMW 27.617448
ZWL 321.999592
  • AEX

    13.6800

    879.8

    +1.58%

  • BEL20

    69.4500

    4228.29

    +1.67%

  • PX1

    41.8400

    7255.01

    +0.58%

  • ISEQ

    17.2700

    9613.97

    +0.18%

  • OSEBX

    3.8100

    1468.66

    +0.26%

  • PSI20

    48.3400

    6409

    +0.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.5000

    2989.04

    +2.98%

  • N150

    24.5300

    3295.3

    +0.75%

Requins, tortues et risques sanitaires au menu du 19e sommet des espèces menacées
Requins, tortues et risques sanitaires au menu du 19e sommet des espèces menacées / Photo: © AFP/Archives

Requins, tortues et risques sanitaires au menu du 19e sommet des espèces menacées

Les experts de la conservation et les représentants de plus de 180 pays se réunissent à partir de lundi au Panama pour revoir les règles du commerce des ailerons de requins, des reptiles, des tortues et d'autres espèces sauvages menacées d'extinction ou sources de risques sanitaires à l'ère du Covid.

Taille du texte:

Jusqu'au 25 novembre, ils devront examiner 52 propositions visant à modifier les degrés de protection fixés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).

Cette 19e Conférence des parties (183 pays et l'Union européenne) de la CITES doit aussi faire le bilan de la lutte contre la fraude et voter de nouvelles résolutions, notamment sur les risques de zoonose (maladie transmise de l'animal à l'homme) liée aux trafics, un sujet devenu majeur avec la pandémie de Covid-19.

La CITES, en vigueur depuis 1975, fixe les règles du commerce international pour plus de 36.000 espèces sauvages, allant de la délivrance de permis (plus d'un millions de transactions autorisées par an) jusqu'à l'interdiction totale.

Organisé tous les deux ou trois ans, le sommet se déroule cette année dans l'ombre et sous l'influence de deux autres conférences de l'ONU, elles-aussi cruciales pour l'avenir des êtres vivants sur la planète: la COP27 sur le climat, en cours en Egypte, et la COP15 sur la sauvegarde de la biodiversité, en décembre à Montréal.

En 2019 à Genève, la CITES avait renforcé la protection des girafes, quasi prohibé l'achat d'éléphants par les zoos, maintenu l'interdiction à l'Afrique d'australe de vendre ses stocks d'ivoire, et inscrit 18 requins à son Annexe II, celles des espèces dont le commerce est strictement limité.

- Soupe de requin -

Cette année, requins requiem, requins-marteaux et raies-guitares devraient jouer les premiers rôles, avec une proposition remarquée d'entrer à leur tour à l'annexe II.

"Ce serait un moment historique, si ces trois propositions sont votées: nous passerions d'un contrôle sur 25% environ du commerce d'ailerons de requins à plus de 90%", explique à l'AFP Ilaria Di Silvestre, responsable des campagnes européennes pour le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).

"Nous sommes au milieu d'une très grande crise d'extinction des requins", le "deuxième groupe de vertébrés le plus menacé de la planète", abonde Luke Warwick, de la Wildlife Conservation Society.

"Les ailerons peuvent atteindre 1.000 dollars le kilogramme sur les marchés d'Asie de l'Est", notamment pour confectionner des soupes très réputées, rappelle ce spécialiste. Un commerce international en déclin mais toujours lucratif, dont Hong Kong est la plaque tournante.

"La Chine n'a jamais voté à la CITES en faveur d'une espèce marine, mais la Chine applique les résolutions une fois adoptée", souligne, confiante, la vice-présidente du WCS, Sue Lieberman.

"J'aime à dire que ce sera la COP des reptiles", ajoute celle qui a connu tous les sommets depuis 1989. Trois espèces de crocodiles, trois de lézards, plusieurs serpents et 12 tortues d'eau douce sont proposés pour l'annexe I (interdiction totale) ou II (autorisé sous condition, avec des quotas parfois fixés à zéro).

"Les tortues d'eau douce du monde entier sont exploitées de manière non durable et illégale pour le commerce des animaux de compagnie exotiques, des collectionneurs et le commerce alimentaire en Asie", explique Mme Lieberman.

- Bois des archets -

Côté végétaux, l'acajou africain pourrait passer sur l'Annexe II, tout comme certaines essences de tabebuia.

Le Brésil a suscité l'inquiétude des musiciens en demandant l'interdiction totale d'acheter du pernambouc, bois essentiel à la confection des archets, déjà protégé.

TRAFFIC, l'organisme conseiller scientifique de la CITES, recommande de rejeter cette proposition, qui a peu de chances de recueillir les deux-tiers de voix nécessaires.

Ce grand sommet des spécialistes de la vie sauvage est aussi le premier à se tenir depuis l'apparition du virus SARS-CoV-2 qui pourrait bien être d'origine animale.

"La CITES ne concerne que le commerce international et les marchés d'animaux sauvages vivants, comme celui de Wuhan en Chine, ne sont bien sûr pas de son ressort", reconnaît Mme Lieberman. "Mais il n'en reste pas moins que la CITES doit faire une déclaration", forte de son expertise, et "nous espérons qu'ils adopteront quelque chose".

Le sujet, pour la première fois mis à l'ordre du jour, devrait susciter d'intenses discussions, prélude aux débats qui se poursuivront sur ce sujet à la COP15 sur la biodiversité.

S.Palmer--TFWP