The Fort Worth Press - Effondrement mortel d'un balcon à Angers: le procès de la construction s'ouvre mercredi

USD -
AED 3.673005
AFN 73.397962
ALL 95.245939
AMD 398.639603
ANG 1.803216
AOA 913.501052
ARS 1045.209862
AUD 1.593115
AWG 1.8
AZN 1.681394
BAM 1.895045
BBD 2.020164
BDT 121.941766
BGN 1.887043
BHD 0.376866
BIF 2960.569344
BMD 1
BND 1.36503
BOB 6.938516
BRL 6.037398
BSD 1.000538
BTN 86.549781
BWP 13.983615
BYN 3.274357
BYR 19600
BZD 2.009757
CAD 1.429345
CDF 2834.999847
CHF 0.90761
CLF 0.036494
CLP 1007.00986
CNY 7.3143
CNH 7.27049
COP 4323.9
CRC 502.012994
CUC 1
CUP 26.5
CVE 106.840754
CZK 24.180128
DJF 178.167073
DKK 7.163065
DOP 61.441119
DZD 135.553478
EGP 50.298104
ERN 15
ETB 127.803288
EUR 0.95998
FJD 2.31275
FKP 0.823587
GBP 0.812334
GEL 2.840449
GGP 0.823587
GHS 15.032968
GIP 0.823587
GMD 72.498019
GNF 8648.805775
GTQ 7.724469
GYD 209.231008
HKD 7.78047
HNL 25.45141
HRK 7.379548
HTG 130.682286
HUF 394.36003
IDR 16251.95
ILS 3.56375
IMP 0.823587
INR 86.21215
IQD 1310.698661
IRR 42100.00006
ISK 140.080234
JEP 0.823587
JMD 157.395475
JOD 0.709298
JPY 155.6345
KES 129.349935
KGS 87.448046
KHR 4037.536395
KMF 479.15022
KPW 900.000111
KRW 1440.724965
KWD 0.30818
KYD 0.833765
KZT 530.412918
LAK 21830.989327
LBP 89596.3917
LKR 297.012243
LRD 190.094616
LSL 18.773019
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.959062
MAD 10.022576
MDL 18.77498
MGA 4689.627107
MKD 59.044786
MMK 3247.960992
MNT 3398.000107
MOP 8.022072
MRU 39.717652
MUR 46.829655
MVR 15.405011
MWK 1734.774457
MXN 20.462095
MYR 4.492976
MZN 63.909844
NAD 18.773019
NGN 1555.849944
NIO 36.8201
NOK 11.30098
NPR 138.47965
NZD 1.762115
OMR 0.384931
PAB 1.000518
PEN 3.744023
PGK 4.074415
PHP 58.0665
PKR 278.824857
PLN 4.0826
PYG 7888.221928
QAR 3.65118
RON 4.77769
RSD 112.466017
RUB 101.698986
RWF 1406.20988
SAR 3.75246
SBD 8.468008
SCR 14.344424
SDG 600.999482
SEK 11.012845
SGD 1.354701
SHP 0.823587
SLE 22.779836
SLL 20969.49992
SOS 571.766313
SRD 35.055499
STD 20697.981008
SVC 8.754421
SYP 13001.999985
SZL 18.755965
THB 34.112498
TJS 10.92063
TMT 3.51
TND 3.211635
TOP 2.342099
TRY 35.555321
TTD 6.796084
TWD 32.604016
TZS 2515.657003
UAH 42.232838
UGX 3675.22734
UYU 44.019185
UZS 12981.803384
VES 54.843099
VND 25322.5
VUV 118.722008
WST 2.800827
XAF 635.577217
XAG 0.032866
XAU 0.000369
XCD 2.70255
XDR 0.770893
XOF 635.586454
XPF 115.555297
YER 249.249913
ZAR 18.538865
ZMK 9001.202522
ZMW 27.839332
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.2900

    917.51

    +0.36%

  • BEL20

    11.5000

    4271.75

    +0.27%

  • PX1

    23.9000

    7733.5

    +0.31%

  • ISEQ

    90.0400

    9771.73

    +0.93%

  • OSEBX

    -2.3900

    1491.21

    -0.16%

  • PSI20

    20.3500

    6583.91

    +0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -14.3700

    3178.89

    -0.45%

  • N150

    3.0300

    3373.44

    +0.09%

Effondrement mortel d'un balcon à Angers: le procès de la construction s'ouvre mercredi
Effondrement mortel d'un balcon à Angers: le procès de la construction s'ouvre mercredi

Effondrement mortel d'un balcon à Angers: le procès de la construction s'ouvre mercredi

Malfaçons, béton de mauvaise qualité... Cinq responsables de la construction d'un immeuble d'Angers vont devoir s'expliquer à partir de mercredi devant la justice pour l'effondrement d'un balcon qui avait provoqué la mort de quatre étudiants le 15 octobre 2016.

Taille du texte:

Ce soir-là, une crémaillère organisée par deux soeurs et réunissant une trentaine de copains de fac et de tennis se transforme en cauchemar. La soirée se déroulait calmement au 4ème étage de la résidence "Le Surcouf", dans le centre d'Angers, lorsque vers 23H00, le balcon se décroche et bascule dans le vide, entraînant 18 jeunes dans sa chute de plus de 8 mètres.

Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, Lou, 18 ans, et Baptiste, 25 ans, y laissent la vie, tandis que quatorze autres sont conduits en urgence à l'hôpital.

Cinq prévenus sont renvoyés devant le tribunal correctionnel d'Angers pour homicides et blessures involontaires: l'architecte Frédéric Rolland, 66 ans, maître d'oeuvre du chantier, dont le cabinet a pignon sur rue à Angers, le constructeur Patrick Bonnel, 72 ans, gérant de l'entreprise éponyme de gros oeuvre, ainsi que deux de ses salariés, Eric Morand, conducteur de travaux, 53 ans, et Jean-Marcel Moreau, 63 ans, chef de chantier. Le dernier prévenu, André de Douvan, 84 ans, était chargé du contrôle du chantier pour le groupe Apave. Ils encourent jusqu'à 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende.

Les conclusions des enquêteurs ont été sans appel. Ecartant toute responsabilité des invités qui se trouvaient sur le balcon, et l'hypothèse d'un défaut d'entretien, elles incriminent en revanche les constructeurs de cette résidence livrée en 1998.

Béton gorgé d'eau, supervision désinvolte du chantier, arrangements avec les règles de construction, mauvais positionnement des armatures en acier... Surtout, les balcons qui devaient initialement être préfabriqués en usine ont finalement été coulés sur place sans que de nouveaux plans ne soient réalisés.

- "Irresponsabilité" -

Au total, quatre-vingt trois personnes se sont constituées parties civiles. "Tout le monde peut se sentir concerné par ce drame, c'est un procès extraordinaire par le nombre de parties civiles, la technicité et l'enjeu émotionnel. Est-il normal qu'un balcon tombe 18 ans après avoir été construit?", interroge le procureur de la République d'Angers, Eric Bouillard.

Parmi les blessés, Baptiste, ancien locataire de l'appartement, avait écrit dans son état des lieux d'entrée : "balcon fissuré et très instable: danger???", et signalé la présence d'une "fissure faisant toute la longueur du balcon".

Durant l'instruction, le conducteur de travaux Eric Morand est le seul à avoir reconnu une part de responsabilité, expliquant que le changement de mode de construction des balcons avait permis de gagner 14 semaines sur le calendrier des travaux.

"L'objectif était de gagner toujours plus d'argent. On n'utilise pas la bonne qualité de béton parce que c'est moins cher, on construit sur place pour éviter de payer des pénalités, on envoie un simple salarié suivre un chantier pour économiser sur des honoraires et on oublie le coeur même du métier", observe Me Louis-René Penneau, avocat de 32 parties civiles, dénonçant "l'irresponsabilité et l'inconscience totales" des constructeurs.

De son côté, l'avocat de Patrick Bonnel, Thierry Fillion, assure que son client, qui fut copropriétaire d'un appartement dans l'immeuble, "reconnaît des erreurs" tout en assurant que "ce n'était pas dans les gènes de son entreprise de faire des économies sur des constructions dont il était responsable".

"Il est extrêmement affecté. Il ne peut que reconnaître qu'il y a eu manifestement des malfaçons dont la société Bonnel est au moins en partie responsable", ajoute Me Fillion, en précisant que son client suivait "plusieurs dizaines de chantiers à ce moment-là".

L'architecte Frédéric Rolland est lui poursuivi pour son contrôle déficient du chantier, à une époque où il était occupé par la création d'un cabinet à Shanghai. "Il n'est pas intervenu personnellement dans le projet du Surcouf", assure son avocat Patrick Descamps, qui conteste toute "responsabilité pénale personnelle".

Le procès doit durer jusqu'au 4 mars.

A.Nunez--TFWP