The Fort Worth Press - Au Népal, la lente renaissance des pandas roux

USD -
AED 3.67265
AFN 70.432593
ALL 91.050584
AMD 390.569924
ANG 1.798032
AOA 911.999897
ARS 1063.861021
AUD 1.581395
AWG 1.8
AZN 1.6682
BAM 1.790616
BBD 2.014374
BDT 121.21767
BGN 1.790616
BHD 0.376104
BIF 2956.099794
BMD 1
BND 1.331563
BOB 6.894026
BRL 5.745596
BSD 0.997665
BTN 86.717327
BWP 13.592126
BYN 3.264912
BYR 19600
BZD 2.003937
CAD 1.43792
CDF 2876.000437
CHF 0.882751
CLF 0.024225
CLP 929.613184
CNY 7.23785
CNH 7.2395
COP 4115.44976
CRC 498.420691
CUC 1
CUP 26.5
CVE 100.952163
CZK 22.998099
DJF 177.651637
DKK 6.858399
DOP 62.732891
DZD 133.115129
EGP 50.468299
ERN 15
ETB 131.0374
EUR 0.91555
FJD 2.290976
FKP 0.773091
GBP 0.773465
GEL 2.775008
GGP 0.773091
GHS 15.442804
GIP 0.773091
GMD 71.491246
GNF 8672.105689
GTQ 7.704568
GYD 208.985412
HKD 7.772765
HNL 25.633617
HRK 6.9258
HTG 133.076909
HUF 366.799262
IDR 16351.742674
ILS 3.64425
IMP 0.773091
INR 86.948679
IQD 1310.306894
IRR 42002.880173
ISK 133.993515
JEP 0.773091
JMD 156.136803
JOD 0.709029
JPY 148.632975
KES 129.702749
KGS 87.450009
KHR 4001.036016
KMF 451.767344
KPW 900.009261
KRW 1451.244265
KWD 0.3088
KYD 0.820011
KZT 501.199581
LAK 21652.993185
LBP 90227.73003
LKR 296.309238
LRD 199.168874
LSL 18.168804
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.812993
MAD 9.689035
MDL 17.791289
MGA 4675.310857
MKD 56.379504
MMK 2099.758323
MNT 3473.17909
MOP 8.006543
MRU 39.968936
MUR 44.950674
MVR 15.45992
MWK 1733.394393
MXN 19.93505
MYR 4.446459
MZN 63.574491
NAD 18.168804
NGN 1547.612245
NIO 36.625074
NOK 10.640405
NPR 139.183097
NZD 1.740281
OMR 0.385
PAB 1
PEN 3.658336
PGK 4.054568
PHP 57.269249
PKR 280.096131
PLN 3.838435
PYG 7987.102859
QAR 3.639795
RON 4.574106
RSD 107.724204
RUB 85.504654
RWF 1404.876498
SAR 3.750156
SBD 8.499789
SCR 14.938148
SDG 599.053774
SEK 10.13767
SGD 1.334462
SHP 0.785843
SLE 22.829729
SLL 20969.501083
SOS 571.789733
SRD 36.294663
STD 20697.981008
SVC 8.750149
SYP 13001.855181
SZL 18.168804
THB 33.506786
TJS 10.892306
TMT 3.506346
TND 3.078015
TOP 2.403823
TRY 36.632898
TTD 6.808789
TWD 32.974352
TZS 2631.61813
UAH 41.646876
UGX 3665.577031
UYU 42.641413
UZS 12947.309311
VES 65.8227
VND 25505.052165
VUV 122.95793
WST 2.818495
XAF 602.356458
XAG 0.0296
XAU 0.000335
XCD 2.700037
XDR 0.750475
XOF 602.356458
XPF 109.580728
YER 246.760526
ZAR 18.180601
ZMK 9001.199408
ZMW 28.750575
ZWL 321.999592
  • AEX

    7.6300

    905.63

    +0.85%

  • BEL20

    45.8300

    4410.12

    +1.05%

  • PX1

    89.7100

    8028.28

    +1.13%

  • ISEQ

    180.6700

    10934.67

    +1.68%

  • OSEBX

    11.2000

    1504.51

    +0.75%

  • PSI20

    49.0700

    6771.09

    +0.73%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    71.9400

    2786.66

    +2.65%

  • N150

    56.9000

    3484.74

    +1.66%

Au Népal, la lente renaissance des pandas roux
Au Népal, la lente renaissance des pandas roux / Photo: © AFP

Au Népal, la lente renaissance des pandas roux

Adolescent, Jiwan Subba a tué un panda roux et il ne se l'est jamais pardonné. Alors il consacre depuis une partie de son temps à protéger ce petit mammifère menacé, dont la population recommence à croître au Népal.

Taille du texte:

"J'avais seulement 17 ans, et pas la moindre idée de ce que cet animal pouvait bien être, se souvient le policier de 48 ans. Personne au village ne savait que ça s'appelait un panda roux".

A force de campagnes de sensibilisation auprès des communautés locales, l'animal est à présent connu de tous et bien mieux protégé.

"J'ai pris un jour la vie de l'un d'entre eux par ignorance, poursuit Jiwan Subba. Mais maintenant, je m'emploie à faire en sorte que d'autres ne commettent pas la même erreur".

Originaire de l'Himalaya, le panda roux vit dans les forêts de moyenne altitude (de 2.200 à 4.800 mètres) du Népal, de l'Inde, de la Chine ou du Bhoutan, où il se nourrit pour l'essentiel de bambou.

Pas plus gros qu'un chat, ce rongeur aux allures de peluche se distingue par sa fourrure rousse, sa queue touffue et ses dandinements causés par ses pattes avant plus courtes.

Considérée comme menacée depuis 2016 par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la population de l'espèce a été réduite de moitié ces 20 dernières années. Il n'en resterait plus que 10.000 spécimens dans le monde.

- Déforestation -

Le Red Panda Network (RPN) évalue leur nombre actuel de 500 à 1.000 au Népal, pour l'essentiel dans le parc national de Sagarmatha et la zone de conservation de Kanchenjunga (nord-est).

Bonne nouvelle: les derniers recensements suggèrent que leur nombre progresse.

"Les villageois et nos équipes nous disaient avant qu'il fallait se promener une semaine pour voir un panda roux", rapporte le directeur du RPN, Ang Phuri Sherpa. "Maintenant, ils nous disent en voir trois à quatre par jour !"

Au Népal, l'animal a rejoint la liste des espèces protégées dès 1973. La loi locale réprime ceux qui les tuent d'une peine maximale de dix ans d'emprisonnement et/ou d'une amende de l'équivalent de 500 euros.

Mais malgré les rigueurs de la loi, la liste des périls qui menacent la survie du petit mammifère reste longue. De la déforestation liée au développement des infrastructures au changement climatique, en passant par le braconnage...

"La construction de routes, de barrages, de lignes à haute tension et, plus récemment, de téléphériques a impacté son habitat naturel", décrit Ang Phuri Sherpa, qui déplore les abattages d'arbres induits par ces chantiers.

"Le gouvernement doit prendre plus de précautions lors de ces travaux dans des zones sensibles, estime l'écologiste Rajindra Mahat, il est de notre responsabilité à tous de protéger cette espèce".

- Alternatives -

Selon la police, le panda roux est aussi chassé pour être exporté en contrebande en Chine ou en Birmanie, pour ses vertus prétendument médicinales ou en guise d'animal de compagnie.

"Le nombre de caches de pandas roux découvertes a significativement baissé", note auprès de l'AFP un porte-parole des forces de l'ordre, Dinesh Kumar Acharya. Mais, concède-t-il, les activités des braconniers "nous restent largement inconnues".

Face à ces dangers, les efforts d'information déployés auprès des populations ont semble-t-il porté leurs fruits.

La communauté indigène kirat, largement animiste, a été la plus facile à convaincre. "Ils vénèrent tout ce qui est vivant, y compris les pandas", souligne Khagindra Limbu, à la tête du conseil de pilotage de la réserve de Kanchenjunga.

D'autres villageois ont changé leurs pratiques. Certains ont ainsi renoncé à élever du bétail pour cultiver des orties et produire des textiles, favorisant ainsi la survie de l'espèce.

"Ces deux dernières années, nous avons cessé de ramasser du fourrage et du bois de chauffage dans la forêt, pour moins perturber les pandas roux", explique Chandra Kumari Limbu, 35 ans.

Selon elle, de nombreuses femmes de son village se sont lancées dans la fabrication de sacs, porte-monnaie ou vêtements à base d'orties. Cette activité leur rapporte à chacune un revenu quotidien de près de 7 euros.

"Les femmes qui ne disposaient auparavant d'aucun revenu en ont largement bénéficié", insiste Chandra Kumari Limbu. "Et en même temps, nous laissons assez de nourriture aux pandas roux pour subsister, sans les déranger".

X.Silva--TFWP