The Fort Worth Press - Tour de France: à Marco Pantani, Cesenatico indéfectiblement reconnaissante

USD -
AED 3.672946
AFN 69.500052
ALL 89.129913
AMD 387.090215
ANG 1.802797
AOA 929.493843
ARS 962.2544
AUD 1.478395
AWG 1.80125
AZN 1.697576
BAM 1.757785
BBD 2.019754
BDT 119.530148
BGN 1.758795
BHD 0.376819
BIF 2893
BMD 1
BND 1.293973
BOB 6.912202
BRL 5.462501
BSD 1.000306
BTN 83.75619
BWP 13.214754
BYN 3.273714
BYR 19600
BZD 2.016321
CAD 1.361255
CDF 2869.999734
CHF 0.84793
CLF 0.033731
CLP 930.749609
CNY 7.081982
CNH 7.101025
COP 4190.25
CRC 517.763578
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.497232
CZK 22.57345
DJF 177.71978
DKK 6.715695
DOP 60.049852
DZD 132.140158
EGP 48.528199
ERN 15
ETB 116.201822
EUR 0.90028
FJD 2.207098
FKP 0.761559
GBP 0.757795
GEL 2.682496
GGP 0.761559
GHS 15.709672
GIP 0.761559
GMD 69.000219
GNF 8649.999791
GTQ 7.737314
GYD 209.343291
HKD 7.793155
HNL 24.960336
HRK 6.799011
HTG 131.990006
HUF 354.9825
IDR 15303
ILS 3.77925
IMP 0.761559
INR 83.76325
IQD 1310
IRR 42105.000404
ISK 137.109473
JEP 0.761559
JMD 157.156338
JOD 0.7087
JPY 142.903497
KES 129.000055
KGS 84.362196
KHR 4070.000137
KMF 442.484777
KPW 899.999433
KRW 1328.885027
KWD 0.30493
KYD 0.833618
KZT 479.135773
LAK 22110.000269
LBP 89550.000143
LKR 303.443999
LRD 195.000207
LSL 17.5898
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.75502
MAD 9.75675
MDL 17.380597
MGA 4559.999503
MKD 55.372336
MMK 3247.960992
MNT 3397.999955
MOP 8.029155
MRU 39.698872
MUR 45.849845
MVR 15.349656
MWK 1735.495602
MXN 19.264751
MYR 4.249959
MZN 63.898241
NAD 17.589914
NGN 1639.430101
NIO 36.759447
NOK 10.595195
NPR 134.016106
NZD 1.610325
OMR 0.384965
PAB 1.000297
PEN 3.77515
PGK 3.92785
PHP 55.822505
PKR 278.150478
PLN 3.847005
PYG 7799.327737
QAR 3.64075
RON 4.479498
RSD 105.386004
RUB 93.623323
RWF 1340
SAR 3.752957
SBD 8.320763
SCR 13.467608
SDG 601.50018
SEK 10.211785
SGD 1.29708
SHP 0.761559
SLE 22.847303
SLL 20969.494858
SOS 571.000232
SRD 30.072499
STD 20697.981008
SVC 8.752662
SYP 2512.529936
SZL 17.590181
THB 33.410165
TJS 10.653204
TMT 3.51
TND 3.030985
TOP 2.3498
TRY 34.067403
TTD 6.794467
TWD 31.967986
TZS 2724.43999
UAH 41.467525
UGX 3720.813186
UYU 40.990752
UZS 12745.000347
VEF 3622552.534434
VES 36.733251
VND 24625
VUV 118.722009
WST 2.797463
XAF 589.560677
XAG 0.033144
XAU 0.000391
XCD 2.70255
XDR 0.741403
XOF 589.50093
XPF 106.250192
YER 250.350237
ZAR 17.552971
ZMK 9001.197294
ZMW 26.483144
ZWL 321.999592
  • AEX

    -7.6500

    892.63

    -0.85%

  • BEL20

    -14.8400

    4224.97

    -0.35%

  • PX1

    -41.9300

    7444.9

    -0.56%

  • ISEQ

    -54.1300

    9787.36

    -0.55%

  • OSEBX

    -4.3500

    1400.41

    -0.31%

  • PSI20

    -63.4100

    6754.67

    -0.93%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.5700

    2560.08

    -1.18%

  • N150

    -5.0000

    3327.92

    -0.15%

Tour de France: à Marco Pantani, Cesenatico indéfectiblement reconnaissante
Tour de France: à Marco Pantani, Cesenatico indéfectiblement reconnaissante / Photo: © AFP

Tour de France: à Marco Pantani, Cesenatico indéfectiblement reconnaissante

Marco Pantani debout sur ses pédales trône au milieu de la place Marconi: vingt ans après sa disparition brutale, Cesenatico, ville-départ de la 2e étape du Tour de France 2024 dimanche, n'a pas oublié le "Pirate", héros tragique et controversé du cyclisme italien.

Taille du texte:

Dans l'enfilade quelque peu étouffante d'hôtels, restaurants de plage et marchands de glace qui longent la mer Adriatique, la piazza Marconi est une respiration de gazon où enfant, le petit Marco, qui habitait tout près, venait jouer au ballon.

Cyclotouristes et vacanciers s'y arrêtent maintenant pour voir la statue du dernier coureur à avoir réalisé, en 1998, le doublé Giro-Tour de France la même année, retrouvé mort le 14 février 2004, tué par un cocktail d'antidépresseurs et de cocaïne dans une résidence hôtelière de Rimini.

Bientôt, une fois les inévitables méandres de l'administration italienne aplanis, la place sera rebaptisée Piazza Marco Pantani, assure Matteo Gozzoli.

Comme beaucoup à Cesenatico, le jeune maire de la station balnéaire de 26.000 habitants qui voit sa population quadrupler chaque été, se souvient de "la plus grande fête organisée dans l'histoire récente de la ville" pour le retour de Pantani après sa victoire dans le Tour de France 1998.

Le maire qui a pratiqué, jeune, le cyclisme en compétition, n'a pas oublié non plus comment il a appris sa mort: "C'est un peu comme les attentats du 11 Septembre, tout le monde se souvient où il était".

- "Comme un dieu" -

"Marco reste quelqu'un d'important pour la ville et ses habitants: le lien affectif est fort avec l'homme plus encore qu'avec le sportif. Il a toujours vécu ici, chacun a son souvenir de lui", résume l'édile qui, entre ses 10 et 13 ans, a rencontré plusieurs fois "celui qui était un peu considéré comme un dieu".

"Et, complète-t-il, il y a aussi un +tourisme Pantani+, de mars à novembre, avec des cyclotouristes, des vacanciers du monde entier qui viennent voir sa tombe et le musée".

Si son accès n'est pas flêché dans le cimetière de Cesenatico, le caveau de la famille Pantani est facile à repérer grâce à son architecture, une spirale, pour rappeler les exploits en montagne du "Pirate", qui file jusqu'à une croix formée à partir d'une jante de vélo.

A l'intérieur, une sépulture en marbre blanc avec pour épitaphe "Sur la plus haute marche du podium, pour toujours". Et dessus, son buste en bronze, un épais livre d'or, des photos et des hommages improbables, anges, dessins ou poèmes.

L'autre lieu de passage obligé des dévots est le musée Pantani, dans le prolongement de la gare, qui, ouvert dès 2005, attire chaque année 12.000 visiteurs, détaille sa directrice, Serena Boschetti qui est aussi la nièce de Pantani.

- L'enfer de Tonina -

"Ce qui nous étonne nous aussi, c'est de voir parmi les visiteurs des enfants, des jeunes qui n'étaient pas nés quand Marco courait. Il fascine encore par ses victoires, son style offensif, son look de pirate, avec son bandana et ses boucles d'oreille, mais aussi par son parcours: il a eu tant de blessures et de galères mais il a toujours réussi à repartir", résume-t-elle.

Ce parcours raconté par ses vélos, ses maillots, ses trophées a bien failli prendre fin en 1995 comme en témoigne l'imposante broche, présentée dans une vitrine, que les chirurgiens lui ont posé à la jambe gauche après une collision avec un chauffard lors de Milan-Turin.

Et il y a bien sûr le 5 juin 1999. Au lendemain d'une victoire "pantanesque" à Madonna di Campiglio, il est exclu du Tour d'Italie qu'il survole, à deux jours de l'arrivée à Milan, à cause de son taux d’hématocrite légèrement supérieur aux 50% toléré.

Si Serena en veut encore à "un système qui lui a tourné le dos et, dix mois après, a changé les modalités des contrôles antidopage", Tonina, sa grand-mère, vit elle "un enfer".

Sa "colère noire" contre les organisateurs du Giro, contre les instances du cyclisme, contre la justice aussi qui n'a pas fait la lumière selon elle sur les circonstances de la mort de son fils, est son quotidien depuis plus de vingt ans.

Si "parler de Marco (lui) fait du bien", le passage du Tour de France à Cesenatico n'adoucit pas sa peine et ravive même son envie de régler publiquement des comptes: "Cela aurait été une fête si Marco était vivant. Soit je pars pour ne rien voir, soit je reste et je ne me tairai pas", prévient Tonina.

L.Davila--TFWP