The Fort Worth Press - Grèce: entre colère et larmes, 30.000 manifestants commémorent la catastrophe ferroviaire de 2023

USD -
AED 3.673039
AFN 69.000382
ALL 89.101678
AMD 387.749826
ANG 1.804889
AOA 928.475981
ARS 962.7414
AUD 1.46872
AWG 1.8
AZN 1.710825
BAM 1.753412
BBD 2.022028
BDT 119.677429
BGN 1.76065
BHD 0.376814
BIF 2894
BMD 1
BND 1.293151
BOB 6.920294
BRL 5.425499
BSD 1.001511
BTN 83.756981
BWP 13.175564
BYN 3.277435
BYR 19600
BZD 2.018612
CAD 1.356395
CDF 2871.000085
CHF 0.84791
CLF 0.033735
CLP 930.859741
CNY 7.067977
CNH 7.07284
COP 4165.25
CRC 518.757564
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.250254
CZK 22.491396
DJF 177.72004
DKK 6.684975
DOP 60.203552
DZD 132.341911
EGP 48.534057
ERN 15
ETB 117.497487
EUR 0.896196
FJD 2.2003
FKP 0.761559
GBP 0.753255
GEL 2.729512
GGP 0.761559
GHS 15.701624
GIP 0.761559
GMD 68.504127
GNF 8652.498216
GTQ 7.741513
GYD 209.457218
HKD 7.793945
HNL 24.949828
HRK 6.799011
HTG 131.977784
HUF 353.230215
IDR 15202
ILS 3.750095
IMP 0.761559
INR 83.61045
IQD 1310
IRR 42092.504652
ISK 136.490277
JEP 0.761559
JMD 157.339131
JOD 0.708698
JPY 142.851991
KES 128.999539
KGS 84.275012
KHR 4069.999863
KMF 441.350282
KPW 899.999433
KRW 1329.045033
KWD 0.30494
KYD 0.834476
KZT 479.593026
LAK 22085.000237
LBP 89268.117889
LKR 304.846178
LRD 194.249486
LSL 17.502706
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.745018
MAD 9.695018
MDL 17.473892
MGA 4555.000175
MKD 55.200186
MMK 3247.960992
MNT 3397.999955
MOP 8.038636
MRU 39.715032
MUR 45.869795
MVR 15.36002
MWK 1736.00021
MXN 19.317199
MYR 4.218972
MZN 63.849846
NAD 17.499915
NGN 1640.319638
NIO 36.769417
NOK 10.503135
NPR 134.027245
NZD 1.604145
OMR 0.384961
PAB 1.001511
PEN 3.745005
PGK 3.914203
PHP 55.562997
PKR 278.098209
PLN 3.83075
PYG 7817.718069
QAR 3.64025
RON 4.457506
RSD 104.909468
RUB 92.170071
RWF 1342
SAR 3.752548
SBD 8.306937
SCR 13.623023
SDG 601.497767
SEK 10.16481
SGD 1.292595
SHP 0.761559
SLE 22.847303
SLL 20969.494858
SOS 570.999811
SRD 29.852962
STD 20697.981008
SVC 8.762579
SYP 2512.529936
SZL 17.503112
THB 33.1435
TJS 10.644256
TMT 3.5
TND 3.024035
TOP 2.3498
TRY 34.084935
TTD 6.806508
TWD 31.924966
TZS 2724.999896
UAH 41.500415
UGX 3718.795247
UYU 41.141269
UZS 12735.000116
VEF 3622552.534434
VES 36.755455
VND 24580
VUV 118.722009
WST 2.797463
XAF 588.099177
XAG 0.032507
XAU 0.000387
XCD 2.70255
XDR 0.742235
XOF 587.50055
XPF 107.297095
YER 250.324957
ZAR 17.510415
ZMK 9001.198401
ZMW 26.062595
ZWL 321.999592
  • AEX

    15.8000

    908.42

    +1.77%

  • BEL20

    28.3100

    4253.1

    +0.67%

  • PX1

    170.4900

    7615.41

    +2.29%

  • ISEQ

    211.4000

    9998.62

    +2.16%

  • OSEBX

    10.6400

    1411.02

    +0.76%

  • PSI20

    -34.4500

    6720.43

    -0.51%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    26.3700

    2586.49

    +1.03%

  • N150

    47.9200

    3375.76

    +1.44%

Grèce: entre colère et larmes, 30.000 manifestants commémorent la catastrophe ferroviaire de 2023
Grèce: entre colère et larmes, 30.000 manifestants commémorent la catastrophe ferroviaire de 2023 / Photo: © AFP

Grèce: entre colère et larmes, 30.000 manifestants commémorent la catastrophe ferroviaire de 2023

Plus de 30.000 personnes, selon la police, ont manifesté mercredi en Grèce pour commémorer la catastrophe ferroviaire meurtrière survenue il y a un an, "un traumatisme national", selon le Premier ministre qui a admis "un échec collectif" face à de graves négligences.

Taille du texte:

A Athènes, parmi plus de 20.000 manifestants, certains ont lancé des cocktails Molotov devant le Parlement, et la police a riposté en jetant des gaz lacrymogènes avant que la foule se disperse, selon l'AFP.

Egalement devant le Parlement, d'autres ont inscrit en rouge les noms des 57 personnes tuées le 28 février 2023 dans la collision la plus meurtrière de l'histoire grecque.

Des incidents similaires ont également éclaté à Thessalonique, deuxième ville du pays où 10.000 personnes étaient rassemblées, selon la police.

La Grèce est en partie en grève, à l'appel notamment du principal syndicat du secteur public, ADEDY. Quasiment tous les transports, des trains aux métros, sont à l'arrêt durant 24 heures.

Sur les lieux de la catastrophe ferroviaire, dans la vallée de Tempé (centre), plus d'un millier de personnes - surtout des membres des familles des victimes, des survivants et une vingtaine de secouristes - se sont recueillies dans une atmosphère lourde et empreinte de chagrin, a constaté l'AFP.

Des couronnes de fleurs et des photos des victimes ont été déposées, non loin des rails de chemin de fer, par des parents en pleurs.

Le 28 février 2023, avant minuit, un train de passagers reliant Athènes à Thessalonique avait heurté frontalement un convoi de marchandises à plus de 300 km au nord de la capitale grecque.

- "Actes criminels" -

Pendant les 19 minutes précédant l'accident, les deux trains dont l'un transportait plus de 350 passagers, avaient circulé sur la même voie sans qu'aucun système d'alarme ne soit déclenché.

"Un an plus tard, les responsables de cette tragédie ne sont toujours pas tenus de répondre de leurs actes criminels", a dénoncé l'ADEDY, déterminée à poursuivre la lutte "pour empêcher toute tentative de dissimulation des responsabilités".

"Aujourd'hui est un jour de douleur. Pour nous tous, le temps s'est arrêté le 28 février 2023, un jour maudit, un trou noir dans le temps", a lancé Antonis Psaropoulos, père de Marthi, 19 ans, tuée dans cet accident. "Nous entendons leurs voix réclamer justice et la punition exemplaire des responsables", a-t-il ajouté, tandis que certains criaient "assassins en prison!" et "immortels".

Dans la matinée, les cloches de toutes les églises du pays ont retenti 57 fois à la mémoire des victimes de ce que le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a qualifié de "traumatisme national".

Etrillé il y a un an pour sa gestion jugée calamiteuse de l'accident, le chef du gouvernement conservateur a insisté sur "l'échec collectif" face aux négligences graves et multiples dans le réseau ferré grec.

"Les erreurs humaines ont fatalement rencontré les défaillances persistantes de l'État", a-t-il souligné dans un communiqué, alors que pleuvent les accusations de dissimulation des responsabilités.

Il a promis que les coupables seraient punis dans un pays où la justice, lente et en manque de moyens, est accusée de partialité.

- Aucune confiance -

L'émoi suscité par la catastrophe a été immense, à l'instar de la colère des Grecs qui, un an plus tard, dénoncent toujours le délabrement des services publics.

"Nous n’oublions pas les sous-investissements dans les transports, cette politique qui (...) laisse les services publics en déliquescence", a affirmé dans le cortège athénien Anna Larda, professeure de 27 ans. Elle énumère les incendies, les inondations qui ont ravagé le pays. "Malgré ces drames, rien ne change, aucune mesure n’est prise", assure-t-elle.

Arrêté après l'accident, le chef de gare avait admis des erreurs. Mais très vite, ont été pointés du doigt les retards pris dans la modernisation des systèmes automatisés de sécurité et de gestion du trafic malgré les millions alloués pour leur réparation ou leur installation.

Trente-quatre employés des chemins de fer font l'objet de poursuites. Deux d'entre eux sont en détention provisoire pour "homicide par négligence".

Dans un entretien accordé à l'AFP, Maria Karystianou, dont la fille de 19 ans a été tuée dans la collision, affirme n'avoir "aucune confiance" en la justice grecque et assure vouloir porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).

L'enquête judiciaire n'a progressé qu'avec lenteur. Des proches de victimes ont mandaté leurs propres experts, assurant que les enquêteurs avaient négligé des preuves importantes.

La sécurité du réseau ferroviaire a depuis commencé à s'améliorer, mais avec lenteur.

W.Knight--TFWP