The Fort Worth Press - "Nous avons tout perdu": autour de Los Angeles, les habitants sidérés par les incendies

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"Nous avons tout perdu": autour de Los Angeles, les habitants sidérés par les incendies
"Nous avons tout perdu": autour de Los Angeles, les habitants sidérés par les incendies / Photo: © AFP

"Nous avons tout perdu": autour de Los Angeles, les habitants sidérés par les incendies

Des habitations réduites en cendres, des commerces en flammes, et au milieu de la dévastation, des habitants hagards: la ville d'Altadena, ravagée mercredi par un violent incendie en banlieue de Los Angeles, ressemble à une zone qui vient d'être bombardée.

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"Ici, c'était notre maison", raconte à l'AFP William Gonzales, en désignant une ruine où il ne reste qu'un tas de braises et une cheminée.

"Nous avons pratiquement tout perdu", souffle ce quadragénaire derrière son masque noir. "Les flammes ont consumé tous nos rêves, après des années passées ici."

Les abords de Los Angeles sont ravagés depuis mardi par plusieurs violents incendies, qui ont fait au moins cinq morts. Plus de 100.000 personnes ont dû fuir face aux flammes et des vents violents, avec des rafales jusqu'à 160 km/h, continuent d'attiser les flammes.

A Altadena, derrière les montagnes au nord de Los Angeles, les pompiers déployés semblent dépassés par l'ampleur des dégâts et le nombre de foyers à atteindre. Les rues sont remplies de flammes.

Désespéré, un commerçant sexagénaire pleure devant les ruines de sa boutique de spiritueux, qu'il tenait depuis 30 ans.

"Ce magasin, c'était toute ma vie", sanglote-t-il, avant de partager son choc lors d'un appel vidéo avec sa famille.

Dans le voisinage, Jesus Hernandez se demande si ses parents seront couverts, pour leur petite maison pavillonnaire "estimée à 1,3 million de dollars".

"J'espère que l'assurance pourra payer la plupart des frais, sinon nous devrons rester avec des amis ou quelqu'un d'autre", souffle ce jeune homme d'une vingtaine d'années.

- Eau coupée -

Santa Monica, Altadena, la vallée de San Fernando: en l'espace de quelques heures, les incendies se sont multipliés à cause de la violence des rafales. Les braises parcourent parfois plusieurs kilomètres et plus de 1.500 bâtiments ont été détruits dans la région.

Les vents de Santa Ana qui soufflent actuellement sont un classique des automnes et des hivers californiens. Mais cette semaine, ils ont atteint une intensité jamais vue depuis 2011, selon les météorologistes.

Un véritable cauchemar pour les pompiers, condamnés à limiter les dégâts. En luttant contre le premier incendie, qui s'est déclaré mardi matin dans le quartier huppé de Pacific Palisades, ils ont vidé dans la nuit trois réservoirs alimentant les bornes incendies de la région.

De quoi rendre anxieux David Stewart, qui lutte toujours pour protéger sa maison.

"Le comté a coupé notre approvisionnement en eau, alors nous sommes sortis avec des pelles pour jeter de la terre sur les flammes", raconte ce quinquagénaire, encore tendu.

Derrière ses lunettes, il peine à reconnaître sa ville, recouverte d'une fumée qui racle la gorge et empêche de respirer correctement.

"Là c'était un petit magasin d'antiquités, une pizzeria", pointe-t-il. "Ces endroits sont là depuis toujours, depuis que je suis né."

"Je vis dans cette région depuis plus de 20 ans et nous avons vu des incendies dans les montagnes et les collines, mais jamais rien de tel", soupire un voisin, Jesse Banks.

La lutte est loin d'être terminée. Les rafales doivent désormais faiblir, mais l'alerte aux vents forts doit rester en vigueur jusqu'à vendredi.

Au milieu de la catastrophe, les avertissements des scientifiques, qui rappellent régulièrement que la dépendance de l'humanité aux énergies fossiles aggrave la fréquence et l'intensité des événements extrêmes, se vit dans la chair.

"C'est probablement le changement climatique qui affecte tout. Je suis sûre que ça a ajouté à tout ça", regrette Debbie Collins, propriétaire d'un magasin de cadres.

Sa boutique est pour l'instant épargnée par les flammes, juste de l'autre côté de la rue. Face à l'urgence, cette retraitée est revenue sauver ce qu'elle peut.

"Le monde va vraiment mal et nous devons en faire plus", lâche-t-elle.

T.Harrison--TFWP