The Fort Worth Press - Mexique: la Cour suprême maintient la réforme judiciaire controversée

USD -
AED 3.673031
AFN 67.991622
ALL 93.135443
AMD 395.970165
ANG 1.802053
AOA 910.981951
ARS 1009.495305
AUD 1.537976
AWG 1.8
AZN 1.703112
BAM 1.853567
BBD 2.018746
BDT 119.480076
BGN 1.8532
BHD 0.376983
BIF 2953.948803
BMD 1
BND 1.343904
BOB 6.908905
BRL 5.983398
BSD 0.999848
BTN 84.428754
BWP 13.65898
BYN 3.271635
BYR 19600
BZD 2.015353
CAD 1.40067
CDF 2869.999774
CHF 0.882904
CLF 0.035442
CLP 977.940204
CNY 7.2445
CNH 7.24812
COP 4399.63
CRC 510.633458
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.50173
CZK 23.947801
DJF 178.050514
DKK 7.064502
DOP 60.371708
DZD 133.529037
EGP 49.593353
ERN 15
ETB 123.865385
EUR 0.94725
FJD 2.26765
FKP 0.789317
GBP 0.788115
GEL 2.735
GGP 0.789317
GHS 15.447894
GIP 0.789317
GMD 71.000331
GNF 8616.784343
GTQ 7.714689
GYD 209.117187
HKD 7.78435
HNL 25.296757
HRK 7.133259
HTG 131.083374
HUF 391.195037
IDR 15870
ILS 3.651101
IMP 0.789317
INR 84.465503
IQD 1309.791211
IRR 42074.999662
ISK 137.290114
JEP 0.789317
JMD 157.532104
JOD 0.709297
JPY 151.468009
KES 129.699323
KGS 86.799804
KHR 4029.835186
KMF 466.49945
KPW 899.999621
KRW 1395.655018
KWD 0.30753
KYD 0.833262
KZT 512.036089
LAK 21943.79946
LBP 89535.331135
LKR 290.647864
LRD 179.475515
LSL 18.168903
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.877979
MAD 10.005734
MDL 18.307697
MGA 4668.530541
MKD 58.300213
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.014937
MRU 39.884377
MUR 46.493009
MVR 15.449773
MWK 1733.781927
MXN 20.400602
MYR 4.447033
MZN 63.903924
NAD 18.16942
NGN 1686.150036
NIO 36.790629
NOK 11.045325
NPR 135.086007
NZD 1.697275
OMR 0.384998
PAB 0.999858
PEN 3.751961
PGK 4.031635
PHP 58.680498
PKR 277.954528
PLN 4.08069
PYG 7797.906469
QAR 3.644506
RON 4.715498
RSD 110.790983
RUB 108.003126
RWF 1391.77163
SAR 3.75681
SBD 8.39059
SCR 13.653439
SDG 601.495989
SEK 10.92252
SGD 1.342335
SHP 0.789317
SLE 22.699783
SLL 20969.504736
SOS 571.398785
SRD 35.40503
STD 20697.981008
SVC 8.748519
SYP 2512.529858
SZL 18.176907
THB 34.433971
TJS 10.898356
TMT 3.51
TND 3.158493
TOP 2.342103
TRY 34.602904
TTD 6.794295
TWD 32.570296
TZS 2645.611007
UAH 41.581955
UGX 3689.505333
UYU 42.828034
UZS 12862.626167
VES 46.796767
VND 25373
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 621.680638
XAG 0.033045
XAU 0.000379
XCD 2.70255
XDR 0.764835
XOF 621.6718
XPF 113.026048
YER 249.924992
ZAR 18.098986
ZMK 9001.199621
ZMW 26.970317
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.1000

    876.58

    +0.24%

  • BEL20

    3.3700

    4216.92

    +0.08%

  • PX1

    36.4300

    7179.25

    +0.51%

  • ISEQ

    53.8800

    9505.74

    +0.57%

  • OSEBX

    0.0000

    1456.97

    0%

  • PSI20

    12.8400

    6430.89

    +0.2%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    30.8000

    3020.86

    +1.03%

  • N150

    16.6800

    3288.05

    +0.51%

Mexique: la Cour suprême maintient la réforme judiciaire controversée
Mexique: la Cour suprême maintient la réforme judiciaire controversée / Photo: © AFP

Mexique: la Cour suprême maintient la réforme judiciaire controversée

La Cour suprême du Mexique a rejeté mardi contre toute attente un recours en annulation d'une réforme du système judiciaire controversée voulue par le camp de la présidente de gauche Claudia Sheinbaum, épargnant au pays une crise politique majeure.

Taille du texte:

Ce recours avait été déposé par deux partis d'opposition, vent debout contre cette réforme, dont la pierre angulaire est l'élection de tous les juges et magistrats du pays au suffrage universel à partir de juin 2025, une première mondiale.

Une majorité qualifiée de huit juges sur les onze que compte la Cour suprême menaçaient de voter pour l'annulation. Mais le changement de camp à la dernière minute de l'un d'entre eux a fait basculer le rapport de force.

"Les présents recours en inconstitutionnalité sont rejetés", a écrit la Cour dans son arrêt après plus de cinq heures de délibérations publiques.

Promulguée mi-septembre par l'ex-président Andres Manuel Lopez Obrador après un processus d'adoption complexe par le Parlement national et ceux d'une majorité d'Etats, la réforme est défendue avec ardeur par la nouvelle présidente Sheinbaum, investie le 1er octobre.

- Corruption et népotisme -

Largement majoritaire au Parlement, la gauche justifie cette réforme pour lutter contre la "corruption", le "népotisme" et les "privilèges" des juges non-élus.

"Je salue le fait que la raison, la décence, la légalité aient prévalu", a déclaré à la presse le président du Sénat Gerardo Fernández Noroña après la décision de la Cour.

Un projet d'arrêt préparé par un des juges de la Cour, Juan Luis Gonzalez Alcantara, annulait partiellement la réforme en déclarant constitutionnelle l'élection au suffrage universel des magistrats de la Cour suprême, mais pas celle des juges de rang inférieur.

Pour être adopté, cet arrêt devait être approuvé par au moins huit des onze juges de la Cour suprême.

Jusqu'à mardi, seules trois juges considérées comme proches de la gauche avaient annoncé qu'elles voteraient contre. Mais contre toute attente, elles ont été rejointes en début d'audience par un quatrième magistrat, qui a durement critiqué la réforme mais a refusé de la déclarer contraire à la Constitution mexicaine.

- "Folie irresponsable" -

Annuler la réforme "serait répondre à une folie irresponsablement apportée au texte suprême (la Constitution), par une autre folie équivalente", a justifié ce juge, Alberto Pérez Dayán.

Cette décision éloigne la possibilité d'une crise entre la présidence et le pouvoir judiciaire.

Le Mouvement pour la régénération nationale (Morena, gauche), au pouvoir depuis 2018, accuse la justice d'être au service d'une l'élite conservatrice.

L'opposition et les fonctionnaires judiciaires, mobilisés depuis des semaines, dénoncent quant à eux une remise en cause de l'indépendance de la justice.

Des manifestants s'étaient réunis pendant les débats, retransmis en direct sur internet, devant le siège de la Cour suprême à Mexico.

"Le pouvoir judiciaire doit être un contre-poids aux autres pouvoirs", a déclaré à l'AFPTV une manifestante, Maria de los Angeles Ortiz, 54 ans, clerc à la Cour suprême.

"La réforme ne doit pas passer" sinon "le Mexique s'enfoncera encore plus dans le narcotrafic, dans la pauvreté, dans la corruption des juges mis en place par Morena", a-t-elle ajouté.

- Inquiétude aux Etats-Unis -

Les États-Unis - où les juges dans les États fédérés sont élus et leurs mandats régulièrement remis en jeu, contrairement aux juges fédéraux - affirment que cette réforme menace leurs investissements privés au Mexique, qui ont besoin de stabilité juridique.

Fin août, l'ambassadeur américain à Mexico, Ken Salazar, avait provoqué la colère du gouvernement mexicain en affirmant que la réforme allait "faciliter l'influence des cartels et d'acteurs malveillants sur des juges sans expertise", et en parlant de "risque majeur pour le fonctionnement de la démocratie au Mexique".

Avec la "politisation du système judiciaire", les investisseurs pourront se demander si "les désaccords entre les milieux d'affaires et le gouvernement seront résolus d'une manière impartiale", s'est interrogée pour sa part la société britannique Capital Economics dans une note à ses clients.

Les analystes craignaient qu'une annulation de la réforme par la Cour suprême ne déclenche une crise constitutionnelle d'une gravité sans précédent.

Mme Sheinbaum estimait que la Cour suprême n'avait pas le pouvoir d'annuler une réforme sans violer elle-même la Constitution.

"On ne peut pas revenir sur ce qu'a décidé le peuple" et sur ce "qui fait déjà partie de la Constitution", avait-elle affirmé mardi.

T.Dixon--TFWP