The Fort Worth Press - Soupçons de financement libyen: premières escarmouches à l'ouverture du procès de Sarkozy

USD -
AED 3.672986
AFN 70.999842
ALL 94.198234
AMD 399.942358
ANG 1.803072
AOA 914.497411
ARS 1035.254099
AUD 1.604351
AWG 1.8025
AZN 1.69876
BAM 1.878969
BBD 2.020002
BDT 121.798444
BGN 1.8908
BHD 0.376917
BIF 2900
BMD 1
BND 1.361898
BOB 6.913248
BRL 6.100202
BSD 1.000394
BTN 85.74695
BWP 13.865885
BYN 3.273994
BYR 19600
BZD 2.009607
CAD 1.43613
CDF 2869.501164
CHF 0.90942
CLF 0.036416
CLP 1004.839654
CNY 7.3265
CNH 7.341605
COP 4337.33
CRC 508.310116
CUC 1
CUP 26.5
CVE 106.697792
CZK 24.292804
DJF 177.720085
DKK 7.21251
DOP 61.385019
DZD 135.406939
EGP 50.650361
ERN 15
ETB 126.049992
EUR 0.96672
FJD 2.3224
FKP 0.791982
GBP 0.80147
GEL 2.814967
GGP 0.791982
GHS 14.710255
GIP 0.791982
GMD 70.501998
GNF 8618.306993
GTQ 7.723124
GYD 209.309252
HKD 7.776875
HNL 25.434004
HRK 7.172906
HTG 130.579306
HUF 401.479026
IDR 16222
ILS 3.646135
IMP 0.791982
INR 85.80555
IQD 1310
IRR 42087.502436
ISK 140.469941
JEP 0.791982
JMD 156.479969
JOD 0.709398
JPY 158.133961
KES 129.503298
KGS 86.999944
KHR 4039.999678
KMF 475.00013
KPW 899.999441
KRW 1454.235008
KWD 0.30833
KYD 0.833702
KZT 528.869248
LAK 21797.50857
LBP 89971.620988
LKR 295.631623
LRD 187.000216
LSL 18.698271
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.923624
MAD 10.03725
MDL 18.459026
MGA 4694.999881
MKD 59.477487
MMK 3247.960992
MNT 3397.99987
MOP 8.012681
MRU 39.849906
MUR 46.450074
MVR 15.449833
MWK 1734.000108
MXN 20.333402
MYR 4.499504
MZN 63.904921
NAD 18.701753
NGN 1541.000481
NIO 36.814295
NOK 11.335445
NPR 137.196053
NZD 1.774545
OMR 0.384977
PAB 1.00048
PEN 3.770981
PGK 4.064972
PHP 58.260088
PKR 278.449837
PLN 4.118902
PYG 7912.45953
QAR 3.640953
RON 4.808099
RSD 113.171085
RUB 107.248463
RWF 1386
SAR 3.754007
SBD 8.387551
SCR 14.280328
SDG 600.999848
SEK 11.111099
SGD 1.36478
SHP 0.791982
SLE 22.779643
SLL 20969.503029
SOS 571.500637
SRD 35.0745
STD 20697.981008
SVC 8.754047
SYP 2512.530243
SZL 18.699154
THB 34.591497
TJS 10.934768
TMT 3.51
TND 3.180062
TOP 2.342105
TRY 35.337615
TTD 6.786435
TWD 32.778298
TZS 2478.648987
UAH 42.314632
UGX 3694.914929
UYU 44.000807
UZS 12954.298725
VES 53.003415
VND 25370
VUV 118.722003
WST 2.762788
XAF 630.182534
XAG 0.033227
XAU 0.000377
XCD 2.702549
XDR 0.770487
XOF 630.000238
XPF 115.599154
YER 249.250228
ZAR 18.695105
ZMK 9001.197251
ZMW 28.087232
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.4100

    893.96

    +0.27%

  • BEL20

    16.2800

    4300.56

    +0.38%

  • PX1

    43.9300

    7489.35

    +0.59%

  • ISEQ

    67.9600

    9776.48

    +0.7%

  • OSEBX

    8.3300

    1469.54

    +0.57%

  • PSI20

    -34.1100

    6401.09

    -0.53%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.0600

    3181.63

    +2.78%

  • N150

    -4.9900

    3318.91

    -0.15%

Soupçons de financement libyen: premières escarmouches à l'ouverture du procès de Sarkozy
Soupçons de financement libyen: premières escarmouches à l'ouverture du procès de Sarkozy / Photo: © AFP

Soupçons de financement libyen: premières escarmouches à l'ouverture du procès de Sarkozy

Un ancien chef de l'Etat et trois ex-ministres assis sur le banc des prévenus: le procès de Nicolas Sarkozy pour soupçons de financement illégal de sa campagne 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi s'est ouvert lundi, avec de premières tensions.

Taille du texte:

Comme une photo souvenir d'une époque politique révolue, Nicolas Sarkozy et trois figures de son quinquennat, Brice Hortefeux, Claude Guéant et Eric Woerth, s'assoient en ligne, côte à côte, avant de se lever tour à tour pour décliner leur identité.

L'ex-chef de l'Etat, 69 ans, est rôdé à l'exercice: c'est son cinquième procès en cinq ans. L'air grave, il s'avance vers la barre dans son costume bleu marine, croise ses mains devant lui, avant de donner au tribunal sa date et lieu de naissance, le nom de ses parents.

 

Douze hommes sont jugés au total. Parmi les présents: Thierry Gaubert, un proche de Nicolas Sarkozy, et le discret intermédiaire Alexandre Djouhri.

Quatre sont absents: deux hommes d'affaires saoudiens, le Libyen Béchir Saleh (ex-bras droit de Kadhafi) et le sulfureux intermédiaire libanais Ziad Takieddine, tous deux visés par un mandat d'arrêt.

En fuite au Liban depuis 2020, ce dernier a prétendu sur RTL lundi matin que "personne" ne l'avait "convoqué" pour cette audience.

- "Insinuations" -

Après les formalités d'usage, le tribunal se penche sur des débats de procédures.

Les conseils de Brice Hortefeux et Nicolas Sarkozy soulèvent l'incompétence du tribunal au profit de la Cour de justice de la République (CJR), parce qu'ils étaient ministres au moment des faits.

Nicolas Sarkozy commence à s'agiter sur son strapontin vers 18H00, quand le procureur Quentin Dandoy rappelle que l'ex-président a déjà saisi la justice sur ce point pendant l'enquête. Et que par deux fois, les juges ont rejeté cette demande.

"Vous allez faire croire qu'il y a une sorte d'association entre magistrats qui en veulent énormément à Nicolas Sarkozy, et qui se sont réunis, peut-être à la buvette du palais, pour se dire +Nicolas Sarkozy et la CJR c'est niet, ce sera le tribunal de droit commun parce que c'est plus sévère ?+", lance le magistrat, sous les ricanements silencieux et crispés de Nicolas Sarkozy.

"Ce genre d'insinuations porte gravement atteinte à l'indépendance de la justice", ajoute-t-il, pendant que Nicolas Sarkozy bouillonne en commentant à voix basse.

La présidente coupe court: "La parole est libre, mais l'ironie n'a pas sa place", dit-elle au procureur. "C'est choquant", abonde, furieux, Nicolas Sarkozy. Le procureur s'insurge à son tour: "Je réponds juste à M. Sarkozy qui dit que ce que je dis est effrayant, alors que je ne dis que les faits".

Les débats se poursuivent sur d'autres points de procédure.

- "Pacte de corruption" -

Nicolas Sarkozy est accusé d'avoir passé fin 2005, notamment avec l'aide de ses très proches Brice Hortefeux et Claude Guéant, un "pacte de corruption" avec le richissime dictateur libyen Mouammar Kadhafi, tombé en 2011, pour qu'il "soutienne" financièrement son accession à l'Elysée.

Jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs, il encourt 10 ans de prison et 375.000 euros d'amende, ainsi qu'une privation des droits civiques (donc une inéligibilité) allant jusqu'à cinq ans.

L'entourage de Nicolas Sarkozy assure qu'il est "combatif" et "déterminé" à prouver son innocence face à ce qu'il a toujours qualifié de "fable".

L'accusation est portée par le Parquet national financier (PNF). "Notre travail n'est pas un travail politique, nous ne sommes pas engagés politiquement", a déclaré le procureur financier Jean-François Bohnert lundi matin sur BFMTV/RMC. "Nous n'avons qu'une seule boussole, c'est la loi".

Mi-décembre, Nicolas Sarkozy a été définitivement condamné à un an de bracelet électronique dans l'affaire dite "des écoutes". Il ne porte pas encore ce bracelet - cela peut prendre plusieurs semaines -, ce qui lui a permis de passer ses vacances aux Seychelles, avec sa femme, la chanteuse Carla Bruni, et leur fille.

A.Williams--TFWP