The Fort Worth Press - "Pas d'acharnement": début des réquisitions au procès de Marine Le Pen et du RN

USD -
AED 3.673036
AFN 67.516915
ALL 93.450149
AMD 388.379901
ANG 1.797007
AOA 911.999808
ARS 1007.250214
AUD 1.54495
AWG 1.8025
AZN 1.696617
BAM 1.854894
BBD 2.013135
BDT 119.148331
BGN 1.86478
BHD 0.37693
BIF 2895
BMD 1
BND 1.342539
BOB 6.890305
BRL 5.810497
BSD 0.997032
BTN 84.045257
BWP 13.603255
BYN 3.263026
BYR 19600
BZD 2.009882
CAD 1.40531
CDF 2870.999844
CHF 0.88583
CLF 0.035424
CLP 977.469787
CNY 7.25205
CNH 7.254785
COP 4403
CRC 509.469571
CUC 1
CUP 26.5
CVE 105.674962
CZK 24.088988
DJF 177.720088
DKK 7.108471
DOP 60.502453
DZD 133.624009
EGP 49.631183
ERN 15
ETB 123.449884
EUR 0.953055
FJD 2.27645
FKP 0.789317
GBP 0.79533
GEL 2.729547
GGP 0.789317
GHS 15.693437
GIP 0.789317
GMD 71.000081
GNF 8629.999407
GTQ 7.695226
GYD 208.598092
HKD 7.782595
HNL 25.22499
HRK 7.133259
HTG 130.860533
HUF 391.544968
IDR 15918.5
ILS 3.64384
IMP 0.789317
INR 84.33895
IQD 1310.5
IRR 42087.495506
ISK 138.290187
JEP 0.789317
JMD 157.444992
JOD 0.709303
JPY 152.862048
KES 129.49913
KGS 86.792944
KHR 4050.000517
KMF 468.949741
KPW 899.999621
KRW 1395.819993
KWD 0.30768
KYD 0.830915
KZT 497.847158
LAK 21964.999558
LBP 89549.999734
LKR 290.349197
LRD 179.825013
LSL 18.039902
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.894996
MAD 10.033503
MDL 18.222083
MGA 4678.999474
MKD 58.661748
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 7.992375
MRU 39.915018
MUR 46.82981
MVR 15.449781
MWK 1735.999688
MXN 20.67185
MYR 4.458005
MZN 63.902996
NAD 18.039596
NGN 1692.269863
NIO 36.760517
NOK 11.141785
NPR 134.472032
NZD 1.71308
OMR 0.384993
PAB 0.997069
PEN 3.77825
PGK 3.970083
PHP 58.966499
PKR 277.749951
PLN 4.105051
PYG 7780.875965
QAR 3.6406
RON 4.742499
RSD 111.495989
RUB 105.501024
RWF 1371
SAR 3.757108
SBD 8.39059
SCR 13.122709
SDG 601.500677
SEK 10.99554
SGD 1.34579
SHP 0.789317
SLE 22.703439
SLL 20969.504736
SOS 571.493234
SRD 35.404992
STD 20697.981008
SVC 8.724393
SYP 2512.529858
SZL 18.040249
THB 34.70065
TJS 10.653933
TMT 3.51
TND 3.16725
TOP 2.342099
TRY 34.659305
TTD 6.779275
TWD 32.424501
TZS 2645.000334
UAH 41.427826
UGX 3694.079041
UYU 42.488619
UZS 12830.000083
VES 46.694918
VND 25415
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 622.125799
XAG 0.032895
XAU 0.00038
XCD 2.70255
XDR 0.762694
XOF 627.498055
XPF 114.050204
YER 249.924979
ZAR 18.192202
ZMK 9001.19568
ZMW 27.49457
ZWL 321.999592
  • AEX

    -4.2200

    875.14

    -0.48%

  • BEL20

    -61.1800

    4187.13

    -1.44%

  • PX1

    -63.1400

    7194.51

    -0.87%

  • ISEQ

    -28.9100

    9606.36

    -0.3%

  • OSEBX

    -19.7200

    1452.05

    -1.34%

  • PSI20

    -23.1800

    6415.4

    -0.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -46.0100

    2960.9

    -1.53%

  • N150

    -33.4500

    3278.46

    -1.01%

"Pas d'acharnement": début des réquisitions au procès de Marine Le Pen et du RN
"Pas d'acharnement": début des réquisitions au procès de Marine Le Pen et du RN / Photo: © AFP/Archives

"Pas d'acharnement": début des réquisitions au procès de Marine Le Pen et du RN

Début d'une journée de réquisitions pour Marine Le Pen. Après un mois et demi d'audience au procès du Rassemblement national, la cheffe de file de l'extrême droite est fixée mercredi sur les peines réclamées contre elle, son parti et 24 autres prévenus.

Taille du texte:

L'audience a débuté vers 09H45 par une introduction de la procureure Louise Neyton. "Nous ne sommes pas ici aujourd'hui en raison d'un acharnement", ni à cause d'une dénonciation "du Parlement européen", mais au terme "d'une longue information judiciaire", a-t-elle déclaré.

"Vous prendrez votre décision au vu des pièces du dossier", et après "six semaines d'audience" et des "débats particulièrement fournis", a poursuivi la magistrate, sous l'oeil de Marine Le Pen, assise, stylo à la main, au premier rang du banc des prévenus.

"Je pense que le parquet va essayer de défendre la cause qu'il a initiée depuis dix ans. Il faut bien justifier cette procédure qui est apparue plus que branlante", avait-t-elle déclaré à la presse à son arrivée au tribunal.

"Je suis dans le même état d'esprit que la semaine dernière, que la semaine d'avant. C'est le déroulé normal d'un procès, avec aujourd'hui une accusation qui accuse, ce n'est pas non plus très original".

Les réquisitions des deux représentants du parquet, Louise Neyton et Nicolas Barret, doivent durer toute la journée. Ils devraient longuement développer leur analyse du "système" qui a selon eux été mis en place au Front national (devenu Rassemblement national) entre 2004 et 2016.

"Vous constaterez que les faits qui vous sont soumis présentent un caractère inédit, par leur ampleur, leur durée mais aussi et surtout par le caractère organisé, optimisé, systémique et systématique de leur commission", a martelé Louise Neyton. "Ils ont porté une atteinte grave et durable aux règles du jeu démocratique, européen mais surtout français et à la transparence de la vie publique".

Selon l'accusation, un "système de gestion centralisé" a été établi pour "vider" les enveloppes de 21.000 euros par mois auxquelles les députés européens avaient le droit, pour rémunérer des assistants parlementaires "fictifs" qui travaillaient en réalité pour le parti (en tant que garde du corps, graphiste ou secrétaire), en vue de "soulager les finances".

Les procureurs doivent ensuite s'attarder sur le cas de chacun des prévenus: les neuf ex-eurodéputés frontistes, leurs 12 anciens assistants parlementaires, les experts-comptables et le trésorier, et enfin le parti lui-même. Au total, on compte 26 prévenus, jugés devant le tribunal correctionnel pour détournement de fonds publics, complicité ou recel de ce délit.

Enfin, en fin d'après-midi ou début de soirée, les procureurs devraient annoncer les peines requises contre chacun.

- "Candidate à la présidentielle" -

Les prévenus encourent des peines allant jusqu'à 10 ans d'emprisonnement, un million d'euros d'amende et une peine d'inéligibilité, qui pourrait sérieusement entraver les ambitions de Marine Le Pen à la présidentielle de 2027.

Si une telle peine était prononcée, elle aurait "des conséquences extrêmement graves", a-t-elle plaidé à la barre. "Cela aurait pour effet de me priver d'être candidate à la présidentielle, voilà".

"Derrière il y a 11 millions de personnes qui ont voté pour le mouvement que je représente. Donc demain potentiellement, ce sont des millions et des millions de Français qui de fait se verraient privés de leur candidat à la présidentielle", avait-elle soutenu.

Depuis l'ouverture le 30 septembre de ce procès, où elle a assisté à quasiment toutes les audiences, la triple candidate à la présidentielle a été interrogée sous plusieurs casquettes: celle d'ancienne députée européenne, pour s'expliquer sur des contrats litigieux conclus avec certains de ses assistants parlementaires, celle d'ancienne cheffe du parti (entre 2011 et 2016), et enfin en tant que représentante du Rassemblement national, jugé en tant que personne morale. Elle a eu un pouvoir de l'actuel président, Jordan Bardella, pour cela.

A chaque fois, elle a clamé son "innocence", celle de son parti et de ses coprévenus. "Aucun" système, mais beaucoup de "mensonges", de "fictions" et de "malentendus", a-t-elle juré à la barre, disant aussi son "sentiment" que l'opinion du tribunal "était déjà faite".

Le Parlement européen a évalué son préjudice financier à 4,5 millions d'euros, mais n'en réclame que 3,4 (une partie ayant été remboursée).

P.Grant--TFWP